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| TESTS SUR LES ANIMAUX | |
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vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:47 | |
| Vivisection
Le Phénindione (anticoagulant censé empêcher la formation de caillots dans le sang) provoque des atteintes rénales et hépatiques, l’agranulocytose (maladie souvent mortelle du sang) et des pancréatites aiguës.
Lancé sur le marché mondial dans les années 40, l’œstrogène synthétique Stilboestrol était censé prévenir les fausses couches ou le cancer de la prostate. Le Stilboestrol s’est non seulement montré impuissant à guérir quoi que ce soit, mais il s’est montré susceptible de causer le cancer par voie génétique, en traversant la barrière placentaire et en endommageant le fœtus. Des jeunes filles dont la mère avait absorbé du Stilboestrol pendant leur grossesse ont développé un cancer vaginal.
L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE A À COEUR LA SANTÉ DES HUMAINS
Nous pourrions plutôt dire que l’industrie pharmaceutique a à cœur la maladie des humains. Ce qu’elle désire avant tout, c’est faire des profits. Les ventes annuelles des compagnies pharmaceutiques canadiennes s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars. En Amérique du Nord, les multinationales pharmaceutiques dépensent chaque année, 3,5 milliards de dollars en promotion et en publicité. Elles sont l’exemple parfait du pouvoir de l’argent. De plus, elles exercent un puissant lobbying auprès des gouvernements, des universités, des chercheurs, des médecins et des revues médicales.
Des 177 nouveaux médicaments introduits sur le marché canadien entre 1988 et 1990, seulement huit, soit 4,5% du total, pouvaient se ranger dans la catégorie très vague d’une «amélioration à la cure thérapeutique du patient ». Le reste des médicaments se rangeait dans le fourre-tout des variations sur un même thème à des fins de marketing et de positionnement de marché.
Même si les compagnies pharmaceutiques clament que l’expérimentation animale est primordiale pour protéger les humains, des médicaments testés sur les animaux et déclarés potentiellement dangereux sont tout de même commercialisés. L’AZT, un antiviral prescrit aux sidéens et fabriqué par Welcome, lorsque testé sur les rats est mutagène et cancérigène.
Le médicament Tomoxifen de la compagnie ICI est prescrit pour prévenir la récurrence du cancer du sein chez les femmes traitées pour cette maladie. En laboratoire, lorsqu’administré aux rongeurs, il donne le cancer des gonades chez la souris et le cancer du foie aux rats. | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:48 | |
| Vivisection
Omeprazole, un médicament prescrit pour les ulcères, s’avère cancérigène pour les rats.
Tretinoin, utilisé pour le traitement de l’acné, augmente chez la souris les tumeurs de la peau.
TOUT PROGRÈS DE LA MÉDECINE, QU'IL S'AGISSE D'UN MÉDICAMENT, D'UNE MÉTHODE D'OPÉRATION OU D'UNE NOUVELLE THÉRAPIE, DOIT ÊTRE EXPÉRIMENTÉ SUR UN ÊTRE VIVANT; À DÉFAUT D'UN ANIMAL, IL FAUDRAIT DONC AVOIR RECOURS À UN ÊTRE HUMAIN: LE CHOIX SE SITUE ENTRE UN CHIEN OU UN ENFANT !
Tous les médicaments finissent par être testés sur des humains malgré l’expérimentation animale. De plus, les vivisecteurs ne se sont jamais empêchés de faire des expériences sur l’humain. Puisque la vivisection amène une déshumanisation et une désensibilisation de la conscience face à la souffrance, l’expérimentation chez l’humain est la conséquence logique et tragique de l’expérimentation animale. Il n’est guère surprenant de constater que, dans les pays totalitaires, les bourreaux s’entraînent d’abord sur des animaux avant de torturer des humains.
Nombre d’humains, nouveau-nés, retardés mentaux, orphelins ou vieillards, prisonniers, des êtres aussi impuissants et sans défense que les animaux de laboratoire, furent d’involontaires cobayes d’une science sans conscience.
À la fin des années 50, le Toronto Hospital for Sick Children fit de nombreuses expériences sur la «la pression que le sang exerce sur les parois de l’artère pulmonaire au cours des cinq premiers mois de la vie », en introduisant un cathéter dans la veine de la cuisse jusqu’à l’artère pulmonaire. Les sujets de cette étude, des bébés retardés mentaux, subirent ces expériences sans administration de sédatifs.
Quelques années plus tard, à Boston, des médecins procédèrent à des cathétérismes cardiaques sur 38 nouveau-nés. Les opérations se déroulèrent sans anesthésie sur des bébés n’ayant aucune anomalie cardiaque.
Aux États-Unis, 21 malades mentaux, débiles ou atteints d’une psychose, reçurent par ponction lombaire une injection de tuberculine (produit dérivé du bacille de la tuberculose utilisé pour les cuti-réactions). Quelques heures après l’injection, la température des sujets augmenta, ils commencèrent à vomir et certains furent atteints de méningite.
En 1958, 40 déficients mentaux âgés de 5 à 10 ans, de New York, ont été utilisés comme matériel expérimental pour être infectés par le virus de l’hépatite. | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:48 | |
| Vivisection
En 1975, 425 patients syphilitiques, pauvres, analphabètes et de race noire, recrutés dans des cliniques publiques de l’Alabama, furent privés d’un remède connu pour son efficacité, afin «d’étudier les effets de la syphilis sur l’organisme humaine ».
De plus en plus d’expériences se déroulent sur des fœtus vivants, résultant d’avortements. On rapporte des cas où des cœurs d’enfants arrachés vivants, à l’état embryonnaire du corps de leur mère et vendus aux chercheurs, ont été implantés dans des chiens.
Des tissus fœtaux humains (du foie, du thymus, etc.) sont transplantés dans des souris pour des recherches sur la leucémie, l’hépatite ou le Sida.
LA VIVISECTION EST LIÉE AU PROGRÈS DE LA MÉDECINE
Dans bien des cas, c’est plutôt l’inverse qui est vrai. On peut se demander si la médecine avance réellement quand de plus en plus de personnes meurent de cancers, de maladies de dégénérescence, le système immunitaire atteint de toutes parts (par les virus, les toxines, les pesticides, les médicaments, les antibiotiques ou les vaccins). L’espérance de la vie a augmenté, mais pas sa qualité. Les gens ne sont pas guéris mais maintenus artificiellement en vie.
Stéthoscope, thermomètre, électrocardiographie, mesure de la pression sanguine, percussion, rayons X, techniques de réanimation et plusieurs autres moyens de diagnostics ou traitements, considérés parmi les plus importants par la médecine, ne sont pas attribuables à l’utilisation d’animaux.
En 1785, William Withering, médecin et botaniste anglais, testa avec succès sur ses patients atteints de cardiopathies une infusion de feuilles séchées de digitale. Des chercheurs scientifiques découvrirent pour leur part que la digitale élevait dangereusement la pression sanguine des chiens. Il fallut attendre près de 150 ans avant que la digitale ne soit reconnue comme bénéfique pour les humains.
