végétalisme

Là, ils parlent du soja :

answers.yahoo.qc.ca/question/index?qid=20070824083146AAQyVUd

ça c'est un site sur le végétalisme :

http://reseauvg.forumactif.com

www.st-antigone.com

sur ce site, ils parlent du végétalisme :

www.annuaire-voyance.ch/forum/index.php?showtopic=2275

Végétarisme


FAQ (Foire aux questions)

Les réponses présentées ici ne sont en aucun cas exhaustives.

1. « Pourquoi vouloir imposer le végétarisme aux autres ? C’est un choix personnel... »
   D'un point de vue moral, les actions qui font du mal à d’autres ne sont pas une affaire de choix personnel. Le meurtre, la maltraitance d’enfants ou la cruauté envers les animaux sont des actes immoraux et non une question de choix. Aujourd'hui, la société encourage la consommation de viande et les élevages industriels. Hier, elle prônait aussi l'esclavage, le travail des enfants et bien d'autres pratiques qui sont désormais universellement reconnues comme inacceptables...
   
2. « Les animaux tuent d'autres animaux pour se nourrir. Pourquoi ne pas en faire autant ? »
   Pour la plupart de ces animaux, c’est une question de survie, mais ce n’est pas le cas pour l’homme. Au contraire, ne pas manger de viande nous ferait le plus grand bien. Beaucoup d'animaux, y compris certains primates très proches de nous, sont végétariens. Ils sont une meilleure référence que les carnivores pour déterminer le mode d'alimentation qui nous convient le mieux.
   
3. « Les animaux vont bien mourir un jour ou l'autre, alors autant les manger. »
   Les hommes aussi vont mourir un jour ou l'autre. Cela nous autorise-t-il pour autant à les tuer ou à les faire souffrir ?
   
4. « Les animaux sont bien traités par les éleveurs, ne serait-ce que parce que c’est une façon de leur faire produire le maximum de lait ou d’œufs. »
   Dans les élevages industriels, les animaux grossissent, pondent des œufs ou produisent du lait non pas parce qu'ils sont heureux mais parce qu’ils font l’objet de manipulations génétiques et sont gavés d'antibiotiques et d’autres médicaments. De plus, les animaux destinés à notre consommation sont abattus très jeunes, avant qu’ils aient eu le temps de développer trop de maladies ou de commencer à dépérir. Dans les élevages, les animaux sont si nombreux qu’il est plus rentable d’essuyer quelques pertes que d’améliorer leurs conditions de vie.
   
5. « Mais que deviendraient tous ces cochons, moutons, vaches et poules si tout le monde devenait végétarien ? »
   Soyons lucides : tout le monde n'arrêtera pas de manger de la viande du jour au lendemain. Par contre, moins la demande sera importante, moins on fera naître d’animaux destinés à notre consommation. Les éleveurs pourraient peu à peu se reconvertir, et les animaux, beaucoup moins nombreux, pourraient vivre de façon bien plus naturelle.
   
6. « Si tout le monde devenait végétarien, beaucoup d'animaux ne verraient jamais le jour. N’est-ce pas encore pire ? »
   Difficile d’imaginer qu’une vie en élevage industriel puisse être considérée comme un cadeau. Tout ce qui y attend les animaux, c’est l’emprisonnement, les souffrances et l’abattoir.
   
7. « Si on ne mangeait plus que des légumes et des céréales, y aurait-il assez de nourriture pour tout le monde ? »
   Oui. Les quantités de céréales utilisées pour engraisser les animaux sont tellement énormes que si tout le monde devenait végétarien, il y aurait largement de quoi nourrir tout le monde sur Terre. Elles permettraient de fournir les calories nécessaires à 8,7 milliards d'humains, soit plus que la population mondiale actuelle !
   
8. « Les végétariens n’ont-ils pas de carences en protéines ? »
   Les pays occidentaux souffrent non pas de carences, mais d'une surconsommation de protéines. Un excès de protéines, en particulier d'origine animale, peut augmenter les risques d'ostéoporose et d'affections rénales.
   Le pain complet, les légumineuses (pois, haricots et lentilles), le maïs, les champignons ou le brocoli sont autant de sources de protéines.- Presque tous les aliments en contiennent ! Il est quasiment impossible de souffrir de carences en protéines si on consomme les calories nécessaires pour être en bonne santé.
   

Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut d'un régime la majorité, voire tous les éléments provenant des animaux et les produits qui en sont dérivés (comme le lard, le suif, la gélatine, la cochenille, le caviar). La plupart des régimes végétariens contemporains incluent le miel ainsi que le lait de vache et les autres produits laitiers. Certains incluent les œufs.


Pourquoi être végétarien ?
Nombreux et variés sont les arguments qui militent en faveur du végétarisme : raisons écologiques, économiques, médicales, spirituelles et même émotives. Qui n'a pas un jour éprouvé des regrets devant l'abattage d'un bel animal ? Mais les gens repoussent tout sentiment de remords, croyant ainsi remplacer une émotion puérile par une attitude plus réaliste : en effet, pensent-ils, n'est-il pas nécessaire de manger de la viande pour vivre ? Heureusement pour nous, et malheureusement pour les animaux, peu d'entre nous participent directement au processus qui transforme les animaux en "aloyau", en "poitrine" et en "filet". L'ironie de tout cela, c'est qu'il devient de plus en plus clair qu'un régime carné, loin d'être indispensable au bon fonctionnement de l'organisme, peut au contraire lui être néfaste.

Les statistiques prouvent, en effet, que la concentration d'insecticides contenus dans la viande est douze fois supérieure à celle des légumes et des céréales (1). Une consommation quotidienne de viande a donc pour effet d'accumuler dans l'organisme une forte quantité d'insecticides dont les effets à long terme, trop peu connus, sont à craindre. En outre, on sait maintenant qu'il existe une relation certaine entre la consommation de matières grasses et les maladies cardio-vasculaires. Or la viande, et tout particulièrement le boeuf et le porc, comportent une quantité importante de matières grasses, sans compter celles qui s'y ajoutent au moment de la cuisson. Malgré les contrôles de qualité imposés par l'état, peut-on être sûr de la fraîcheur de la viande offerte dans les supermarchés ? Le scandale de la viande avariée, survenu au Québec il y a quelques années, nous a révélé l'existence de pratiques scandaleuses dans ce domaine.

Avec la publication de _Diet for a small planet_ de Frances Moore Lappé (2), la doctrine végétarienne s'est enrichie d'arguments écologiques et économiques très importants. La thèse de Mme Lappé démontre, statistiques à l'appui, que l'élevage du bétail entraîne un gaspillage inacceptable de céréales et de terres cultivables. Aux États-Unis, plus de la moitié des récoltes de céréales servent à nourrir le bétail. Avec ces millions de tonnes de soja et d'avoine, on pourrait fournir chaque jour, à chaque être humain de la terre, une tasse de céréales cuites! Non seulement le bétail consomme de quantités astronomiques de céréales, mais encore il en gaspille une proportion importante. Ainsi, un bouvillon moyen doit consommer 7.25 kg de céréales pour produire 0.45 kg de viande, ce qui revient à dire que l'industrie de la viande engloutit les protéines végétales à un rythme effarant. Avons-nous les moyens et le droit moral de gaspiller de précieuses protéines pour fournir de la viande aux privilégiés des pays riches pendant que la moitié du monde meurt de faim ? Et que penser de la pollution produite par les milliers de tonnes de déchets provenant du bétail ? Pour toutes ces raisons écologiques, économiques et humanitaires, il semble évident que la consommation de viande, telle qu'elle existe actuellement, est un facteur de déséquilibre au niveau des ressources alimentaires de la planète.

Le végétarisme s'inscrit dans un courant de pensée spirituel. Ceux qui méditent affirment que la pratique du végétarisme prédispose à une plus grande paix intérieure et favorise l'épanouissement des facultés supérieures. La religion hindoue, qui défend la doctrine du karma, prône le végétarisme parce qu'il cause moins de souffrance et de violence. Aussi, pour un grand nombre de végétariens, le végétarisme est beaucoup plus qu'un simple régime alimentaire.

