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 Viande

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 6 Fév - 12:51

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 6 Fév - 12:52

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeJeu 21 Fév - 10:11

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeVen 5 Avr - 11:56

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeLun 22 Avr - 10:27

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeLun 22 Avr - 10:28

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 24 Avr - 11:17

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeJeu 30 Mai - 14:30

http://www.meat-abolition.org/fr/smav
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 17 Juil - 13:16

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 17 Juil - 13:17

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 17 Juil - 13:18

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 24 Juil - 10:15

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMar 27 Aoû - 14:03

http://www.viande.info/elevage-viande-animaux
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMar 27 Aoû - 16:03

10 juin 2013

Tous les ans, des animaux innocents sont tués juste pour que les gens puissent les manger. Ces animaux ont aussi des sentiments comme les humains. Ils ont des émotions aussi, ils souhaitent juste vivre une pleine vie et ils méritent l'amour, le soin et la compassion également.
Il faut que les gens se rendent compte qu'ils ne doivent pas forcément manger de la viande pour survivre, ce qui est une évidence. Des vaches et d'autres animaux n'ont rien fait pour mériter un tel traitement brutal ! Quiconque qui s'inquiète et aime les animaux signe cette pétition. Aidez à sauver toutes ces créatures merveilleuses de l'abattage. Les gens ont besoin d'apprendre que la viande n'est pas nécessaire pour rester en bonne santé. Si nous étions conçus pour manger de la viande, un dieu nous aurait donné des dents pointues et des griffes !!Parlez pour ces créatures innocentes. Laissez les vivre pleinement des vies paisibles !

Signez cette pétition :

http://www.thepetitionsite.com/2/convince-people-that-they-don39t-need-to-eat-meat-to-survive-meat-is-murder-it39s-also-unhealthy

j'ai signé aussi mais je me sens coupable de n'etre pas encore vegetarien.Hindouïstes qui ont assisté visuellement via les médias aux massacres de troupeaux en occident, notamment lors des épidémies de vaches folles

Pour être là-bas lors de ces évènements,j'étais autant bouleversée qu'eux


Dernière édition par végétalienne-13 le Lun 16 Sep - 18:22, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMar 27 Aoû - 16:11

10 juin 2013

https://www.facebook.com/groups/133030650238513/?ref=ts&fref=ts

https://www.facebook.com/groups/vegetalisme.monde/?fref=ts
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeDim 8 Sep - 8:58

15 avril 2013

Selon Aymeric Caron, "l’homme n’est pas vraiment omnivore"

Le reporter Aymeric Caron, végétarien convaincu, pense que nos habitudes alimentaires vont changer. Il vient de publier un manifeste en faveur du végétarisme intitulé "No steak" chez Fayard.

Que vous inspirent les scandales liés à la viande ?

Cela ne m’étonne pas. Des scandales, il y en aura d’autres car le système industriel est ainsi fait, que le but est de gagner un maximum d’argent, de sans cesse diminuer les coûts de production. Et comme en France, entre 80 % et 90 % des animaux que nous consommons proviennent d’élevages industriels, nous aurons d’autres affaires sanitaires. D’autant que l’UE vient d’autoriser à nouveau les farines animales pour les poissons et pour les volailles en 2014. Visiblement, l’homme n’apprend rien, et il y a une impuissance des politiques. Ce qui est sûr, c’est que ces scandales ont un effet en profondeur sur l’opinion. Des effets durables. Après chaque scandale, on assiste à une baisse de la consommation de produits carnés. Elle remonte toujours après, mais ne retrouve jamais son niveau d’origine. En France, comme dans tous les pays occidentaux, le nombre de flexitariens, c’est-à-dire ceux qui observent des périodes de végétarisme, ne cesse d’augmenter.

Vous dites qu’un jour, nous ne mangerons plus de viande… Est-ce une prédiction ou un souhait ?

J’en suis convaincu. Nous cesserons bientôt de tuer des êtres vivants - 60 milliards d’animaux chaque année - pour nous nourrir. Il y a à cela des raisons sanitaires, l’épuisement des sols, l’utilisation abusive des ressources en eau, la pollution des nappes phréatiques, le réchauffement climatique. En outre, l’élevage nécessite d’énormes surfaces agricoles, les trois-quarts de notre planète y sont consacrés. On ne peut plus gagner de terres arables. Nous sommes 7 milliards sur Terre, nous serons 9 milliards en 2050… Nous cesserons donc de manger de la viande parce que la planète nous y oblige. Dans un premier temps, nous verrons une diminution globale de la consommation de viande. Les causes en sont mécaniques. Mais ce seront les raisons éthiques qui nous feront basculer plus tard dans le végétarisme.

Mais l’homme n’est-il pas omnivore par essence ?

Il a été omnivore, c’est vrai, à une période de son histoire, mais les premiers hommes ne mangeaient pas de viande. En fait, l’homme n’est pas vraiment omnivore dans la mesure où il ne peut pas manger de tout. Il y a des animaux et des végétaux qui l’empoisonnent.

Comment votre discours pourrait-il être entendu dans un pays d’élevage comme la France ?

C’est vrai qu’il est probablement plus dur d’y faire bouger les mentalités que dans les pays anglo-saxons. Il y a en France une longue histoire liée à notre culture et à notre tradition d’élevage. Les politiques n’ont jamais rien fait pour promouvoir les protéines végétales. La viande est obligatoire dans les cantines scolaires, il n’y a pas de menu végétarien, contrairement aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Canada…

Selon vous, la France aurait vingt ans de retard en matière de végétarisme…

En France, on compte près de deux millions de végétariens, soit entre 1,5 et 3 % de la population alors qu’ils sont 13 à 14 % en Grande-Bretagne, 10 % en Allemagne, 10 % en Suisse et 40 % en Inde. Mais il est plus facile d’être végétarien en France aujourd’hui qu’il y a trente ans.

No Steak, Aymeric Caron, éditions Fayard, 19 €, 340 P.

Sondage
Seriez-vous aussi tentés de devenir végétarien ?
Oui
39.9 %
Non
58 %
Sans opinion
2.1 %

florianne32 le 28/05/2013
article génial ENFIN une personne censée sur cette terre! mon meilleur ami est médecin, végétalien c'est lui qui m'a convaincu de renoncer à la viande et au lait qui empoisonnait mon corps chaque jour!!!!je suis choquée de voir autant de mauvaises critiques à son encontre, dès que l'on touche au sacré saint de la viande alors là les français se révolte, alors que ceux qui critiquent ne connaissent en rien le végétarisme!donc vous parlez sans savoir!la différence c'est que lui il sait de quoi il parle, et il est ouvert, la majorité des végétariens,végétaliens ont été omnivores et souvent ont renoncer à ce type de diète pour raison éthique et pour raison de santé donc ils savent de quoi ils parlent vu qu'ils ont fait également l'expérience du régime omnivore!Par pitié avant de critiquer informez-vous, si pour vous le fait que la viande et le lait sont issus d'animaux torturés, que cela provoque l'épuisement des ressources de notre planète, nuit à notre santé et bien c'est que vous n'avez soit aucune conscience soit que vous êtes trop paresseux pour vous remettre en question et changer lisez ceci: http:// www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs

afterparty le 16/04/2013
les nitrates agricoles sont à l’origine des marées vertes.

je m'inscris en faux : indifférent à la viande (surtout rouge) au début, aujourd'hui cette vue du sang me dégoûte: c'est une affirmation totalement gratuite que vous exprimez-là

Je mange rarement de la viande......parce qu elle est chère que ce n est pas bon pour la santé d en manger trop et que je préfère manger une fois ou 2 par semaine une petite portion de viande de qualité. Le problème de la viande vient pour beaucoup de la consommation de pays qui autrefois ne consommaient pas ces produits....En Inde par exemple ou je vais souvent le régime des Indiens a beaucoup changé......Entre le poulet de batterie et les crevettes d élevage....Maintenant c est normal nous avons voulu imposer notre mode de consommation partout sur la planète......On va leur réapprendre le végétarisme ? Ce serait comique si ce n était pas si grave

Je suis juste fatigué des réactions agressifs de certains mangeurs de viande qui se sentent toujours mis en cause par la simple présence d'un végétarien
Je suis néanmoins convaincu que l'homme mange beaucoup trop de viande et que cela cause de sérieux problèmes à l'environnement. Je mange moi même beaucoup de viande (temporairement) pour redevenir dans quelques mois le végétarien que j'ai été pendant 35 ans. Ce qui serait nécessaire c'est qu'on se penche sérieusement sur tous les problèmes causés par notre société consommatrice qui galope au pas dicté par quelques-uns. Comment peut-on joindre nos forces sans s'opposer les uns aux autres?