L’aspirine, extrait de l’écorce de saule, existe depuis 100 ans. De par le monde, on en consomme chaque année près de 100 milliards et une cinquantaine de médicaments, vendus sans ordonnance, sont faits à base d’aspirine. Ce médicament, reconnu comme efficace et populaire auprès du public, n’aurait pu être commercialisé si on avait pris en considération que l’aspirine est toxique pour les rats, les souris, les chiens, les chats et les singes.
L’iode et la pénicilline sont d’autres exemples de médicaments découverts sans expérimentation animale. Les principaux progrès de la médecine dans certains domaines relèvent de l’observation clinique des patients, de mesures d’hygiène, de découvertes fortuites et de l’épidémiologie.
La médecine n’a pas besoin de la vivisection pour vraiment progresser. Les États-Unis, le plus grand consommateur mondial d’animaux de laboratoire, ne constitue pas la nation la plus en santé. L’espérance de vie des Américains ne détient que la 17ième place au palmarès de la planète. | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:48 | |
| Vivisection
C'EST GRÂCE À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE QUE L'INSULINE FUT DÉCOUVERTE ET QUE LE DIABÈTE PEUT ÊTRE GUÉRI
On a sacrifié une quantité démesurée de chiens depuis le siècle dernier pour tenter de comprendre le diabète, la troisième cause de décès en Amérique du Nord, derrière les maladies cardio-vasculaires et le cancer. De fait, le Nord-Américain a une chance sur cinq de développer un diabète au cours de son existence et environ dix millions d’Américains seraient atteints de la maladie. On estime à cinq milliards par année les coûts reliés à cette maladie aux États-Unis. Depuis la découverte de l’insuline, les morts par diabète n’ont pas diminué mais augmenté. L’incidence de cette maladie double tous les dix ans.
On croit à tort que ce sont les Canadiens Best et Banting qui, en 1921, ont démontré le rôle de l’insuline dans cette maladie. En 1788, le médecin Thomas Cawley avait déjà fait le rapport entre le diabète et la dégénérescence du pancréas - sans expérimentation animale - en examinant le corps d’un de ses patients, mort de cette maladie. Déjà en 1766, un autre médecin Matthew Dobson détectait un taux élevé de sucre dans l’urine d’un de ses patients.
Il y a 50 ans, le Dr. J.E.R. McDonagh, chirurgien anglais, émettait des doutes quant à l’utilité de l’insuline : « Le diabète est un symptôme, non une maladie, et l’insuline ne fait que pallier ce symptôme. Le médicament ne donne pas d’éclaircissement sur la cause, il n’agit pas de la manière décrite et, si la cause avait été trouvée et supprimée comme elle peut l’être, il n’y aurait pas eu de raison de l’utiliser ».
Pour étudier le diabète, l’un des animaux favoris des vivisecteurs est le chien, même si cet animal a des habitudes alimentaires et des réactions organiques radicalement dissemblables à celles des humains. Si l’expérimentation animale avait été abolie dans le passé, peut-être aurions-nous compris un peu plus les mécanismes véritables du diabète au lieu de nous fier sur des expériences absurdes sur des chiens ou des rongeurs.
Heureusement, de plus en plus de chercheurs croient que le diabète est relié à l’alimentation ou à des facteurs environnementaux.
Dans la revue Lancet, le Dr Inder Sigh rapporte une étude au cours de laquelle 80 diabétiques ont été soumis à un régime à faible teneur en matières grasses - 20 à 30 g par jour - et absolument sans sucre, En six semaines, plus de 60% d’entre eux pouvaient se passer d’insuline. Dans les semaines qui ont suivi, ce chiffre est passé à 70%. Les insulino-dépendants qui restaient n’avaient encore besoin que d’une infime fraction de leur dose habituelle. Une autre étude, rapportée par l’American Journal of Clinical, démontre que 45% des 20 diabétiques observés - tous insulino-dépendants - ont pu interrompre leurs injections d’insuline après seulement 16 jours d’un régime riche en fibres et pauvre en lipides.
Les cas de diabète sont rares, sinon inexistants, dans les pays où on consomme surtout des céréales, des légumes et des fruits. Dans les cas de diabète juvénile, certains avancent l’hypothèse que les vaccins pourraient déclencher le processus de la maladie. | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:49 | |
| Vivisection
CE N'EST PAS GRÂCE À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE QUE LE CANCER PEUT ÊTRE GUÉRI
Depuis 1970 au Canada, l’incidence du cancer grimpe de 1% par année. Une personne sur trois est atteinte. Dans un rapport récent, un groupe de travail national «cancer 2000 » prédit pour les 10 prochaines années une augmentation de 50% du nombre de personnes souffrant de cancer : « Nous approchons du point de crise. Malgré l’investissement des dernières décennies, tant en effort qu’en argent, nous ne sommes pas parvenus à réduire l’incidence globale du cancer et le taux de mortalité ».
Le cancer est une maladie reliée à la fois aux émotions, au système immunitaire, aux habitudes de vie et alimentaires, à des facteurs environnementaux. Une tumeur n’est pas une maladie mais un symptôme. La médecine officielle continue à confondre maladie et symptômes et à ne traiter que ces derniers.
Le rat, le chat, le chien ou le singe ne sont pas des modèles plausibles pour trouver des solutions à cette explosion des cas de cancer. Une tumeur provoquée délibérément chez un animal n’est guère semblable à une tumeur humaine qui se développe pendant de longues années.
Comme le fait remarquer avec raison le Dr Robert Sharp : « L’utilisation d’animaux, qui ont tendance à développer des cancers différents de ceux des êtres humains, pourrait être la raison pour laquelle la recherche sur le cancer n’a eu aucun succès ».
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| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:49 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:50 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:50 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:51 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:51 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:52 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:54 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:54 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:55 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 13 Juil - 7:55 | |
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 12:15 | |
| 25 juillet 2012
Mobilisation européenne contre l’utilisation des souris pour les tests de la toxine botulique ! .Juillet 2012. Le 17 juillet prochain, grande journée de mobilisation européenne pour la fin de l’utilisation des souris dans les tests des produits à base de toxine botulique. One Voice vous invite à écrire aux laboratoires concernés !
Une mobilisation européenne Le 17 juillet 2012, l’ECEAE*, dont One Voice est le représentant en France, organise une grande journée de mobilisation dans 15 pays d’Europe pour demander aux laboratoires Merz, en Allemagne, et Ipsen, au Royaume Uni, de ne plus utiliser de souris pour tester leurs produits à base de toxine botulique. Cette action est menée conjointement par différentes associations représentant : la France, l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, l’Italie, la Macédoine, les Pays Bas, la Norvège, le Portugal, la Suisse, l’Espagne et le Royaume-Uni.