La vie se nourrit de la vie. Plantez un haricot ou un grain de blé : il germera. Mettez une carotte dans l'eau : un joli feuillage apparaîtra. La vie se manifeste, forte et saine. Les végétaux tirent leur énergie directement du soleil. Puis vient un animal herbivore qui mange la plante. Au bout de la chaîne alimentaire, le carnivore qui mange l'animal n'obtient ainsi qu'une fraction de l'énergie initiale captée par la plante. Pourquoi nous contenter d'une énergie appauvrie, dégénérée par des transferts successifs?

"On est ce qu'on mange"
Alice au Pays des Merveilles

Répertoire québécois des outils planétaires, Éditions Mainmise et Flamarion Ltée, Montréal, 1977, p.152
Ce livre a été traduit en français sous le titre Sans viande et sans regrets, Éditions l'Etincelle, Montréal, 1976.
Source : La grande cuisine végétarienne, Vicki Chelf Hudon, Edition Stanké

http://www.accord-nature.com
Quelques catégories de végétarismes

ovo-lacto-végétarisme : consommation d'œufs et produits laitiers
lacto-végétarisme : consommation de produits laitiers

La plupart des végétariens remplacent le lait de vaches ou d'autres animaux par le lait de soja.

ovo-végétarisme : consommation d'œufs
végétalisme : pas de consommation d'œufs, de miel ni de produits laitiers
veganisme : aucune consommation de produits animaux et dérivés (comprend également le cuir)

Les végétariens ne mangent donc pas de viande bovins, ovins, équidés, volaille, etc) ni de poisson.

Cependant, on trouve des personnes dont le régime exclut la viande mais pas le poisson ou qui acceptent la consommation occasionnelle de viande. Ces régimes ne sont pas végétariens :
flexitarisme : régime "flexible" qui admet le consommation occasionnelle de viande
pesco-végétarisme : consommation de poisson
pollo-végétarisme : consommation de volaille

Tags : vegetarisme, vegetarien vegetarienne, rpsa sans viande , proteines, ovo-lacto-végétarisme, lacto-végétarisme , vegetalisme, veganisme, vie saine, agraines germées






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sur le site, ils parlent du végétalisme :

http://manareva.gorou.fr/wordpress/

là, ils parlent du végétalisme :

http://forum.ados.fr/actu/discussi [...] 3267_2.htm

http://forum.ados.fr/actu/discussi [...] 267_10.htm

[url=http://forum.ados.fr/actu/discussi [...] 267_11.htm]http://forum.ados.fr/actu/discussi [...] 267_11.htm[/url]

http://forum.ados.fr/actu/debats/v [...] 0233_1.htm

http://forum.ados.fr/actu/debats/v [...] 0233_4.htm

http://forum.ados.fr/actu/debats/v [...] 0233_6.htm

Les medecins encouragen les gens qui ont diabete, des problèmes cardiaques ect à devenir végétalien :

http://www.passeportsante.net/fr/A [...] 2006080808
http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=294

Les protéines d’origines animales sont très denses et par conséquent, elles surchargent le foie le rendant moins efficace à filtrer les déchets du corps car, il doit produire beaucoup plus de bile pour leur digestion.

Les grandes quantités d’acide urique contenues dans la viande ont des effets néfastes sur les reins. Quand il n’arrive pas à être expulsé par voie naturelle, l’excédent d’acide urique se dépose sur tout le corps et finit par être absorbé par les muscles, ce qui provoque des rhumatismes, sciatiques, gouttes...

Le marché mondial des antibiotiques destinés aux animaux représente annuellement 250 milliards de dollars pour un volume de 27.000 tonnes, dont les 2/3 sont engloutis par les cochons. Les salmonelles, très présentes dans les usines à poulets, sont à l’origine de 80 % des intoxications alimentaires en France. La nitrosamine, association de nitrites et de nitrates, surtout utilisé en charcuterie, n’est soumise à aucune réglementation. Elle est pourtant classée cancérigène par l’OMS.