florianne32 le 28/05/2013, 16h00
c'est ce qu'on appelle la "veggyphobie" ils critiquent ce qu'ils ne connaissent et comprennent pas, en général c'est parce qu'ils n'aiment pas voir que des gens ont une conscience et eux ne font rien pour changer les choses de manière durable et positive!les "fous" qui osaient dire que la terre était ronde à une certaine époque était tués, alors que plusieurs années plus tard ils ont constaté qu'elle était bien ronde, c'est comme ça, dès que l'on sort de la "norme" on est jugé, diffamé.mais pour ma part vu la bassesse des gens et leur ignorance ça ne m'atteint pas et moi je peux me regarder le soir dans une glace je sais que ce que je mange n'aura pas provoquer la mort d'un être vivant

loupare le 16/04/2013, 15h49
Pourquoi mangez-vous beaucoup de viande en ce moment, alors que vous vous dites végétarien ? C n'importe quoi..

tpaulbab le 16/04/2013, 09h35
A la suite d'un gros problème de santé, je me suis mise au végétarisme depuis quelques années. Mon médecin n'en revient pas, je ne me suis jamais aussi bien sentie. Et le résultat de mes analyses est surprenant : RAS. Moi qui croyait que la cuisine végé était triste et sans saveur, après m'y être intéressée elle est, au contraire, pleine de goût, il suffit de faire marcher son imagination et vous réussissez des plats dignes d'un grand chef. Le végétarien n'est pas un escargot, il ne mange pas que de la salade.le net regorge de sites où l'on peut trouver de multiples recettes très savoureuses. Au début ce n'est pas très facile, passez de l'omni au végé, il y à parfois des "rechutes", mais on y vient très vite lorsque l'on découvre des tas de plats délicieux à préparer, on peut s'amuser à inventer de nouveaux mets excellents.
Je me suis aussi documentée sur l'industrie de la viande et ce que j'y ai découvert est EPOUVANTABLE. Ce n'est plus l'élevage de grand-papa où l'on prenait encore grand soin de l'animal avant de le tuer. Là encore il faut se renseigner sur les conditions d'élevage et d'abattage qui sont tout simplement abominables. Je n'ai de leçon à donner à personne, ni à convaincre qui que ce soit, chacun est libre de ses choix et je respecte le choix de chacun, mais force est de constater que si nous voulons laisser à nos enfants, petits-enfants et arrière petits enfants une planète en bonne santé (mais je crains qu'il ne soit déjà ...

tpaulbab
A la suite d'un gros problème de santé, je me suis mise au végétarisme depuis quelques années. Mon médecin n'en revient pas, je ne me suis jamais aussi bien sentie. Et le résultat de mes analyses est surprenant : RAS. Moi qui croyait que la cuisine végé était triste et sans saveur, après m'y être intéressée elle est, au contraire, pleine de goût, il suffit de faire marcher son imagination et vous réussissez des plats dignes d'un grand chef. Le végétarien n'est pas un escargot, il ne mange pas que de la salade....(sourires) le net regorge de sites où l'on peut trouver de multiples recettes très savoureuses. Au début ce n'est pas très facile, j'en conviens, passez de l'omni au végé, il y à parfois des "rechutes", mais on y vient très vite lorsque l'on découvre des tas de plats délicieux à préparer, on peut s'amuser à inventer de nouveaux mets excellents.
Je me suis aussi documentée sur l'industrie de la viande et ce que j'y ai découvert est EPOUVANTABLE. Ce n'est plus l'élevage de grand-papa où l'on prenait encore grand soin de l'animal avant de le tuer. Là encore il faut se renseigner sur les conditions d'élevage et d'abattage qui sont tout simplement abominables. Je n'ai de leçon à donner à personne, ni à convaincre qui que ce soit, chacun est libre de ses choix et je respecte le choix de chacun, mais force est de constater que si nous voulons laisser à nos enfants, petits-enfants et arrière petits enfants une planète en bonne santé (mais je crains qu'il ne soit déjà ...
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Robindubois le 16/04/2013, 09h10
Tout est une question de quantité.Des apports de protéines certes mais varier , nulle besoin de viande à chaque repas comme on nous a si bien habitué pendant les 30 glorieuse !Vous savez très bien ou mène la politique du toujours + !

+PresdeToi le 16/04/2013, 08h43
les carottes n'ont pas de
système nerveux pour souffrir .

denis la malice
cela fait des millions d’années que nous mangeons de la viande le problème est que pour faire du fric on respecte plus rien et que pas que la viande toute notre alimentation est de la merde

Sophie Collin
Cela fait presque 10 ans que je suis végétarienne, voire végétalienne puisque je n'aime ni le lait, ni le fromage et j'en suis très heureuse parce que justement dans l'éthique du respect et de l'amour des animaux et également de mon corps et de ma santé. Jamais malade, ni rhume, ni mal de dos ou autres bobos... rien malgré la cinquantaine passée.
Etre végétarien est une histoire de Conscience, de savoir que nous appartenons à notre Planète et que nous n'en sommes aucunement les maîtres, c'est l'opposé de l'enthropocentrisme où l'humain se pense être non seulement le centre mais aussi la créature la plus aboutie de l'Univers (lol!!!) et qu'en ce sens il a le droit de vie ou de mort sur les autres créatures.Le végétarisme est la nourriture d'une humanité en devenir, responsable de son Intérieur et de l'Extérieur, de l'environnement.

lisez ça http://www.alimentation-responsable.com/position-ADA-2009
La position de l'ADA reste globalement inchangée par rapport à la précédente version, à savoir que : « La position de l'Association Américaine de Diététique est que les alimentations végétariennes (y compris végétaliennes) bien conçues sont bonnes pour la santé, adéquates sur le plan nutritionnel et peuvent être bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes bien conçues sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris pendant la grossesse, l'allaitement, la petite enfance, l'enfance et l'adolescence, ainsi que pour les sportifs. »
"L'Association Américaine de Diététique (ADA), fondée en 1917, est la plus grande association de professionnels de la nutrition au monde avec plus de 70 000 membres diététiciens et nutritionnistes.Le Journal de l'Association Américaine de Diététique est le journal spécialisé dans le domaine de la nutrition le plus lu au monde. Les nombreuses études et positions officielles publiées par l'ADA font autorité dans le milieu de la recherche en nutrition. "

lisez ça :

http://blog.mondediplo.net/2012-06-21-Quand-l-industrie-de-la-viande-devore-la-planete

http://www.lepoint ...

végetarienne en super forme !pas vu un medecin depuis 45 ans !
economies colossales depuis toutes ces années sans le moindre achat de viande qui me permettent de voyager , vient de m'offrir un voyage en birmanie , uniquement grâce à l'économie faite sur ce budget alimentaire !
absolument fabuleux ! à tester d'urgence ! que du bénef , la santé en plus !!
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 11 Sep - 13:15

10 juin 2013

Quand l’industrie de la viande dévore la planète

jeudi 21 juin 2012, par Agnès Stienne

Nous sommes deux milliards à trop manger
Pâturages entre meurtres et déforestation
Exploitation hors sol, pollutions et famines
Poison quotidien
Autre source d'inquiétude : l'eau
Les projections démographiques moyennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) montrent que la planète accueillera neuf milliards de personnes en 2050, date à laquelle la population mondiale commencera à se stabiliser. Un vent de panique souffle sur la planète, certains Etats agitant le spectre de la surpopulation… Y aura-t-il alors suffisamment de ressources et de nourriture pour tous alors que déjà, en 2011, plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim ?

Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains.

Mais peu dénoncent un business encore plus vorace en ressources naturelles, en produits agricoles et en espace : celui de l’industrie de la viande.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) explique dans son rapport 2009 : « Du fait de l’expansion rapide du secteur de l’élevage, les terres et les autres ressources productives font l’objet de rivalités croissantes, ce qui pousse les prix des céréales de base à la hausse et met à rude épreuve la base de ressources naturelles, un mécanisme qui pourrait affecter la sécurité alimentaire [1]. »

« L’intervention publique est nécessaire pour atténuer l’impact de l’élevage sur l’environnement et s’assurer que ce secteur fournit une contribution durable à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. La production animale, comme toute autre activité économique, peut être associée à des dommages environnementaux. Le manque de clarté des droits de propriété et d’accès aux ressources et l’absence de bonne gouvernance du secteur contribuent à l’épuisement et à la dégradation des terres, de l’eau et de la biodiversité », précise-t-elle.