Le DL50 en ligne de mire Principalement connue pour son usage cosmétique, bien qu’également utilisée à des fins médicales, la toxine botulique tue chaque année des centaines de souris dans un test cruel. Le DL50, ainsi qu’il est nommé, consiste à injecter ce poison à différents dosages jusqu’à déterminer celui qui conduit à la mort de la moitié des souris. Il implique des souffrances particulièrement terribles, car les souris meurent étouffées suite à une paralysie musculaire, mais restent conscientes jusqu’à la fin.
À la pointe de la science et de l’éthique ! Le laboratoire Allergan, fabricant du Botox© a récemment mis au point une méthode substitutive n’utilisant pas d’animaux, ayant reçu l’approbation des autorités anglo-saxonne et européenne. L’objectif de cette journée de mobilisation est de convaincre les autres laboratoires utilisant la toxine botulique – dont Merz et Ipsen – d’adopter des méthodes alternatives à l’utilisation des animaux.
Ecrivez ! Parce qu’il est inacceptable que ce test cruel soit toujours réalisé, alors qu’il existe une méthode alternative qui n’utilise pas d’animaux et qui a été validée par l’Union Européenne, invitez les autorités et les laboratoires Merz et Ipsen à agir au plus vite, afin que les tests de la toxine botulique appartiennent enfin au passé !
Laboratoires Merz : Merz Pharma GmbH & Co. KGaA Headquarters Eckenheimer Landstrasse 100 D-60318 Frankfurt am Main Germany
Phone: +49 – (0) 69 – 15 03 – 0 Fax: +49 – (0) 69 – 15 03 – 403
Email: contact@merz.de
Laboratoires Ipsen : Via le formulaire de contact : http://www.ipsen.com/fr/contactez-nous
* Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 12:18 | |
| 25 juillet 2012
Les chimpanzés captifs ne sont pas exploitables ! .Juillet 2012. Aux États-Unis, seuls les chimpanzés sauvages sont réellement protégés pour permettre leur exploitation en captivité… One Voice a donc choisi de relayer en France la pétition lancée par les associations américaines pour une meilleure protection des chimpanzés captifs. A signer et à diffuser !
Ci-dessus : Victor au sanctuaire de Mona en Espagne
Un statut ambigu Depuis plus de vingt ans, les chimpanzés ont été déclarés comme en danger d’extinction. Mais aux États-Unis, ce statut ne concerne que les chimpanzés libres et sauvages. Les chimpanzés captifs sont simplement listés comme « menacés », ce qui ne leur confère pas la même protection. Cette distinction permet de continuer à les y utiliser dans des expériences biomédicales, ainsi que pour le spectacle et même d’être détenus comme animaux de compagnie ! Un véritable cauchemar pour nos cousins qui sont des êtres sentients aux capacités cognitives particulièrement développées…
De multiples conséquences Cette différenciation juridique a pourtant des conséquences indirectes non négligeables. Non seulement les chimpanzés captifs se voient privés de la protection offerte aux espèces listées par l’« Endangered Species Act » (loi fédérale américaine de protection des espèces en danger) mais cela a également des effets dramatiques sur leurs congénères sauvages déjà menacés par la perte de leur territoire… Car la légalité de l’exploitation des chimpanzés captifs constitue une porte grande ouverte au braconnage ! Le début de l’histoire de Victor, sauvé par One Voice, est celle de nombreux autres chimpanzés détenus aux États-Unis, qui n’auront pas sa chance de connaître une retraite paisible, comme celle que nous pouvons lui offrir grâce au parrainage…
Leur statut doit changer ! Depuis 2011, plusieurs organisations américaines ont lancé une pétition pour demander aux services concernés de faire évoluer le statut des chimpanzés captifs de « menacé » à « en danger ». Elles doivent faire face au lobbying intensif de la recherche biomédicale, peu encline à perdre l’un de ses objets d’expériences… En décembre dernier, le rapport rendu par l’Institut de Médecine des académies nationales a pourtant marqué un tournant important en argumentant contre l’utilisation des chimpanzés pour la recherche invasive ! Le contexte est donc favorable pour faire évoluer dans le bon sens le sort des chimpanzés détenus aux États-Unis ! Signez et diffusez autour de vous la pétition en ligne ici ! | |
| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 12:19 | |
| Les expérimentations sur les chimpanzés ne font pas avancer la recherche contre le cancer .Une analyse minutieuse des études publiées dans le domaine de la recherche sur le cancer démontre que les expérimentations sur les chimpanzés ne peuvent en aucun cas faire avancer la lutte contre cette maladie. Un argument de poids pour définitivement interdire la recherche invasive sur les grands singes dans le monde.
Ces 1,4% de différence… S’ils sont nos plus proches parents, les chimpanzés ne partagent pour autant que 98,6% de leur ADN avec nous. Ce faible 1,4% de différence va néanmoins entraîner des variations physiologiques concomitantes avec une sensibilité et des réponses dissemblables à certaines pathologies. Néanmoins, faisant fi de ces considérations comme des questions éthiques, les laboratoires ont fait des primates et notamment des grands singes une matière première de choix.
Cancer ou SIDA, le chimpanzé n’est pas un bon modèle biologique Pour ces laboratoires, les chimpanzés constituent de très bons sujets d’études pour diverses pathologies humaines comme le cancer. Or, il s’avère, nous montre une étude* publiée récemment dans une revue scientifique, que les tumeurs sont très rares chez les grands singes et lorsqu’elles existent, elles sont profondément différentes d’un point de vue biologique des tumeurs humaines. Quant aux recherches sur le SIDA, il a été démontré que la réponse aux vaccins des chimpanzés ne pouvait en aucun cas prédire la réponse de l’organisme humain au même vaccin.
Des souffrances injustifiables et des bénéfices scientifiques inexistants Sur les 4046 articles publiés entre 1968 et 2008 traitants d’expérimentations faites sur les chimpanzés dans le cadre de la lutte contre le cancer, quasiment aucune n’a contribué à une avancée des recherches cliniques sur l’humain. L’interdiction d’utiliser des chimpanzés par les laboratoires ne nuira en aucun cas à la recherche sur ces maladies.
Un acharnement des Etats-Unis à faire souffrir inutilement des grands singes Néanmoins, près d’un millier de chimpanzés sont encore détenus aux Etats-Unis par des laboratoires. Les chimpanzés sont des êtres extrêmement sensibles et d’une grande intelligence. Ces souffrances qui provoquent notamment de graves troubles de stress post-traumatiques sont inadmissibles et injustifiables au regard de l’inutilité de ces expérimentations dans le domaine de la recherche médicale.
A quand un moratoire international ? Tandis que les expérimentations continuent aux Etats-Unis mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique, la révision de la législation européenne crée la polémique. Bien que les expériences sur les grands singes aient quasiment cessé au sein de l’Union Européenne depuis 2001, leur interdiction formelle est loin d’être acquise. Le projet de révision prévoit en effet que ces pratiques scandaleuses puissent continuer dans certains cas, notamment ceux liés à une « affection clinique invalidante ou potentiellement mortelle ». Par ailleurs, il ne faut pas oublier que 12 000 ‘petits’ singes (macaques, magots, ouistitis…) d’origine souvent douteuse sont utilisés chaque année dans des laboratoires européens et qu’il est urgent de réviser la directive 86 pour mettre enfin un terme à ces expérimentations cruelles sur tous les primates.