Quand le poulet cuit, il produit des substances cancérigènes appelées AHC (amines hétérocycliques), ce sont les mêmes substances que l’on trouve dans la fumée d’une cigarette. Les AHC sont 15 fois plus concentrées dans un poulet grillé que celui d’un bœuf.




http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=10

Là, ils parlent du végétalisme :

http://www.vegetarisme.fr/Asso/presse/DossierTypeMedias-A5-AVF.pdf

"Etre végétalien, est-ce compatible avec une bonne santé ?"

Dans le cadre de l'émission télévisée "Le Magazine de la Santé au quotidien" sur France 5. Les réponses et commentaires apportés au cours de cette émission par le Dr Jean-Michel Lecerf (Nutritionniste et Endocrinologue à l'Institut Pasteur de Lille) ont été très rassurants en ce qui concerne le végétaRisme (comportant oeufs et produits laitiers) et, d'une manière générale, plutôt favorables à ce mode alimentaire. Il a précisé que les protéines de la viande pouvaient être très bien remplacées par celles des céréales (blé, riz, maïs, épeautre, etc) et des légumineuses telles que les haricots secs, pois chiches, lentilles, soja, etc. En ce qui concerne le végétaLisme, il a émis quelques réserves. Sans être alarmiste, il a cependant bien insisté sur le fait que les repas végétaliens devaient être très équilibrés et qu'une complémentation en vitamines s'avérait nécessaire à cause des carences possibles, notamment en vitamine B12. Il a par ailleurs précisé qu'un manque de fer était fréquent chez toute la population en général (végétariens ou omnivores), principalement chez les femmes. Pour les femmes allaitantes, il a indiqué qu'une consommation d'eau très minérale ou la prise de compléments de calcium pouvaient être utiles.

Communiqué ALLIANCE VÉGÉTARIENNE - 10 Février 2005

Là, ils parlent du végétalisme :

http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/contenusocha/07-5-table_ronde2.pdf

Du végétarisme
Ce sujet m’est particulièrement cher puisque j’ai décidé d’être végétarienne à l’âge de 14 ans (ayant d’ailleurs très peu consommé de viande jusqu’à cet âge) et que je le suis toujours dans ma septante deuxième année.


VEGETALIEN=
Non consommation des produits et sous-produits d’origine animale.


VEGETARIEN=
Non consommation des produits animaux
Mais consommation des sous-produits animaux que sont les laitages/fromages et les œufs.


FLEXITARIEN =
Une approche végétarienne flexible
Consommation occasionnelle des produits de la mer et de la viande (plutôt de la volaille).



Il est intéressant de constater que le végétarisme commence d’être accepté en France par les instances officielles. Dans la brochure (novembre 2002) « La santé vient en mangeant » du Programme national Nutrition Santé (PNNS), parmi les 25 types de consommateurs présentés l’un concerne le végétarien. Dans les années 70, on disait encore que la viande était nécessaire et nous avons commencé de vulgariser à la FAO la notion d’associations protidiques complémentaires végétales car, en tant qu’entité chimique, une protéine végétale ne se distingue en rien d’une protéine animale, si ce n’est la variété des acides aminés constitutifs qui conditionnent leur plus ou moins bonne utilisation biologique. En 1971 est sorti en anglais le livre de Frances Moore Lappe (Diet for a Small Planet) qui n’a été édité en français qu’en 1981. C’est à ce moment que les instances sanitaires ont pris conscience que la population française consommait trop de viande et le Dr Pierre Plat a conseillé alors de réduire les quantités journalières de viande à 100g. En 1984, le Dr Jean-Michel Lecerf (Institut Pasteur de Lille) publiait son livre : « Manger Autrement » où il insistait sur le fait que les français consommaient trop de protéines animales, trop de graisses, trop de sucreries et trop d’alcool. Selon le Dr Henri Joyeux (Changez d’alimentation.1994), une étude californienne a démontré, en fonction de l’âge, qu’il y avait moins de décès chez les végétariens, moins de cancers côlo -rectals et autres cancers non liés au tabac. Actuellement, les instances médicales commencent à ne plus être hostiles au végétarisme, tel le Dr Jean-Marie Bourre (La vérité sur les Omega-3. 2004) et son terme de « flexitarien ».