Nous sommes deux milliards à trop manger Retour à la table des matières

La production animale n’a rien d’une activité marginale : en 2009, elle représentait 40 % de la production agricole mondiale. Fondé au tout début du XXe siècle aux Etats-Unis sur le modèle productiviste de l’industrie automobile, l’élevage industriel n’a cessé de croître tout au long du siècle, d’abord en Amérique du Nord et du Sud, puis en Europe et enfin en Chine.

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L’envol des poulets
En 2009, la Chine était le premier producteur mondial de viande avec un peu plus de soixante-dix-huit millions de tonnes produites, devant les Etats-Unis, le Brésil et l’Allemagne.
Graphique : Agnès Stienne
Bien que ce mode de production se soit révélé calamiteux — pour l’environnement mais pas seulement — la FAO a soutenu sans faille l’industrie de la viande au prétexte qu’elle serait nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde. Une promesse loin d’avoir été tenue ; c’est la santé de ceux qui en mangent le plus qui est affectée.

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Production mondiale de viande en 2009
Cartographie : Agnès Stienne
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en 2008 à 1,5 milliard le nombre de personnes atteintes de surcharge pondérale, 2,3 milliards d’ici 2015. Les boissons sucrées et les chips, à juste titre incriminées, sont associées à ce fléau sanitaire typiquement occidental. La viande rouge et la charcuterie sont elles aussi explicitement identifiées comme facteurs de dysfonctionnement à forte dose. Obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires et cancers du côlon sont des effets secondaires indésirables et dangereux d’une alimentation trop riche en protéines animales.

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Les Etats-Unis carnivores
Graphique : Ag. St.
L’heure est donc venue, pour les carnivores invétérés, de reconsidérer sérieusement leur plat du jour en alternant riz complet, lentilles et cuisse de poulet... Un menu plus équilibré leur serait profitable, et profiterait d’ailleurs aussi à tous. Parce qu’à n’en pas douter, de ces pavés charolais quotidiens dépend l’avenir des futures générations. Au point que l’organisation onusienne ne dissimule plus ses préoccupations : « Le secteur agricole est le plus grand utilisateur et gestionnaire mondial de ressources naturelles et, comme toute activité de production, la production animale implique un coût environnemental. L’élevage est aussi souvent conjugué aux distorsions politiques et aux dysfonctionnements du marché, et par conséquent, il a sur l’environnement des conséquences qui sont souvent sans commune mesure avec son rôle dans l’économie. Par exemple, s’il représente moins de 2 % du PIB mondial, il est à l’origine de 18 % des gaz à effet de serre à l’échelle de la planète. » Voilà qui laisse songeur. « Le changement climatique représente une “boucle de rétroaction” spéciale, puisque la production animale contribue au problème en même temps qu’elle en subit les effets. Si des mesures adéquates ne sont pas prises pour améliorer la viabilité de l’élevage, les moyens d’existence de millions de personnes seront menacés. »

En d’autres termes, l’élevage intensif pervertit le génie des sociétés humaines en agissant négativement sur les équilibres naturels, sociaux, ruraux, environnementaux, économiques et sanitaires.

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Les grandes structures à l’honneur
Graphique : Ag. St.
Traditionnellement, on pratique l’élevage quand la nourriture pour le bétail est disponible sur place, souvent en complément d’une agriculture céréalière et maraîchère (système de production mixte). Les pâturages, naturels ou cultivés, font l’objet d’une attention permanente pour permettre la régénération de la prairie après le passage des ruminants. Ce qui implique leur déplacement constant pour éviter les piétinements, la destruction des plantes et la concentration des déjections qui affectent la qualité des sols et de l’eau.

Pour les animaux restés à l’étable, la nourriture provient des résidus de récoltes, des déchets de l’alimentation humaine, de fourrages enrichis de pois, de lupins et de féveroles. Les cochons fouinent sous les arbres à la recherche de fruits et de glands dont ils raffolent. Bucolique ? Il se trouve que les pratiques ancestrales ne sont pas complètement dénuées de sens, de science et d’efficacité. Il n’est pas question de revenir à l’agriculture de nos lointains ancêtres mais bien de développer une agriculture paysanne moderne fondée sur les savoir-faire traditionnels, régionaux et durables.

Les systèmes de production mixtes ne sont pas, par nature, ceux qu’affectionne l’industrie de la viande. La diversité impliquerait un processus beaucoup trop compliqué et donc coûteux. Donc, vive l’usine à viande formatée et les chaînes d’approvisionnement sans fin qu’un technicien actionne en appuyant sur des boutons depuis son bureau.

On distingue deux catégories de production animale industrielle : le pâturage, lequel concerne surtout les bovins, et l’exploitation hors-sol où sont concentrés porcs ou volailles dans des bâtiments en béton.

Les pâturages recouvrent 60 % des terres agricoles, le fourrage quant à lui occupe 35 % des terres arables. Au total, 78 % des terres agricoles sont ainsi dédiées au bétail et à son alimentation.

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L’essentiel des terres pour l’élevage
Illustration : Ag. St.
On cherche à minimiser les coûts en « rationalisant » toute la chaîne de production jusqu’à la distribution, abattage et transformation inclus : réduction de la main-d’œuvre, automatisation et programmation des tâches, standardisation des produits. Tout un manège mis en œuvre pour répondre aux diktats productivistes de l’« agrobusiness » et de la grande distribution.

On perd jusqu’à la notion d’animal : on fabrique des côtelettes comme on fabrique une voiture, à partir d’une matière première. La différence est qu’elle est vivante et souvent souffrante.

Sélection après sélection, les bêtes ont été « élaborées » par des instituts agronomes tels que l’Institut national de recherche agronomique (INRA) en France dans le but d’obtenir des hybrides qui se distinguent pour le développement rapide de leur masse musculaire et leurs performances reproductrices.

En contrepartie, les organes vitaux sont réduits au strict minimum et ne sont plus à même de remplir leurs fonctions originelles. Les animaux sont devenus hypersensibles aux maladies, d’où le recours fréquent aux médicaments, ce qui contribue au développement des bactéries résistantes aux antibiotiques dans le monde, un casse-tête pour les chercheurs avec de graves conséquences sur la santé publique [2]. Ces pratiques sélectives à outrance ont conduit à la quasi disparition des espèces naturelles et régionales.

Pâturages entre meurtres et déforestation Retour à la table des matières

« L’augmentation des surfaces allouées à l’élevage contribue à la déforestation dans certains pays, alors que l’intensification de la production animale entraîne un surpâturage dans d’autres. En raison de la concentration géographique croissante de la production animale, la quantité de fumier produite par les animaux est souvent supérieure à la capacité d’absorption des sols. Le fumier devient ainsi un déchet au lieu d’être une précieuse ressource comme dans les systèmes moins concentrés de production mixte », explique encore la FAO.

A l’origine, les éleveurs menaient leur troupeau à travers des pâtures en accès libre en veillant à respecter le cycle naturel des herbages. Mais le morcellement des terres par la mise en culture et l’urbanisation a considérablement limité les possibilités de circulation des troupeaux alors que, simultanément, la demande en viande a augmenté. Les pâturages intensifs, dans certaines régions du monde, représentent une véritable catastrophe écologique qu’on aurait tort de sous-estimer.

Dans les régions sèches ou semi-arides, comme le Sahel ou l’Asie centrale, la densité trop élevée d’animaux a détruit le couvert végétal, provoquant l’érosion des sols et l’altération des cycles de l’eau [3].

C’est toutefois dans les pays industrialisés, Etats-Unis en tête, et en Amérique latine que les bouleversements agricoles ont été les plus radicaux. 90 % des prairies d’Amérique du Nord et 80 % du cerrado (savane) d’Amérique du Sud ont été urbanisés ou convertis en surfaces cultivées — en partie d’ailleurs pour la production d’agrocarburants, de fourrage et de céréales destinés à l’exportation.

Un des cas les plus préoccupants est celui du Brésil. Premier producteur et exportateur mondial de viande bovine et de cuir, le Brésil pèse à lui seul 30 % du marché mondial avec 2,2 millions de tonnes de viande exportées par an, principalement vers la Russie et l’Union européenne. Et Brasilia entend bien ne pas en rester là.