*Jarrod Bailey (2009): An Examination of Chimpanzee Use in Human Cancer Research, Alternatives To Laboratory Animals n°37, pages : 399–416.
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| | | vegan Grand sage
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| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 12:20 | |
| 20 JUILLET 2012
Sentience des animaux : Sensibilité et conscience des animaux sauvages .Qu’ils soient grands singes, éléphants ou même oiseaux, les animaux sauvages sont doués d’une intelligence restée longtemps méconnue. Chaque nouvelle découverte scientifique vient brouiller un peu plus la frontière factice que certains ont tenté de tracer entre les humains et le règne animal. Bientôt, il faudra accepter d’y faire face et remettre en question nos pratiques – souvent discutables – qui leurs causent tant de souffrance…
Une évasion réfléchie Une anecdote concernant les grands singes suggère cette conclusion : « Si l’on donne un tournevis à un chimpanzé, il le lancera à quelqu’un. Si l’on donne un tournevis à un gorille, il se grattera avec. Mais si l’on donne un tournevis à un orang-outan, il se libérera de sa cage. »
Dans un zoo australien, en mai 2009, une femelle orang-outan de 27 ans nommée Karta s’est évadée de son enclos en faisant preuve d’une ingéniosité remarquable. Karta a provoqué un court-circuit dans la clôture électrique en tordant les fils à l’aide d’un bâton, puis elle a entassé des débris et des branchages pour pouvoir grimper sur un mur de béton et de verre. Le zoo a été évacué et les gardiens, armés de fusils à cartouches anesthésiantes, se sont préparés à lui tirer dessus. Mais après avoir goûté à un moment de liberté, Karta a pris un air penaud, comme si elle savait qu’elle avait fait quelque chose de mal, et elle est retournée dans son enclos.
Pour le responsable du zoo, Paul Whitehead, l’évasion de Karta est la preuve de son intelligence : elle « a souvent essayé d’être plus maline [que nous] et elle a obligé de nombreux gardiens à effectuer des heures supplémentaires ». Il ajoute que son enclos aurait maintenant besoin d’être « élagué » !
La fabrication d’outils à l’état sauvage Les responsables des zoos s’efforcent de recréer au sein des enclos un habitat naturel et attrayant pour des animaux comme Karta. Mais il est difficile de satisfaire les besoins d’individus ayant des facultés cognitives aussi développées.
À Sumatra, les orangs-outans à l’état sauvage ont l’habitude d’utiliser des outils pour des raisons variées : ils cassent un rameau, en ôtent les brindilles sur toute sa longueur, en effilent l’extrémité et l’enfoncent dans les termitières pour en retirer le contenu. Ils se servent aussi de bâtons pour récolter du miel ou pour ôter les fibres rêches autour d’un fruit avant de le manger. Dans les zoos, on voit souvent les gorilles utiliser des outils, notamment des bâtons, pour atteindre ou récolter quelque chose. Ils s’en servent aussi comme armes. Ils mâchonnent des feuilles pour en faire des éponges et se servent de gros bâtons comme de barreaux d’échelle. Les chimpanzés se servent même d’armes quand ils chassent des petits mammifères.
La fabrication d’outils était autrefois considérée comme une caractéristique humaine. Mais plusieurs espèces fabriquent des outils, notamment les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Une étude publiée en mai 2009 dans les comptes-rendus de la revue de l’Académie nationale des Sciences américaine rend compte d’observations concernant quatre corbeaux freux maintenus en captivité à l’université de Cambridge. Ces corbeaux ont confectionné des crochets pour attraper des vers dans un tube. Ils ont aussi su choisir des cailloux ayant une taille adaptée pour passer à travers des tuyaux de diamètres variés et faire ainsi basculer une plate-forme libérant de la nourriture. L’auteur principal de cette étude, Christopher Bird, a déclaré : « Nous avons constaté qu’ils étaient capables de choisir parmi une diversité d’outils ceux qui étaient les plus appropriés et qu’ils faisaient preuve de souplesse dans les types d’outils utilisés (1). »
Alex Kacelnik, professeur d’écologie comportementale à l’université d’Oxford a mené des recherches sur l’utilisation des outils chez les corbeaux de Nouvelle-Calédonie. Selon lui, le fait que l’on observe ce type de comportement exceptionnel chez des oiseaux est révélateur. « Cela signifie que l’évolution peut inventer plus d’une fois des formes similaires d’intelligence poussée : ce n’est pas une chose réservée aux seuls primates ni aux seuls mammifères. »
Joie et peine Des études scientifiques ont également montré que les animaux éprouvaient des émotions, y compris celles auparavant considérées comme exclusivement humaines telles que la joie, l’amour et la peine. Joyce Poole, spécialiste des éléphants, a fait état d’une mère ayant perdu son nouveau-né : « En observant la façon dont Tonie veillait sur son nouveau-né mort, j’ai eu pour la première fois la conviction que les éléphants pleuraient. Je n’oublierai jamais l’expression de son visage, ses yeux, sa bouche, la position de ses oreilles et de sa tête et sa posture. Tout, en elle, indiquait le chagrin. »
Selon Poole, « il est difficile d’observer le comportement remarquable des éléphants » lors de retrouvailles en famille, d’une naissance ou d’un accouplement « sans imaginer qu’ils éprouvent des émotions très marquées qu’on ne saurait mieux qualifier qu’en utilisant les termes de joie, de bonheur, d’amour, d’amitié, d’exubérance, d’amusement, de plaisir, de compassion, de soulagement et de respect. »
En août 2008, le chagrin de Gana, une femelle gorille du zoo de Münster, en Allemagne, a tiré des larmes au public. Son fils âgé de trois mois, Claudio, est mort dans ses bras. Pendant des heures, Gana l’a porté, l’a bercé et lui a donné des petits coups, peut-être dans l’espoir de pouvoir redonner du mouvement à sa tête pendante et à ses bras ballants. Une Britannique a écrit ce commentaire en ligne : « D’une mère endeuillée à une autre : Gana, tu es dans mes pensées. Mon petit garçon est mort en juin dernier et c’est une chose qu’on ne pourrait souhaiter à aucune forme de vie. »
Comprendre un langage et s’en servir Des éléments probants indiquent que dans leur utilisation de symboles pour communiquer, les animaux montrent une réelle compréhension. Koko, une femelle gorille élevée en captivité, a appris des milliers de mots anglais. Elle a le niveau mental d’un enfant de trois ans. Koko a obtenu 70-95 à des tests de QI conçus pour les enfants humains et s’est montrée capable d’inventer de nouveaux signes pour dire par exemple « mordre », « chatouiller » ou « stéthoscope ». Elle est capable de dire quels sont les mots qui riment ensemble. Elle comprend l’ordre des mots lorsque cet ordre est indispensable à la compréhension de la phrase, et elle est capable de décrire ses propres émotions : un jour, ayant mordu quelqu’un, elle a semblé s’excuser en formant par signes les messages « mal mal » et « désolée mordre égratignure » (2) .