Le végétalisme
Beaucoup de médecins sont contre le végétalisme car il faut être un expert pour équilibrer correctement un régime végétalien, tenir compte des associations protidiques complémentaires, consommer certains produits fermentés susceptibles d’apporter de la vitamine B12. Beaucoup de végétaliens consomment trop de céréales et légumineuses et de ce fait ont des problèmes intestinaux ou du surpoids.


La brochure 2002 du PNNS déconseille le régime végétalien car il est très difficile d’équilibrer un tel régime basé sur l’association céréales + légumineuses (difficile mais pas impossible) et c’est un risque pour la santé. Si vous êtes prédiabétique (glycémie à jeun entre 1 et 1,10 g/l), il vaut mieux vous abstenir d’être végétalien (à cause de l’excès d’amidon et autres glucides complexes) et consommer de préférence beaucoup de légumes verts avec poisson ou œuf.

Dans le règne animal, la vitamine B12 est synthétisée par les micro-organismes de la flore intestinale (mais certains contestent cette possibilité chez l’homme) et elle est stockée par le foie et les reins. Mais cette synthèse endogène peut être insuffisante (selon l’équilibre de la flore microbienne) d’où l’intérêt d’un léger apport exogène. Inutile d’en ingérer de fortes doses qui n’aboutirait qu’à une utilisation évaluée à 1%. Les réserves hépatiques peuvent couvrir 2 à 3 ans des besoins, ce qui fait que l’apport journalier peut être faible (moyenne de 2,4 microgrammes µg). On ne peut parler d’un besoin journalier à cause du recyclage et du stockage de ce co-enzyme. Les seules personnes à risque de carence d’apport sont certains végétaliens stricts ou sans compléments alimentaires compensatoires, car les sources de bonne densité nutritionnelle en vitamine B12 (J.P.Ruasse) sont les œufs (2 jaunes), les poissons gras (30 à 40g de saumon, hareng, colin, maquereau, une huître) et les viandes (3 g foie et 15g de cœur de bœuf, 6g de rognons de veau). Il suffit de consommer ces petites quantités pour couvrir les besoins et restaurer le stock. Il y en a peu dans les produits laitiers non fermentés.


Seuls les micro-organismes, bactéries et actynomycètes (micro-champignons) sont capables de synthétiser la vitamine B12. Si les sources de Vitamine B12 semblent principalement animales, il faut pourtant noter que des cobalamines sont présentent dans certains produits fermentés (miso 0,25 µg/100g, tempeh 0,12 µg/100g), les légumes lacto-fermentés, la levure de bière (0,2 µg/100g), diverses algues, entre autres spirulines (50µg/100g) et chlorella. Toutefois le Dr D’Adamo déconseille les produits fermentés, tels que le tempeh, le miso, la levure et le tofu pour les GSB, car le soja fermenté contiendraitt une classe d’enzyme qui dé-antigène l’antigène du type B et libèrerait du galactose lequel, dans sa forme libre, serait une toxine connue du foie (cause de certains cancers). Certains naturopathes conseillent le jus d’aloès (ou l’Elixir de Suède qui en contient) et le Panax ginseng (gélules de 200mg) pour prévenir la carence en Vit B12. Mais le Dr Bourre estime que ces types de cobalamines présentent dans les produits végétaux sont peu disponibles et par suite leur efficacité restreinte. Il est vrai que les algues, par exemple, ne sont pas capables d’effectuer la synthèse de la vitamine B12 mais qu’elles se contentent de collecter la vitamine formée par les bactéries vivant en symbiose avec elles (raison pour laquelle spirulines et chlorella son si riches en cobalamines), idem pour les produits fermentés. On peut espérer qu’avec un bon état de l’appareil digestif (estomac, foie, iléon, caecum), nous sommes capables d’utiliser au mieux ces cobalamines parasites des végétaux.