Une enquête menée par Greenpeace et publiée en 2009 montre que l’élevage bovin brésilien est responsable de 80 % de la déforestation de l’Amazonie. En dix ans, ce sont dix millions d’hectares de forêts qui sont parties en fumée pour laisser brouter deux cent millions de bovins, ce qui fait du géant sud-américain un des champions (le quatrième) d’émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Dans son rapport, Grégoire Lejonc, chargé de campagne forêts de l’organisation non gouvernementale, peste contre l’attitude ambiguë du président de l’époque, « Lula », qui avait annoncé un plan d’action contre le changement climatique, lequel devait conduire le Brésil à réduire de 72 % le déboisement illégal d’ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90 % de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées pour l’élevage ont été adoptées récemment. » Puis d’ajouter que « le gouvernement brésilien est l’un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l’élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne »…

En mai 2011, Le Monde se faisait l’écho d’un projet de réforme du code forestier approuvé par la Chambre des députés brésilienne, contre l’avis de l’actuelle présidente Dilma Rousseff, assouplissant les lois régissant la protection des forêts. Selon Jean-Pierre Langellier, « la réforme prévoit de ne plus obliger les “petits” agriculteurs à reboiser la réserve illégalement détruite » comme c’est le cas actuellement. « Plus de 90 % des propriétés rurales du pays ne respectent pas les quotas exigés par la loi ; 600 000 km2 de terres devraient être replantées et ne le sont pas. […] Les députés hostiles à la réforme accusent les grands exploitants de s’être cachés sous la bannière des “petits” pour défendre leurs intérêts ». Néanmoins, la présidente « rejette un élément capital du texte : “l’amnistie” des déboiseurs illégaux ». En conclusion, le journaliste nous rappelle que la bataille qui se joue en Amazonie s’avère d’une extrême violence pour les paysans écologistes et les peuples indigènes : « Le jour du vote, un militant écologiste, Joao Claudio Ribeiro da Silva, et sa femme ont été assassinés. Le couple avait reçu des menaces de mort d’éleveurs et de bûcherons. Ce double meurtre rappelle, après beaucoup d’autres, que les intérêts en jeu en Amazonie peuvent pousser certains jusqu’au crime. »

Interrogé sur ce sujet par l’Agence France-Presse (AFP), José Batista, avocat de la Commission Pastorale de la Terre (CPT), qui suit les conflits agraires en Amazonie indique que « la confiance accordée par les paysans aux autorités du Pará est limitée, en raison du “degré d’impunité” qui y règne. Au cours des quarante dernières années, il y a eu plus de 800 assassinats dans le Pará, la plupart commis par des tueurs à gages. Au total, nous avons réussi à faire un procès à seulement neuf présumés responsables et abouti à en faire condamner huit : mais aujourd’hui, il n’y en a qu’un en prison » [4].

Les entreprises d’intimidation dirigées par les gros exploitants ne ciblent pas exclusivement les paysans. L’ONG Survival dénonce depuis plus de quatre décennies le massacre des indiens vivant dans la forêt brésilienne : « Des peuples entiers sont menacés de disparition. Ainsi, il ne reste plus aujourd’hui que six survivants de la tribu Akuntsu du Brésil, les autres membres de leur groupe ayant été massacrés par des éleveurs. » Et ce n’est qu’un exemple.

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Quand le bétail mange la forêt...
Illustration : Agnès Stienne
L’élevage bovin n’est pas l’unique activité agricole à sacrifier d’immenses étendues de forêt sur l’autel du profit. La culture de soja en est une autre, tout aussi dévastatrice, dont la destination est l’estomac du bétail.

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Commerce de tourteaux de soja, de viande bovine, porcine et avicole
Cartographie : Ag. St.
Exploitation hors sol, pollutions et famines Retour à la table des matières

« Le mot de tragédie est faible. Pour faire grandir plus vite nos veaux, vaches et cochons, l’industrie de l’élevage importe 80 % des protéines qui leur sont destinées. Essentiellement du soja venu d’Amérique latine. Lequel détruit à la racine l’Argentine, le Paraguay, le Brésil… » C’est sur ces mots que s’ouvre le chapitre cinq de Bidoche (Les liens qui libèrent, 2009), le livre de Fabrice Nicolino publié en 2009 sur l’industrie de la viande. Ses pages retracent l’histoire de l’élevage industriel, des firmes qui lui sont intrinsèquement liées telles InVivo ou Cargill, Sanders ou Guyomarc’h et de la « zootechnie ».

Selon le mouvement paysan Via Campesina, « la monoculture de soja occupe désormais un quart de toutes les terres agricoles du Paraguay et elles se sont développées au rythme de 320 000 hectares par an au Brésil depuis 1995. En Argentine, 5,6 millions d’hectares de terre non agricole ont été converties entre 1996 et 2006 pour produire du soja, pays où il occupe déjà la moitié des terres agricoles. Les effets dévastateurs de ces exploitations sur la population et sur l’environnement en Amérique latine sont bien documentés et reconnus par de multiples acteurs ».

Dans de sinistres hangars de béton, les animaux, croupissants par milliers, ingurgitent leurs rations quotidiennes d’aliments concentrés produits par de grosses sociétés agroalimentaires. 742 millions de tonnes de céréales ont été dévorées par les usines à viande en 2005. Qu’on ne s’y trompe pas : les céréales qui entrent dans la composition de cette pitance ne sont pas des résidus d’autres cultures. Elles sont semées, irriguées, traitées et récoltées tout spécialement pour engraisser le bétail.

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Que mange le bétail ?
Graphique : Ag. St.
En 2009, sur la quantité totale de blé, de maïs et d’orge produits dans le monde, près de 42 % ont été transformés en aliments concentrés pour bétail.

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Production céréalière pour le bétail et... pour le reste.
Graphique : Ag. St.
Lorsqu’on observe l’évolution des surfaces agricoles allouées aux principales céréales et au soja, on prend la réelle mesure des choses… Le riz, qui n’entre pas dans l’alimentation du bétail, stagne depuis une vingtaine d’années. Les rendements se sont améliorés mais tout de même, la démographie a connu parallèlement une progression sans précédent. La production de blé a fortement chuté avant de reprendre sa progression, sans pour autant revenir à son niveau de 1980. En progression constante, le soja (qui a presque doublé en vingt ans) et le maïs qui a dorénavant dépassé la production de riz.

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Surfaces cultivées
Graphique : Ag. St.
Le rapport entre viande et céréales est le suivant : il faut au moins sept kilos de céréales pour fournir un seul kilo de bœuf, quatre kilos pour un kilo de porc, deux kilos pour un kilo de poulet.

Les pressions croissantes qui s’exercent sur les ressources agricoles, ajoutées à l’action des spéculateurs, ont rendu plus vulnérables les plus pauvres. Dans son rapport de 2006, la FAO s’alarmait à propos de la Chine : « La production et les importations d’aliments pour le bétail sont en hausse. Les importations totales de produits alimentaires pour animaux ont rapidement augmenté et font craindre que la croissance du secteur de l’élevage en Chine ne se traduise par une flambée des prix et par des pénuries mondiales de céréales, comme cela a été souvent mentionné. » On connaît la suite, l’année 2008 a été celle des émeutes de la faim provoquées par la forte hausse des prix des matières premières sur le marché international.

Alors que la planète subissait les premiers soubresauts de la crise financière, ces tragédies auraient pu servir de leçon. Loin s’en faut. Malgré la baisse des coûts réels de la production des céréales, leurs prix de vente ne cessent d’augmenter. La Banque mondiale signalait dans un communiqué en février 2011 : « Les prix alimentaires mondiaux sont en train d’atteindre des niveaux dangereux, et constituent une menace pour des dizaines de millions de pauvres à travers le monde. Cette hausse des prix est déjà en train de faire basculer des millions de personnes dans la pauvreté et d’exercer des pressions sur les plus vulnérables, qui consacrent déjà plus de la moitié de leurs revenus à l’alimentation. »

Poison quotidien Retour à la table des matières

Pour celui qui trouve pitance en abondance dans les pays riches, il est toutefois recommandé de regarder à deux fois ce qu’il y a dans l’assiette. Qui dit industrie de la viande dit industrie fourragère. Celle-ci adopte les principes de l’agriculture intensive à savoir l’utilisation tous azimuts de pesticides, d’herbicides, d’engrais chimiques et d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Cette mixture est ingérée par les bêtes avant de se retrouver dans les petits plats dont les consommateurs confiants se délectent (voir ou lire à ce sujet Notre poison quotidien de Marie-Monique Robin — Arte éditions / La Découverte, 2011, pour le livre, Arte éditions / Ina éditions pour le DVD). Et ce n’est pas tout… On y retrouve aussi des résidus de médicaments et de vitamines de synthèse.