Alex, un perroquet gris du Gabon (3) auquel Irene Pepperberg a consacré ses travaux pendant trente ans, savait distinguer et utiliser des catégories de matériaux, des couleurs, des formes et des nombres. Quand on lui montrait deux nouveaux objets, il était capable d’indiquer lesquelles de leurs propriétés étaient semblables ou différentes (p.ex. la couleur, la forme, la matière). Selon Irene Pepperberg, les capacités émotionnelles d’un perroquet gris seraient celles d’un enfant humain de deux ans et demi, et ses capacités cognitives celles d’un enfant de cinq ans, un fait important à prendre en compte avant d’en acheter comme animal de compagnie car selon elle, « c’est comme acheter un petit enfant »…
La tromperie chez les animaux Le recours à la tromperie chez les animaux est la preuve qu’ils ont conscience d’eux-mêmes et du fait que les autres animaux puissent croire et avoir des intentions. Frans de Waal, professeur de psychologie à l’Université d’Emory à Atlanta, aux États-Unis, a décrit dans ses ouvrages Chimpanzee Politics et Good-Natured la façon dont les grands singes usaient de tromperie entre eux en changeant d’expression faciale, en faisant celui qui ne remarque rien quand un autre individu met leurs nerfs à l’épreuve en tentant de les intimider, ou en dissimulant une relation sexuelle à l’approche d’un mâle dominant. Les chimpanzés recourent aussi à la tromperie vis-à-vis d’un rival quand une agression n’a pas réussi, en simulant une attitude bienveillante, en faisant des gestes de conciliation puis en mordant leur victime avec férocité une fois qu’elle est à leur portée.
La moralité chez les animaux Les travaux de Frans de Waal ont aussi mis récemment en évidence le fait que certains animaux comprennent la notion d’équité. Après avoir réussi des tâches simples, des singes et des grands singes ont reçu des récompenses constituées de quantités de nourriture variées. Ils ont protesté avec force à chaque fois que d’autres étaient mieux récompensés qu’eux pour avoir réussi les mêmes tâches. À maintes reprises, les singes défavorisés ont boudé et ont refusé de participer plus longtemps aux expériences…
D’autres travaux ont mis en évidence des exemples de comportement altruiste chez les chimpanzés. Ces derniers sont capables d’aider des humains et de s’entraider spontanément, même en l’absence de toute récompense. D’autres travaux ont montré que les primates se souvenaient des individus qui les avaient bien traités et qu’ils s’efforçaient de le leur rendre.
« Je n’affirme pas que les primates non humains sont de
s êtres moraux, explique De Waal, mais on a suffisamment de preuves que d’autres espèces que la nôtre adhèrent à des règles sociales pour pouvoir admettre que certains éléments constitutifs de la moralité humaine sont présents chez eux.
Des êtres sensibles dont l’exploitation par les humains pose un problème Le fait que la science nous apporte sans cesse de nouvelles informations sur les espèces non humaines devrait être lourd de conséquences sur la manière dont les humains les traitent. Peut-on garder ces espèces – des êtres sensibles qui pensent, qui sentent et qui, dans une plus ou moins large mesure, ont des émotions semblables aux nôtres – en captivité dans des zoos et dans des laboratoires ?
Comme l’explique Eleonor Boyle dans une étude sur les neurosciences et la sensibilité des animaux publiée en 2009, « paradoxalement, un certain nombre de travaux démontrant que les animaux sont sensibles et conscients ont été réalisés en utilisant des animaux en captivité, entre autres des primates. Les résultats de ces travaux soulèvent des questions concernant l’exploitation des animaux par les humains, dans la recherche comme dans d’autres domaines tels que l’agriculture. Les conclusions auxquelles on parvient suggèrent le besoin de trouver des méthodes scientifiques qui ne soient pas autant dépendantes de l’utilisation de sujets animaux et soulignent la nécessité d’une attention accrue à la sensibilité des animaux (4) . »
AGIR Pour nous aider à alerter le public quant au sort des animaux et initier un changement de comportement à leur égard, vous pouvez commander et diffuser autour de vous nos cartes sur la Sentience des animaux.
(1) Voir la vidéo à l’adresse: http://www.admin.cam.ac.uk/news/dp/2009052603
(2) Voir : www.koko.org
(3) Alex est mort en 2007, à l’âge de 31 ans. www.alexfoundation.org
(4) Boyle, E. (2009) Neuroscience and Animal Sentience www.animalsentience.com
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1/ Comprendre la sentience des animaux
2/ La sentience des animaux : des invertébrés aux vertébrés
3/ La sentience des animaux de ferme
4/ La sentience des animaux sauvages | |
| | | vegan Grand sage
Nombre de messages : 1483 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 12:21 | |
| 15 JUILLET 2012
Conscience de la mort prouvée chez les grands singes : un pas de plus vers l’abolition des expériences ? .Deux études scientifiques sur la perception de la mort par les chimpanzés ont été publiées le 26 avril dernier dans la revue « Current biology ». Une preuve de plus de la grande sensibilité de ces animaux qui vient s’ajouter aux arguments pour la fin de leur exploitation dans les laboratoires.
Les études Deux études, l’une portant sur le décès d’une vieille femelle d’un groupe de chimpanzés en captivité dans un zoo écossais, l’autre sur le décès chez des jeunes d’un groupe en milieu naturel dans la forêt guinéenne, tendent vers la même conclusion : les chimpanzés ont une perception de la mort beaucoup plus développée qu’on ne le soupçonnait.
Des comportements flagrants Les vidéos enregistrées pour les besoins de l’étude de l’université de Stirling montrent que les membres du groupe de chimpanzés du zoo ont accompagné la vieille femelle au cours de ces derniers jours de vie en lui adressant des soins particuliers. L’autre étude, menée par l’université d’Oxford en Guinée, a quant à elle démontré le mécanisme de prise de conscience chez des femelles ayant perdu leur bébé suite à une maladie. Elles ont continué à s’occuper de leur jeune durant quelques semaines après leur mort ; temps nécessaire selon les scientifiques pour réaliser le décès…
Une preuve de plus Ces résultats prouvent une fois de plus que les 98.6% d’ADN que l’homme partage avec cette espèce incluent les émotions ressenties lors d’événements traumatisants. Ces similitudes rendent leur souffrance encore plus injustifiable. C’est un argument supplémentaire pour mettre un terme à l’horreur que ces grands singes subissent lors des expérimentations invasives qui leur sont infligées leur vie durant dans les laboratoires de recherche.