LEVURE ET PATES VEGETAUX A LA LEVURE

Les Associations Protidiques Complémentaires
C’est dans les années 60 qu’a été développé ce principe des associations protidiques complémentaires (Platt, Miller, Payne) dont j’ai été parmi les premières vulgarisatrices dans mes postes africains. Notre corps est approvisionné en éléments de construction (les protéines) par les aliments que nous consommons. Ce sont les éléments provenant de la digestion des protéines (les acides aminés) qui sont utilisés par nos cellules en vue de la fabrication d’autres protéines nécessaires à la construction des diverses cellules pour la croissance et l’entretien du corps humain. Tous les aliments ne contiennent pas la même quantité de protéines et ces différentes protéines ne sont pas constituées de la même quantité et du même nombre d’acides aminés. De plus certains d’entre eux sont indispensables à notre vie car il ne peuvent être fabriqués par notre corps (acides aminés indispensables ou AAI). La protéine idéale serait celle contenant tous les AAI en quantités nécessaires et suffisantes pour satisfaire non besoins. Les protéines alimentaires qui se rapprochent le plus de cet idéal sont celles de l’œuf, du lait et de la viande : leur combinaison d’AAI les rendent susceptibles d’être complètement anabolisés.


Dans une structure alimentaire à base de céréales l’AAI limitant est la lysine. Dans celle à base de racine/tubercules et légumineuses, ce sont les acides aminés soufrés (AAS). Dans les régimes trop riches en arachide, la thréonine. Dans nos pays développés où nous sommes en surconsommation alimentaire, souvent en gaspillage de protéines, nous n’avons pas ce problème : il peut se poser seulement pour certains végétariens et surtout chez les végétaliens.

Les céréales sont insuffisantes (limitantes) en un AAI, la lysine, tandis que les légumineuses (haricots) le sont en un autre AAI, le groupe des acides aminés soufrés. D’où la notion de consommer céréales + légumineuses (haricots) pour que la construction des protéines puisse s’effectuer. On compte généralement 3 volumes de céréales pour 1 volume de légumineuses afin d’obtenir le meilleur équilibre d’AAI. Les graines oléagineuses (arachide, sésame) n’apportent pas une complémentation idéale pour les céréales : il faut leur adjoindre une légumineuse de type haricot ou un peu de protéines d’origine animale (voir Idlis et doses dans résumé: Des aliments lacto-fermentés). Actuellement, on estime que réaliser à chaque repas une complémentation céréales -légumineuses n’est pas justifiée sur le plan de l’efficacité protidique journalière (on peut consommer des céréales à midi et des légumineuses le soir, ce qui suit mieux les règles de la chrononutrition). Il serait suffisant d’observe les associations sur une journée et non par repas.


Pour les ovo-lacto-végétariens, pas de problème pour obtenir une alimentation protidiquement équilibrée. Il faut une petite quantité d’œuf ou de fromage/yaourt pour compléter les céréales. Une plus grande quantité pour compléter les autres aliments de base (racines/tubercules, légumes divers), par exemple 1 œuf pour 150g de patate ou autre racine ou tubercule.


Plusieurs naturopathes, surtout américains, vendent sur leur site des poudres concentrées de protéines végétales mais cela revient très cher de les faire venir d’Amérique. Pour le GSA, le Dr D’Adamo propose un concentré à base de soja, pois, riz. Pour les GS0 : Riz et blanc d’œuf. Pour les GSB et GSAB : concentré de petit-lait (sérum du caillé de fromage), riz et blanc d’œuf. On ne trouve pas encore de protéines non mélangées de riz, de petit-lait et de pois en France dans le commerce de détail. Concernant le tofou de Quor, fabriqué à partir d’une mycoprotéine, un micro-organisme extrait du champignon Fusarium, on n’en trouve pas encore dans les magasins de produits diététiques. Mais ce produit, comme la levure alimentaire, doit être consommé en quantité limitée (protéines très nucléées nécessitant une bonne élimination rénale). En outre tous ces produits sont des productions industrielles, c’est-à-dire qu’ils subissent des processus thermiques et autres et qu’il est préférable d’en limiter la consommation.