En effet, les bêtes issues de la zootechnie sont anormalement faibles, et donc atteintes de pathologies diverses. Par ailleurs, la concentration des animaux est telle que la moindre infection décime l’ensemble du cheptel. Pour éviter à tout prix une hécatombe qui serait fatale pour l’exploitant, les antibiotiques sont distribués, non plus à titre curatif, mais à titre préventif.

Les descriptions qui sont faites des traitements infligés aux animaux dans ces blocs de béton, qu’ils soient porcs, veaux ou poulets, sont affreuses. Dans ces mouroirs, toutes les conditions sont réunies pour ouvrir la voie aux souches infectieuses transmissibles à l’homme. Maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine), grippe aviaire, grippe « porcine »…

Fabrice Nicolino rapporte le cas du Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ou « Staphylocoque doré », une bactérie mutante présente dans les porcheries industrielles d’Amérique du Nord et d’Europe et qui, selon lui, a eu raison de l’antibiotique qui la détruisait auparavant. Voici ce qu’il écrit : « En octobre 2007, une étude retentissante qui paraît dans la revue Veterinary Microbiology révèle des faits très graves. Menée dans vingt porcheries industrielles de l’Ontario (Canada), elle montre que le SARM est présent dans 45 % d’entre elles. Qu’un porc sur quatre est contaminé. Qu’un éleveur sur cinq l’est aussi. » Plus loin, il ajoute : « En Belgique, toujours en 2007, un autre travail commandé par le ministre de la Santé publique Rudy Demotte, indique que, dans près de 68 % des porcheries étudiées, une souche SARM est présente chez les animaux. Et cette même bactérie résistante est retrouvée chez 37,6 % des éleveurs de porcs et des membres de leur famille. Or, dans une population sans rapport avec l’industrie porcine, elle n’est que de 0,4 % ! » Il semble qu’aucune étude n’ait été réalisée en France ou aux Etats-Unis.

Autre source d’inquiétude : l’eau Retour à la table des matières

Les quantités d’eau englouties par les cultures fourragères représentent 8 % de la consommation mondiale de l’eau, quantités auxquelles il faut ajouter l’abreuvage des bêtes et le nettoyage des bâtiments. C’est colossal. La FAO rapporte qu’au Botswana, la consommation directe d’eau pour l’élevage représente 23 % du total.

Dans les pays tempérés, c’est plutôt la qualité de l’eau qui inquiète. La Bretagne regroupe 60 % de la production nationale porcine (sur quatre départements, mais principalement concentrée dans les Côtes-d’Armor et le Finistère). Sans compter les vaches et les volailles. Beaucoup trop par rapport à ce que la région est en mesure de gérer. La pollution des sols, des eaux de source et du littoral sont aujourd’hui endémiques.

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Une porcherie, comment ça marche ?
Graphique : Ag. St.
Ils dévastent leurs terroirs, mais les éleveurs de porcs bretons portent leur regard ailleurs. Ils ont lancé à l’été 2011 un slogan pour redorer leur blason entaché de lisier : « il grogne, il pète, et pourtant… » Ils n’ont pas osé aller plus loin. Et pourtant. Quatorze millions de porcs (privés de paille) produits en 2010, ce sont des milliers de tonnes de lisier, un sulfureux cocktail d’azote et de phosphore, que les exploitants disséminent par épandage sur des sols plus que saturés. D’autres se contentent de déplacer le problème : en 2009, la petite entreprise Lemée en Côtes-d’Armor se félicite d’avoir ainsi exporté plus de 100 000 tonnes d’effluents de lisier, sans toutefois en préciser la destination…

Anabaena flosaquae, Aphanizomenon flosaquae, Microcystis aeruginosa et Plankthotrix agardhii… Joliment appelées « algues bleues », les cyanobactéries contaminent, année après année, les eaux des rivières bretonnes dont l’ingestion ou le contact provoque maux de tête, gastro-entérite, et des irritations cutanées et oculaires. Dans quelles conditions se développent-elles ? Lumière, température clémente, présence importante d’azote et de phosphore.

Ulva armoricana, ulve, salade de mer, laitue de mer, classe des chlorophycées, bref, l’ « algue verte ». Comment prolifère-t-elle ? Lumière, température clémente, excès d’azote et de phosphore. Echouée sur le rivage, elle se décompose très vite en dégageant un gaz toxique. En juillet 2009, une marée verte entraîne la mort d’un cheval sur une plage de Côtes-d’Armor. Son cavalier tombé dans le coma sera sauvé.

Deux ans plus tard, deux marcassins sont retrouvés morts sur une plage des Côtes-d’Armor envahie par les mêmes algues vertes. S’exprimant à ce sujet dans le journal Le Monde, Alain Menesguen, directeur de recherche à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ne s’étonne qu’à moitié : « Bien avant 2009, il y avait de nombreux cas de chiens trouvés morts sur des plages. Officiellement, ce n’était jamais dû aux algues vertes. » Commentant les propos de Nicolas Sarkozy qui « refusait de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs », et dénonçait « les intégristes de l’écologie » quelques jours avant l’incident : « C’est un discours un peu étonnant, parce qu’on pensait avoir enfin franchi un tournant en août 2009, lors de la visite du premier ministre, François Fillon, à Saint-Michel-en-Grève, après la mort d’un cheval. Pour la première fois, les services de l’Etat avaient alors reconnu officiellement que les nitrates agricoles étaient à l’origine des marées vertes. »

L’Etat français, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a empêché la tenue d’un débat public sur cette question. Il a plutôt soutenu ce mode d’élevage dévastateur au prétexte que la méthanisation débarrassait les campagnes du lisier et des algues vertes. L’association Eaux-et-Rivières de Bretagne fulmine : « Nicolas Sarkozy méconnaît un problème vieux de quarante ans, abuse l’opinion et rend un bien mauvais service à la protection du littoral. Ce n’est pas en industrialisant davantage l’élevage breton que l’on répondra aux enjeux environnementaux et sociaux-économiques majeurs qui se posent en Bretagne. »

La méthanisation des algues vertes ou du lisier, loin d’améliorer la situation, l’aggrave. Le procédé consiste à produire de l’énergie à partir de matières en décomposition. Problème : lisier et algues vertes contiennent énormément d’eau. Solution : ajouter des matières sèches telle la paille — dont on prive les animaux — et le maïs pour enclencher le processus, ce qui en soi est un non-sens. Résultat : les boues résiduelles sont en fait un concentré de nitrates. Pour rentabiliser le système, il faudrait… augmenter la quantité d’algues vertes et de lisier. Absurde.

Sources et références

— France Nature Environnement ;

— Les rapports de la FAO sur « La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture » : en 2009 « Le point sur l’élevage », et en 2006 « L’aide alimentaire pour la sécurité alimentaire ? » ;

— Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde de Fabrice Nicolino, éditions Les Liens qui Libèrent (LLL). Autour du livre, « Les ravages de l’industrie de la viande », par Jocelyne Porcher, Rue89, octobre 2009 ;

— Bovins et humains au Brésil en 2007, cartographie.

Sur les élevages porcins polonais gérés par la méga firme Smithfield, propriétaire entre autres des marques françaises Aoste, Justin Bridou et Cochonnou :

— Pig business ;

— « Smithfield Foods : Cruel to Pigs and Humans », par l’association américaine People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) ;

— « Can Chicken Save the World ? », par Yelena Galstyan, The Daily Green, 18 juillet 2011.

Agnès Stienne est artiste, graphiste et illustratrice indépendante.

Notes

[1] FAO, La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture – Le point sur l’élevage, (PDF), 2009.

[2] Tom Philpott, « What the USDA Doesn’t Want You to Know About Antibiotics and Factory Farms », Mother Jones, 29 juillet 2011.

[3] Lire Jared Diamond, Effondrement : Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, Gallimard, 2006.

[4] Voir aussi « Le Brésil, puissance agricole ou environnementale ? » sur ce blog, et notamment la deuxième carte, « Assassiner pour s’approprier la terre ».