L’utilisation de singes Si en Europe, les grands singes ne sont officiellement plus utilisés pour la recherche, un millier de chimpanzés sont toujours esclaves de la science aux Etats-Unis. Ils ne représentent cependant qu’une fraction des 100 000 singes et grands singes utilisés chaque année dans le monde pour la recherche…
Rien ne justifie cette souffrance Si notre proximité avec ces grands singes suffit à elle seule à justifier l’arrêt de leur utilisation comme matériel de laboratoire, d’autres éléments continuent d’étayer ce combat ; notamment l’absence de résultats valables dans les recherches menées contre le SIDA ou le cancer sur les grands singes. C’est d’ailleurs ce manque de résultats qui a poussé le laboratoire Baxter à mettre en retraite, en 2002, ses 40 chimpanzés esclaves dans une réserve zoologique où ils passeront le reste de leur vie.
Législation européenne En Europe, une seule loi concerne la protection de ces animaux : c’est la directive 86/609. En juin 2010, le conseil des ministres se prononcera pour révéler la version révisée de cette directive. En 2007, la majorité des députés européens avaient signé en faveur de l’abandon graduel des primates dans la recherche. One Voice, au sein de la coalition européenne, continue son combat en ce sens.
One Voice vient de signer la pétition en faveur de la nouvelle campagne de NEAVS (New England Anti Vivisection Society). Cette campagne a pour but d’obtenir la fin des expérimentations sur les 1000 chimpanzés encore détenus dans les laboratoires de recherche américains. Certains de ces singes y subissent des souffrances depuis plus de 30, voire 50 ans ! Le succès de cette pétition pourrait représenter un poids dans la balance lors du prochain vote de la loi de protection des grands singes, qui doit prochainement être présentée au congrès américain. | |
| | | vegan Grand sage
Nombre de messages : 1483 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 13:04 | |
| 20 juin 2012
Les animaux familiers matières premières de laboratoire .Alors qu’ils sont près de 20 millions à partager nos foyers, les chiens et les chats sont également une matière première prisée des laboratoires. Conditions de vie déplorables, transports éprouvants, violences, enfermement, manque de soins… One Voice dénonce des souffrances et des morts indignes de l’humanité et de l’histoire qui nous lie à ces compagnons de longue date.
Empoisonnement, mutilation, brûlure, électrocution, privation de nourriture ou d’eau, gavage, mise en situation de détresse, manque de soins, abandon, mort… selon votre qualité -particulier ou chercheur- ces actes de barbaries sont soit passibles de condamnations pénales, soit tout à fait justifiés, voire encouragés au nom du progrès scientifique. « Deux poids, deux mesures » que One Voice dénoncent au nom de la responsabilité envers ces animaux qui, depuis des siècles, partagent la vie des humains.
Situation schizophrénique En 2006, 42,7% des foyers français ont choisi la compagnie des chiens ou des chats. Ils sont ainsi, 8,8 millions de chiens et 9,7 millions de chats, plaçant la France au 4e rang mondial pour la possession de félins et au 5e pour celle des canidés. Selon des études très sérieuses, il est avéré que leur présence aide à vivre et à guérir. En plus de rompre la solitude des esseulés, de servir de lien social, l’animal aurait aussi des vertus thérapeutiques. Le seul fait de le caresser entraîne, par exemple, une baisse de la tension artérielle. L’homme et son compagnon à quatre pattes ont évolué ensemble au cours des millénaires. Chats et chiens ont acquis un tel niveau de domestication qu’ils font partie intégrante du foyer. Même si tous nos animaux familiers n’y sont pas traités avec le respect qui leur est dû, comment peut-on accepter les traitements, légalisés et financés par nos impôts, qui leur sont infligés dans les laboratoires ?
Souffrance et morts injustifiables La fourniture de chiens et chats aux laboratoires entraîne inévitablement souffrance et morts injustifiables que One Voice dénonce par ses actions. Information, en s’appuyant sur des enquêtes d’investigation sur les conditions d’élevage et de détention non respectueuses de la loi ; pétitions et interventions sur le terrain pour le sauvetage d’animaux, pour empêcher l’ouverture de nouveaux centres d’élevage ou réclamer la fermeture de centres indignes sont quelques-unes d’entre elles.
Conditions d’hébergement et traitements dramatiques La directive européenne est très précise sur les conditions d’élevage et d’expérimentation sur les chiens et chats. Toutefois le manque de transparence, notamment concernant l’utilisation des anesthésiants et analgésiques, le déficit d’informations, le rappel à l’ordre de la Commission européenne pour manquements graves de la France, le secret dans lequel se drapent fournisseurs et laboratoires… nous portent à croire que, dans ces activités à but lucratif, les conditions essentielles du bien-être des animaux sont loin d’être mises en application. Pour preuves, les rapports réalisés par nos enquêteurs infiltrés qui ont constaté, entre autres, que des animaliers utilisaient le Karcher pour calmer les chiens lors d’une sortie pour nettoyer leur cage, ou qu’une petite chatte avait passé trois jours dans une gare en transit vers le laboratoire. Lors du sauvetage de quatre chiennes, que One Voice a réussi à acheter dans un centre d’élevage spécialisé, ou lors de la libération de 9 beagles, l’état des animaux a permis de prendre la mesure de l’horreur : cages sur sol humide, à même les cailloux, isolement alors que le Beagle a besoin de relations sociales, sous alimentation, plaies diverses, terreur devant les autres chiens et les humains, panique à l’approche d’une caresse… Il est vrai qu’en France, il est interdit aux employés des centres d’élevage de chiens de les caresser. À ces souffrances psychologiques et physiques déjà considérables, il faut ajouter les traitements qu’ils subissent au cours des tests où, parfois, le sadisme de certains employés ne fait qu’aggraver une situation déjà dramatique.
Une position moralement critiquable Le fait que les maladies soient induites de façon artificielle et les différences qui existent entre les espèces compromettent pourtant, selon de nombreux scientifiques, la valeur pour l’être humain des résultats obtenus par ce type d’expériences. L’aspirine, par exemple, provoque des problèmes de grossesse chez les chattes. Tandis que l’Europe a considérablement diminué le nombre d’expériences sur les chiens et les chats et prône le développement de méthodes substitutives, la France se maintient dans une position moralement critiquable. L’hexagone se place en effet au premier rang du nombre de chats utilisés et au second pour les chiens. Et cela, en dépit de la désapprobation d’une grande majorité de ses citoyens : 72 % des Français sont contre l’expérimentation sur chiens et chats (sondage Ipsos/One Voice – Février 2003).
72 % des Français sont contre l’expérimentation sur chiens et chats (sondage Ipsos/One Voice – Février 2003).
Domaines de recherche sur chiens et chats En 2004, 1 313 chats et 5 539 chiens ont été utilisés en France à des fins expérimentales (cf. Rapport statistique du Ministère de l’Education supérieure et de la Recherche). Ce sont surtout les Beagles, pour leur douceur et leur taille appropriée aux manipulations, ainsi que les Labrador et Golden Retriever (les chiens préférés des Français) qui sont utilisés pour la vivisection. Les chats sont principalement utilisés dans la recherche et le développement pour les produits et les applications pharmaceutiques, dentaires et vétérinaires, tout comme les chiens, qui sont toutefois plus largement employés dans les tests de toxicité et d’innocuité des produits. Les domaines de recherche sur les chats concernent le sommeil, le cerveau et le comportement, l’équilibre et la vision. Pour les chiens : tests de médicaments, digestion, cœur et système sanguin.