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53 commentaires sur « Quand l’industrie de la viande dévore la planète »

permalien bwaje :
21 juin 2012 @15h49   »
Bravo pour cette étude très complète et l’infographie originale et percutante.

permalien drg :
21 juin 2012 @16h29   « »
Le bilan est sans appel, et il aurait été interessant de questionner encore plus les habitudes alimentaires occidentales défendues par des lobbys puissants : non l’homme n’a pas besoin de manger de la viande tous les jours pour être en bonne santé, non les portions actuelles ne sont pas adaptées ...
Merci pour cet article bien documenté.

permalien Raph :
21 juin 2012 @17h18   « »
Vous dites :
"La production animale (...) Fondé au tout début du XXe siècle aux Etats-Unis sur le modèle productiviste de l’industrie automobile, "

Mais cela semble être l’inverse : (WIKIPEDIA)
Vers 1870, le travail à la chaine est introduit aux abattoirs de Chicago et de Cincinati : « Les carcasses sont suspendues à des bennes reliées à un rail et passent d’un ouvrier à l’autre. Le déplacement automatique des bennnes oblige le travailleur à maintenir sa cadence de travail et à éliminer les gestes inutiles, augmentant de fait sa productivité. » Cet exemple sera copié par Henry Ford qui déclare dans sa biographie : « L’idée générale de la chaine m’est venue en regardant les bennes utilisées dans les abattoirs de Chicago pour parer les bœufs » "

Bravo et merci pour votre article

permalien goffredo :
21 juin 2012 @18h05   « »
Merci Agnès et mondiplo, pour tous ces données assourdissants. Comment peut-on sympathiser avec les souffrances de nos frères humains, lorsque nous sommes assourdis par le bruit de la souffrance des animaux. Relisez le gratte-ciel de Horkheimer

permalien Claude GARRIER :
21 juin 2012 @18h14   « »
La disproportion entre la quantité de matière absorbée par un bovin et la quantité comestible, est bien connue. Ce qui n’est jamais publié, c’est que des peuples élèvent des milliers de têtes de bétail sans qu’un pour cent aille à l’abattoir ; ces animaux ne sont élevés que pour afficher la puissance de leur propriétaire. Ces bestiaux consomment des masses de fourrage et d’eau dans la discrétion la plus totale. L’auteur a vu au Sénégal une "forêt fantôme" à une trentaine de kilomètres de Bakel : le sol en est détruit par l’érosion éolienne. Les troncs noirs, morts, sur des dizaines d’hectares, ne sont que les tragiques restes de ce qui fut une forêt. A la saison sèche, des troupeaux de bovins, comptant chacun plus de 2000 têtes, traversent le fleuve. Les bouviers coupent les branchages feuillus pour l’alimentation de leurs bêtes. Retirant aux arbres leur organe respiratoire, les bouviers les tuent dans l’indifférence. Interrogé, le directeur-adjoint de l’élevage du Sénégal a répondu que s’il demandait aux gendarmes d’interdire l’entrée de ces bêtes, quitte à les abattre, ce serait la guerre entre le Mali et le Sénégal. Ainsi, pour éviter une guerre, le Sénégal accepte d’être progressivement désertisé par les Maliens.

permalien Véro :
21 juin 2012 @18h28   « »
Bonjour,
J’habite la Chalosse dans le sud des Landes et depuis la tempête de 2009, j’ai remarqué que les élevages de volailles ont explosé, les bâtiments et les silos ont poussé comme du chiendent. J’ai moi-même quelques poules sans race, jusque là très rustiques, mais qui contractent des maladies jusqu’ici inconnues. La Lucilie bouchère (mouche africaine qui consomme les animaux vivants) tue mes poules depuis l’intensification de ces élevages, mais personne semble en connaître l’existence. J’achève et incinère tout animal contaminé, mais les poulaillers industriels sentent le cadavre... Et je trouve couleuvres, hirondeaux ou crapauds atteints.
D’autre part les battues au "nuisibles" se sont multipliées et il est devenu illusoire de croiser un renard ou un blaireau. Les animaux plus petits (fouines, rapaces, corneilles...) sont abattus ou empoisonnés à tout moment de l’année.
A quoi va ressembler la "nature" si nous continuons dans ce sens ?
Il n’est pas nécessaire d’aller voir très loin pour constater les destructions engendrées par les élevages industriels.

permalien Végéta :
21 juin 2012 @18h52   « »
Bravo pour cet article, beaucoup de choses que l’on savait déjà, mais c’est bien de les voir reconfirmer, avec de bons arguments, exemples, et illustrations à l’appui...

permalien Olivier :
21 juin 2012 @19h57   « »
Bravo pour cet article très instructif.
En revanche, pourquoi n’est-il pas possible de le faire "partager" sur sa page Facebook par exemple, comme c’est le cas un peu partout ?

Ce serait un bon moyen de délivrer le message à un plus grand nombre et ferait par ailleurs de la pub pour les meilleurs articles du Monde diplomatique...

Dommage. Encore une occasion ratée...

permalien berrald :
21 juin 2012 @21h19   « »
@Olivier :
Il suffit de copier l’adresse de la page qui se trouve en haut de la fenêtre de votre navigateur (http://blog.mondediplo.net/spip.php...) et de la coller sur votre page Facebook (ou autre)… Et voilà, c’est partagé !

permalien Croa :
21 juin 2012 @22h52   « »
Et ça ne va pas en s’arrangeant !

Bientôt même la production de lait se fera aussi ainsi (sauf réaction des gens) !
C’est ainsi que dans la Somme une exploitation industrielle de ce type est en projet. Pour en savoir plus :
http://www.l214.com/

permalien Keeryan O’Cankly :
22 juin 2012 @00h46   « »
Ce bel article me fait revenir en mémoire ces quelques vers chantés par Guy Béart :

"Vers Cassiopée, vers Aldébaran
Nous avons bu mille lampées
Les soldats errants, les hommes en rang
Dans l’espace, vont porter l’épée."

A quoi bon tant se préoccuper d’une petite planète mourante lorsque des milliards d’autres sont à conquérir ?

permalien le Gouverneur :
22 juin 2012 @06h56   « »
Et si pour une fois on parlais avec autant de détail de l’impact de l’industrie du journalisme sur l’écosysthéme,le mental des populations occidentales et surtout l’ordre du jour de ses sujets et leurs éfficacités dans nos quotidiens, et, au moins pour commencer à cours terme,disons depuis les années 1960/70 date qui n’est pas choisi au hasard vous le constaterez dés lors que vous souhaiteriez toujours de vous occuper de nos quotiens et de l’avenir de la planéte.Evitez moi les généralités please.Toutefois,pour conclure, je n’attend pas non plus de vous aussi un méssage ou une réponse dans ma boite mail devotre part.Vous connaissez la raison n’est ce pas ? Cordialement. Le Roi des cons.(N’est ce pas.)

permalien jpland :
22 juin 2012 @07h26   « »
Connait on le rapport : développement élevages,cultures industrielles/créations d’emplois ?

permalien Yvan :
22 juin 2012 @08h59   « »
Dès 1974 des "solutions" se profilaient.



permalien Maxime :
22 juin 2012 @10h23   « »
viande = meurtre
Et pour couronner le tout, rappelons que nous consommons de la viande par habitude, par commodité et par goût, en aucun cas par nécessité !

permalien Ali bin fodel :
22 juin 2012 @11h02   « »
Très bon article. Vivement l’entomophagie.

permalien MAEREVOET Jean-Louis :
22 juin 2012 @11h10   « »
Bravo,
Il faut parler de ce qui dérange

MAIS !!!!!!!!!!!!!!

Les chiffres de la FAO de 2009 bien que très indicatifs, ne font pas encore apparaître l’utilisation abusive des rares terres arables des pays du sud par les dévoreurs de cultures intensives destinées à l’agrocarburant. Ces 20 derniers mois semblent faire basculer l’équilibre de manière encore plus dramatique que les prévisions les plus pessimistes......

Mais effectivement, la viande constitue un très sérieux problème aussi.