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Pour soutenir le combat de One Voice pour l’abolition de l’expérimentation animale, vous pouvez faire un don. Merci, sincèrement.
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| | | vegan Grand sage
Nombre de messages : 1483 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Jeu 26 Juil - 13:20 | |
| 29 juin 2012
L'expérimentation en chiffres
Une certaine opacité recouvre la transparence, en matière de chiffres sur l'expérimentation animale. Le ministère de la Recherche est tenu, par la loi, de rendre public le nombre d'animaux utilisés à des fins d'expérimentation animale. Force est de constater que son site Internet est d'une remarquable discrétion sur le sujet...
Cependant, voici les chiffres issus de l'enquête portant sur 2001 (dernières statistiques publiées à ce jour).
Total : 2.212.294 vertébrés.
Souris : 1.370.293
Rats : 471.204
Cobayes : 59.184.
Hamsters: 20.527
Autres rongeurs : 3572
Lapins : 53.545
Chats : 1383
Chiens : 5516
Furets : 619
Le ministère met en avant une baisse de 4% par rapport à la précédente enquête portant sur l'année 1999. Plus de plus de 40% des chiens et des chats sont issus d'élevages extérieurs à l'Union européenne.
Par ailleurs, les chiffres officiels indiquent que seuls 2591 animaux (1911 rongeurs et 680 lapins) ont été utilisés pour des tests cosmétiques. Cela paraît montrer que cette forme d'expérimentation est finalement peu consommatrice de vie animale. Seulement, les statistiques sont partielles. En effet, les laboratoires jouent sur les mots. Ils n'indiquent que les animaux employés pour les produits finis cosmétiques. Mais lorsqu'il s'agit de travaux sur les produits chimiques de base, qui peuvent se retrouver dans des produits de beauté, mais aussi ailleurs, dans des peintures, par exemple, les animaux ne rentrent plus dans les statistiques "cosmétiques".
Le temps passe, mais rien ne change.
Ce texte date de 2000. Il détaille les flous et approximations qui entourent les statistiques sur l'expérimentation animale. Malheureusement, depuis, rien n'a changé.
Pas trop mal, mais largement insuffisant et surtout? incomplet.
Il s'agit de chiffres "officiels" : nous pensons qu'il y a des chiffres réels, plus élevés, pour plusieurs raisons. Le secrétariat d'État à la Recherche confirme ? avec honnêteté intellectuelle ? que des centaines de milliers d'animaux meurent en plus, sans se trouver comptabilisés. Ainsi les euthanasies réalisées "humainement" (entendez par là avec un minimum de souffrances) pour la recherche, chiffre non exigé au niveau européen, ont quand même été dénombrées en 1997 : 325 894! Qu'il faut donc ajouter à 2 609 317 expérimentations, soit environ trois millions de morts officiels au total.
Ce total est-il "la totalité" ?
Nous sommes sûrs que non. Les animaux transgéniques sont de plus en plus nombreux, mais c'est sans commune mesure avec ceux sacrifiés dans ce domaine parce que ce sont des "ratés". Parfois moins de 5% sont génétiquement "réussis", et il faut éliminer tous les autres pour lesquels la manipulation n'a pas marché, à tel point que les scientifiques eux-mêmes protestent tellement ils doivent abattre !
Si tous atteignent les poubelles ou le crématoire, beaucoup n'atteignent pas les statistiques. Nous pensons donc que personne ne dispose vraiment des chiffres réels de cette hécatombe. Des laboratoires qui ne donneraient pas tous les bons chiffres ? Le secrétariat d'État à la Recherche reconnaît que certains "se trompent", mais n'évoque pas de tricheries.
En revanche, il ne parle pas non plus d'un manque dont nous savons la réalité, mais sans pouvoir l'apprécier plus précisément à l'heure actuelle : certains labos ne répondent même pas ! Leurs chiffres ne risquent donc pas de se retrouver dans les statistiques?
Ainsi on trouve cette phrase doublement instructive dans les commentaires introductifs des statistiques 1990 : " L'étude exhaustive de cette discordance a permis de mettre en évidence que 20 laboratoires importants sur l'ensemble des 665 répondants ont mal compris la façon de remplir le tableau 3. "
Un, cela prouve que les scientifiques ne comprennent pas tout, mais on le savait déjà ! Deux, il n'y a que "665 répondants" (dont 115 labos privés et 550 labos publics et parapublics, donnée qui disparaît, hélas!, dans les enquêtes suivantes!) alors qu'en 1991, et sans augmentation brutale de leur nombre, l'État indique l'existence de 1073 laboratoires d'expérimentation animale. Cela représente donc environ 408 labos ? presque 40%! ? qui ne se donnent pas la peine de répondre au questionnaire ministériel cette année-là. Dans ces conditions, bonjour la valeur des chiffres ! Pourtant, quand on regarde le nombre à l'unité près (3645708 très précisément!), ça fait sérieux ? et c'est fait pour faire sérieux ! Mais c'est de la poudre aux yeux. Ce point astucieusement passé sous silence prouve clairement que les conditions de la confiance ne sont pas remplies, et que nous travaillons ? tout comme l'Union européenne à qui on adresse les statistiques! ? sur des bases fausses, voire faussées. À la suite d'appréciations complexes, le chiffre réel actuel semble donc être d'un peu plus de 3,5 millions d'animaux périssant chaque année en France à cause de l'expérimentation animale, voire peut-être même 4 millions. Ce qui explique notre évaluation d'un peu plus de 9600 animaux mourant chaque jour. Bien sûr, il faut faire les mêmes calculs pour estimer la réalité passée. Ainsi nous considérons qu'en 1990, le chiffre officiel de 3,6 millions correspondait à un chiffre réel de 5 millions au moins
Manque de précisions
Par ailleurs, un entretien avec Guy Mahouy, haut fonctionnaire de la recherche, chargé de mission signataire de toutes ces enquêtes et partisan du modèle animal, nous l'a confirmé, les chiffres ne disent pas tout. Combien de vieux tests démodés et douloureux dits "DL50" (dose léthale 50, qui a été abandonné dépuis) ? Combien de cruels tests de Draize (où on met des produits chimiques dans les yeux d'animaux conscients et immobilisés) ? Ce n'est pas dit, ou noyé dans la masse. Et surtout, combien d'animaux transgéniques dans tout ça ? Les responsables ne le savent pas eux-mêmes, en dépit de la spécificité et de l'importance de ce domaine. Ils parlent de modifier les questionnaires pour en avoir bientôt une idée ? mieux vaut tard que jamais. Au Royaume-Uni, les chiffres sont disponibles, mais pas en France. Combien de rongeurs utilisés pour produire des anticorps monoclonaux ? Mystère : nous avançons une estimation de 100 000 annuellement (par comparaison avec des pays étrangers), mais M. Mahouy nous avoue qu'il n'en sait rien. Sont-ils bien pris en compte dans les statistiques puisqu'il s'agit d'une production (très douloureuse) d'anticorps, mais pas d'une expérience à proprement parler ? Ce serait en fait logique, mais le doute plane. Et de nombreuses questions auraient la même réponse, ou plutôt la même absence de réponse?