JLM

permalien ecolo :
22 juin 2012 @13h41   « »
La mer renferme 80% des etres vivants sur la planète et seulement 20% sur la terre ferme(source documentaire).
Malgré les maladies les guerres la pratique de l’avortement la famine les projections des nations unies disent qu’en 2050 la terre accueillera 9 milliars de personnes et certains craignent une surpopulation. D’autres organisations elles brandissent la menace d’une diminution des ressources halieutiques et prônent une utilisation durable des ressources de la mer pour que nous ne soyons pas un jour en manque de poisson. Je dis que nous devrions par la même occaz contrôler notre respiration pour ne pas un jour manquer d’air . Si on fait le rapport on conclue direct que l’humanité peinerait à se nourrir. Ce qu’il y a comme réserve dans la mer nous ne pourrons jamais l’appréhender correct. C’est trop stupide donc que de vouloir faire croire que c’est parce que certains mangent beaucoup que d’autres mangent pas, que si notre nombre augmente nous n’aurons pas suffisamment de ressources pour nous nourrir tous. Le temps n’est-il pas venu pour nous humain de savoir que notre savoir est très limité, que nous n’avons aucune maîtrise de cette nature que nous devons juste traiter avec respect et exploiter avec raison. Celui qui ne se rationalise pas son malheur retombera sur lui seul(obésité) et pour ceux qui n’ont pas quoi manger, il faut déployer la même ardeur que celle déployée pour fabriquer et transporter des armes pour leur faciliter l’accès aux ressources.

Tous ces êtres sont mis à notre disposition .Certains servent de montures, d’autres de nourriture. On ne peut pas donc reprocher aux hommes de les utiliser au besoin. Seulement, il ne faudrait pas aussi que nous nous comportions comme des fauteurs de troubles sur terre. Certes, par la pensée et l’action nous devons œuvrer pour un meilleur monde, cependant, nous ne devons jamais oublier que la pérennité et la sauvegarde de toute chose n’incombe qu’ AU CRÉATEUR.

permalien Quel art Pierre :
22 juin 2012 @19h40   « »
Je suis devenu abstinent de viande (avec quelques exception pour ne pas virer radical soit moins d’un kilo de viande animale par an) et peut être bientôt de chair de poisson (depuis que j’ai appris que les filets de poissons passaient dans différents bain pour la conservation, la bonne couleur etc ) pour toutes ces raisons que vous exposez dans votre article !!!
C’est la seule manière que j’ai trouvé pour gagner en cohérence.
Merci d’éclairer celles et ceux qui ne savent pas encore combien cette industrie pèsent sur tout ces systèmes, et pour celles et ceux qui souhaitent encore plus d’exhaustivité je vous invite à sortir des sentiers battus !!! Bonne randonné sur le web avec vos chos’(es) sures rando, allez y à poil soit sans certitudes ni croyance ni représentation et alors !!!
Allez quelques pistes pour avancer step by step
Voir où revoir : Nos enfants nous accuserons
Solutions globales pour un désordre local

Lire l’indispensable : Nous redeviendrons paysans, Philippe Desbrosses,Edition du Rocher en 1988
" Tout ce qui est vivant ne peut se maintenir que dans un étroite plage d’entropie, dont la température nous donne souvent une perception mesurable. Trop , cela ne fonctionne pas, trop peu non plus. Le contrôle est là pour maintenir le fragile équilibre. Ce contrôle est important pour toute les formes de liberté et d’accomplissement. Depuis l’acquisition de nos nécessaires connaissances jusqu’à nos plaisirs et à la réalisation de nos espérances.
Un des domaines où une assez grande anarchie règne depuis un demi-siècle, surtout à cause des médias, est celui de notre alimentation. Si nous sommes adaptatifs, plus que d’autres espèces vivantes, cette adaptations n’est pas sans limites, loin de là. Le contrôle doit s’exercer dans la variété. Nous devons apprendre à mieux nous nourrir, à mieux connaître nos aliments et leurs préparations. ...........
je souhaite que ce passage de la page 230 de mon édition vous donne envie d’aller plus avant encore ....

Un peu d’ethnologie des média avec la lecture certes très partisane du journal "La décroissante" toujours et encore sans compromission, très sourcé et d’une eau plus pure que l’on ne pense où panse ....

Et puis l’action avec celui qui sont les vrais "papes vivants" de "l’écologie, mot valise mais .. soit la recherche action du social appliquée j’ai nommé Brigitte et Patrick Baronnet

permalien rcaron :
22 juin 2012 @20h37   « »
Magnifique texte, magnifique outil...

Mais l’inforgraphie "Commerce de tourteaux de soja, de viande bovine, porcine et avicole" n’est pas très lisible... Possible de l’avoir en plus grand ?

Un grand merci

permalien nad :
22 juin 2012 @22h02   « »
Excellent article que tout le monde devrait lire car très peu de gens connaissent les dégâts causés par l’élevage industriel des animaux, outre sa cruauté.
Au niveau de chacun au quotidien, on doit réduire notre consommation de produits animaux (viande, lait, oeufs,...)
On devrait sensibiliser également nos enfants, créer une matière écologie-environnement-planète dans les programmes scolaires et présenter sans oeillères les dégâts causés par nos excès alimentaires, entre autres, afin de les préparer à leurs responsabilités face à la planète.

permalien ISISRET :
22 juin 2012 @23h20   « »
Bon article. Dommage que l’infographie soit illisible.

Ceux qui veulent approfondir la question pourront se tourner vers mon e-book publié pour la première fois en septembre 2010 et régulièrement mis à jour.
Le titre : Être végétarien, le bon choix ?

Téléchargeable gratuitement sur www.vegetari1.net

permalien L’équipe du Monde diplomatique :
23 juin 2012 @00h11   « »
@rcaron et ISISRET

Pour consulter plus facilement l’infographie, vous pouvez ouvrir les images dans un autre onglet (par exemple avec Firefox : clic droit sur l’image et "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet").

Une fois l’image ouverte, vous pouvez également utiliser le zoom de votre navigateur.

permalien Deadboat Inthewind :
23 juin 2012 @01h24   « »
Excellent Articles et c’est du très bon travailles !

Je partage sur mon facebook et j’éspere que plusieurs d’entre eux seront vraiment touché et qui deviendront peut-etre Végétariens ou Végétaliens.

L’heure est tellement grave qu’il faut changer notre manière de nourrir.

On devrait prendre l’exemple sur l’inde.

Merci encore et je vous soutiens.

permalien cedricn :
23 juin 2012 @10h07   « »
Excellent article, particulierement révelateur de l’inconscience de l’être humain...

permalien Sqoia :
23 juin 2012 @11h52   « »
Bonjour,

Cet article est-il paru ou à paraître dans Le Monde Diplomatique papier ?

Merci

permalien iota368 :
23 juin 2012 @12h38   « »
Excellent article, très complet, concis et précis. J’en profite pour féliciter de tout coeur les cartographes, des sites et des revues, pour leur travail extraordinaire, dans certains cas du vrai art (dernier numéro sur la Chine par exemple).
Un géographe-cartographe agrégé...

permalien
23 juin 2012 @12h42   « »
@Sqoia non, ce billet n’est pas prévu pour l’édition papier

permalien Hervé :
23 juin 2012 @13h39   « »
Bonjour,

Félicitation pour cet article fort illustré et documenté. L’homme saura-t-il s’adapter à lui même ?

Pour compléter les commentaires : s’il relève de notre responsabilité d’être vigilant sur la part que la viande animale représente dans notre consommation alimentaire, nous nous devons aussi de profiter de l’existence d’un nombre important de labels sous contrôle de l’État qui améliorent sensiblement les impacts sociaux et environnementaux de notre alimentation. L’agriculture bio comme différentes AOC garantissent un lien au sol de l’élevage par exemple.

Bonne journée à tous.

permalien Tamara :
23 juin 2012 @19h07   « »
graphique
Merci pour cet excellent article !

Le graphique "Commerce de tourteaux de soja, de viande bovine, porcine et avicole" a l’air extrêmement intéressant, mais est malheureusement illisible, trop petit. Est-ce que ce serait possible d’avoir une version plus grande ?