Quels animaux ?
Compte tenu des réserves précédentes, la lisibilité est meilleure ici, car l'Union européenne l'exige. Voici les chiffres 1997 : souris, 1787 199 ; rats, 432738 ; cobayes, 102 208 ; hamsters, 19342 ; autres rongeurs , 6 142 ; lapins, 63 627 ; chats, 1990; chiens, 4290 ; furets, 82 ; autres carnivores, 183 ; chevaux, ânes et leurs croisements, 839 ; porcs, 11259 ; caprins (chèvres), 776 ; ovins (moutons), 3541 ; bovins, 1636 ; prosimiens (lémurs), 82 ; cébidés (singes du Nouveau Monde), 88 ; cercopithécidés (singes de l'Ancien Monde, du genre macaque notamment), 2452 ; singes anthropoïdes,0 ; autres mammifères, 67 ; cailles, 1907 ; autres oiseaux, 65 745 ; reptiles, 48; amphibiens, 14403 ; poissons, 88573. D'où le total cité plus haut : 2609317 sacrifices.
Plusieurs remarques s'imposent. L'Administration est toujours heureuse de pouvoir dire qu'environ 90% des animaux utilisés sont des rongeurs ? c'est si peu médiatique, les souris ! Par ailleurs : "L'étude comparative entre les résultats de l'enquête menée en 1990 et celle de 1997 fait apparaître les éléments suivants : ? Le nombre total d'animaux utilisés, toutes espèces confondues, a diminué de près de 30% (-28,4%) ? On notera une réduction importante du nombre de chiens (-44,4%) et de chats (-29,1%). Parmi ceux-ci, beaucoup servent dans le cadre de la production et du contrôle de qualité en médecine vétérinaire. "
Voilà des animaux médiatiques ! Et c'est pour ça qu'on prend 1990 comme année de référence. Il est plus impressionnant d'annoncer 30% de baisse, qui permet d'occulter une donnée pour les chats : le nombre des "sacrifices" remonte ! En effet, s'il y en a eu 4 535 en 1984 et 2 808 en 1990, il était tombé à 1140 en 1993. La pente était bonne avant ce rebond inquiétant à presque 2000 individus en 1997 ? mais quelqu'un qui ne se penche pas en détail sur les chiffres ne voit pas que la tendance s'est inversée pour les pauvres minets.
Les chiens sont passés de 10531 en 1984 à 7221 en 1990, puis à 4965 en 1993, et donc 4290 en 1997. Chiffres officiels auxquels nous ne croyons pas. Nous connaissons ainsi deux labos, parmi les plus gros sans doute, qui feraient plus du quart de ce chiffre à eux deux ! Il s'agit de Pfizer (notamment fabriquant du Viagra) à Amboise (600 chiens par an) et du Centre international de toxicologie près d'Évreux (environ 500 chiens). Par ailleurs, One Voice maintient qu'une large partie des chiens et chats volés en France arrive frauduleusement dans certains labos (publics ou privés) qui ne les déclarent évidemment pas. Quant au fait qu'une partie de ces expérimentations serve à des études vétérinaires, vous connaissez la position de One Voice sur ce dernier point : les animaux ne ressentent pas vraiment la différence. De la bouche de M. Mahouy, plus de 50% des chiens et des chats sont sacrifiés par ou pour des firmes vétérinaires.
Public et privé
Environ un laboratoire répondant sur quatre (23% des "répondants" - mais pas forcément de la totalité !) est du domaine privé (dont 63% de sociétés commerciales, 8% d'associations et 29% définis comme "autres"). Un peu plus de trois sur quatre (77%) sont du domaine public et para-public (dont 34% d'universités, 19% d'INSERM, 10% d'INRA (Institut national de la recherche agronomique), 2% du CNEVA (Centre national d'études vétérinaires et agro-alimentaires), 16% de CNRS, 3% de CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et 16% d'autres. Mais il est intéressant de noter l'inversion des chiffres en ce qui concerne les animaux "utilisés" : là, c'est le privé qui arrive largement en tête (1 972 028 ? environ les trois quarts!) alors que le public n'utilise "que" 637 289 animaux, en 1997. Donc, le secteur privé a moins d'établissements, mais plus gros ou plus gourmands en cobayes de tous types.
Balayer le "modèle animal"
"Passable ; peut très nettement mieux faire!" Chiffres officiels ou réels, environ moitié moins en quinze ans, c'est bien une pente descendante, mais qui n'est pas encore assez raide. Certes, les données vont globalement dans le bon sens, mais One Voice est abolitionniste ? pour des raisons éthiques et pour des raisons scientifiques car l'animal n'est pas un bon modèle de laboratoire et les humains finissent par payer la note avec leur santé. C'est pourquoi, en tant que plus importante association antivivisectionniste de France, One Voice continuera son action jusqu'à la disparition totale de l'expérimentation animale. Les progrès de la science ? que nous ne rejettons pas en bloc! ? vont balayer le déplorable "modèle animal" dans le demi-siècle qui vient. Mais nous pouvons grandement accélérer le mouvement, et donc éviter à des millions d'animaux la souffrance et la mort.
Source : One Voice | |
| | | vegan Grand sage
Nombre de messages : 1483 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Ven 27 Juil - 11:35 | |
| 26 juin 2012
http://www.defense-animaux.ch/refuge/ | |
| | | vegan Grand sage
Nombre de messages : 1483 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: TESTS SUR LES ANIMAUX Sam 28 Juil - 2:02 | |
| Adversaires de l'expérimentation animale
Les modèles animaux des maladies n'ont qu'une valeur informative limitée pour l'être humain. L'homme et la souris sont certes similaires, mais ils ne sont pas identiques. Il n'est souvent pas possible de détenir les animaux dans les animaleries et dans le cadre des essais eux-mêmes dans des conditions spécifiques de l'espèce. Les animaux développent alors stress et troubles du comportement. Pour obtenir un à deux animaux transgéniques, il faut disposer de cent animaux de laboratoire, qui sont ensuite « éliminés ». La manie du secret : en raison des intérêts liés à la recherche, les expériences sur animaux sont soumises à la pratique du secret.
Une grande partie des expériences sur animaux est menée avec des souris et des rats.
Qu'est-ce qu'une expérience sur animaux ? Selon l'Ordonnance sur la protection des animaux, toutes les expériences comportant un animal ne sont pas considérées comme une expérience sur animaux. Le champ d'application de cette ordonnance s'étend à tous les vertébrés, aux décapodes et aux céphalopodes. Une expérience avec un ver de terre ou une mouche du vinaigre n'est donc pas une expérience sur animaux.
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