Merci d’avance

permalien Clémence :
23 juin 2012 @19h14   « »
Bonjour,
Voici un article très bien documenté et très intéressant.
Il ne peut pas laisser insensible et permet de se remettre en question sur ses habitudes alimentaires et sur leurs conséquences pour la planète et les êtres vivants.
Merci pour cette prise de conscience.

permalien Agnès Stienne :
23 juin 2012 @19h26   « »
à propos de la figure "Commerce de tourteaux de soja, de viande bovine, porcine et avicole" nous allons remédier au plus à ce petit inconvénient (c’est week-end). Avec toutes mes excuses. Et grand merci pour tous vos commentaires très sympathiques et encourageants.

permalien Galgo :
23 juin 2012 @20h28   « »
Massacre en Espagne
Oui vraiment trés bon article.
C’est aussi sans compter avec la souffrance animale jusqu’à l’ abattage...
Mais même le meilleur ami de l’ homme subit des cruautés que l’ on pensait d’ un autre âge, en Espagne par exemple avec le massacre des Galgos : les chiens sont purement et simplement pendus -" La tradition veut que les galgos soient pendus, les pattes arrières touchants à peine le sol pour que l’agonie soit plus longue." - Attention images difficiles

http://www.levriers-du-sud.org/site...

permalien Daneel Olivaw :
24 juin 2012 @12h41   « »
Que voilà un bon article, auquel je ferais maintenant référence...
J’ai souvent consacré mes propres articles à ce sujet sur mon blog "2013 Continuum"...
Notamment :
- "L’AGNVS ET LE VRAI DÉFI ÉCOLOGIQUE !..."
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2...)

MEILLEURES PENSÉES...

permalien skimmington :
24 juin 2012 @14h44   « »
Bonjour,

Excellent article comme d’habitude du Monde Diplomatique, il est temps que le genre humain se rend compte qu’il est entrain de dévorer les ressources, que ces ressources sont certes renouvelables mais pas inépuisables. Si vous respectez les animaux alors ne les manger pas.

permalien Charles Burow :
24 juin 2012 @15h52   « »
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas."

permalien corinne :
24 juin 2012 @21h59   « »
Qui sait combien de tonnes de viande les animaux de compagnie devorent par année

Aux USA, 1 pers sur 2 est proprio d au moins un animal de compagnie.. cela fait plus de 175 millions et en France..Angleterre..

permalien Ukko El’Hob :
24 juin 2012 @22h17   « »
An attempt to make good use of your article. Thanks, Martin

http://ukkoelhob.blogspot.be/2012/0...

permalien Françoise C. :
26 juin 2012 @22h12   « »
Un bon article qui ravive ce que je lis depuis les années 70. Ce qui me laisse triste et songeuse, c’est que des spécialistes et des journalistes avisés décrivent ce problème depuis 40 ans. Des solutions sont proposées qui, normalement, devraient être prises dans les plus brefs délais. Alors, comme pour tous les autres problèmes de la planète, comment se fait-il que les décisions politiques vont toujours en sens inverse du bon sens et du bien commun ? Comment se fait-il que la population elle-même ne s’avise pas de s’informer et de changer ses habitudes alimentaires... pour son bien et le bien commun ?

permalien gosselent :
30 juin 2012 @04h22   « »
la viande, première culture
Avant d’en dire encore plus de mal, on peut rappeler que la chasse - donc la viande - est la première culture humaine. Lascaux.
C’est beaucoup, ça forge une sacrée habitude (et vice versa).

Les habitudes, c’est aussi fait pour en changer.

La goutte redevient une maladie répandue en Amérique du Nord.
Les animaux nourris aux hormones de croissance donnent une viande qui parait adulte mais qui est physiologiquement jeune et riche en composés qui favorisent la goutte - l’accumulation douloureuse de cristaux d’acide urique dans les articulations.

Pour les mangeurs de viande modérés qui échapperont à la goutte, l’acide urique pourrait aussi élever le pH urinaire, et faire précipiter des oxalates dans les reins (des oxalates de calcium - l’acide oxalique est présent dans de nombreux aliments, et les oxalates précipitent en milieu acide).
Les oxalates cristallisent en petits graviers (dits calculs) cause de coliques néphrétiques très douloureuses elles aussi, voire d’insuffisance rénale si les graviers s’agrègent en concrétions.

Un médicament - l’allopurinol - permet d’aider l’élimination de l’acide urique, mais cette pastille est aussi un des grands pourvoyeurs de la Maladie de Lyell : en fin de compte, un régime sans viande est plutôt plus sain. Surtout quand la médication est prescrite à vie (pour pouvoir continuer à manger de la viande).

Ça n’est pas un choix socialement anodin : ne plus manger de viande en Amérique du Nord signifie se priver du lien social indispensable qu’est le barbecue, une vraie religion au sens propre comme au sens figuré.

Ne plus manger de viande signifie se renseigner sur les façons de manger du soja, notamment sous la forme de tofu. C’est moins facile à faire cuire qu’un hamburger. Par contre, cru et passé au mixer avec eau ou lait, ça fait une bonne base pour des boissons au chocolat ou aux fruits (sans cuire), ou bien des soupes (on fait cuire), etc. qui nourrissent bien.

Tout ça, je suis bien d’’accord, ça ne remplacera jamais une bonne tête de veau ravigote, ou un ris de veau, ou des rognons, mais là, les abats, c’est du concentré d’acide urique, alors même si le tofu ne remplace pas des abats bien cuisinés, un rein non plus ça ne se remplace pas facilement (ou bien alors il va être prélevé dans des conditions douteuses, ou vendu contre un iPad, etc. finalement le tofu reste quand même plus sain, même au plan éthique).

permalien gosselent :
30 juin 2012 @04h29   « »
The Meatrix
Oups, j’allais oublier un classique...

http://www.themeatrix.com/

permalien Didier Barthès :
1er juillet 2012 @20h59   « »
Et la question démographique ?
Certes tout ceci est vrai mais...
Bien sûr, arrêter de manger de la viande par respect pour les animaux à qui nous imposons des conditions de vie et d’abattage monstrueuses est respectable et doit être encouragé.
Bien sûr, arrêter de manger de la viande par choix diététique est respectable.
Mais par contre, arrêter de manger de la viande pour limiter les prélèvements sur la nature me pose problème, en effet ce n’est qu’une façon parmi d’autres de nous permettre d’être à toute force plus nombreux.
Et si nous acceptions la viande (sauf pour les deux raisons indiquées ci dessus) mais que nous acceptions d’être moins nombreux ?
Car, attention au chemin que nous sommes en train de prendre : Nous allons peu à peu supprimer tous nos luxes et tous nos conforts au profit du seul droit au nombre.
Quand nous serons 10 ou 12 milliards sur la planète, tous pauvres, tous végétariens, avec un droit réduit aux voyage et à l’habitat, serons nous plus heureux ? Je ne pense pas. Nous aurons en plus réduits les espaces sauvages à preque rien (voire à rien tout court).
Ne serait-il pas plus raisonnable d’accorder aux hommes un peu plus de confort et de leur demander de se reproduire un peu moins ? Ceci nous permettrait aussi de mieux protéger la nature.
Après tout, les effectifs que nous connaissons aujourd’hui sont tout récents, l’essentiel de son histoire l’humanité était beaucoup beaucoup moins nombreuse (35 fois moins à l’époque de Jésus Christ). Nous en portions-nous moins bien ? Etions-nous moins humains ? Je ne crois pas.

permalien shazzam :
1er juillet 2012 @21h27   « »
D’une viande à l’autre...
@ Didier Barthès

La réduction du cheptel humain au profit du cheptel bovin est une proposition que vous présentez de manière intéressante.

Pour l’instant, c’est la Chine qui s’y est attelée le plus concrètement, d’une part en défendant la pilule abortive RU486 contre les évangélistes américains et le Vatican, et d’autre part en rendant dissuasif le second enfant.
La seconde de ces deux options a engendré un grave déficit de naissances en fille.

Ceci devrait nous alerter sur le fait que la gestion de la population humaine est plus délicate que celle du cheptel bovin. Les motivations des deux espèces à se reproduire sont sensiblement différentes.

Par conséquent, nous devrions commencer par ce que nous savons faire : gérer la population de bovins est finalement beaucoup plus simple que gérer la population humaine.

permalien Didier Barthès :
1er juillet 2012 @22h04   « »
Oui, c’est vrai, réguler nos effectifs est difficile.
Cela je dois l’admettre, réguler les effectifs de bovins est plus facile que réguler les effectifs humains, vous avez raison. Mais cela serait faire preuve d’un certain bon sens de s’interroger sur notre nombre et de s’engager vers une décroissance de nos effectifs. Pas une décroissance brutale (qui impliquerait des drames) mais une décroissance sur quelques générations qui permettrait à terme à l’humanité d’être plus en harmonie avec sa planète. Une décroissance dont bien sûr le seul outil serait la baisse de la fécondité (je me permets de le préciser, car dès qu’on dit souhaiter une baisse démographique, on vous soupçonne de vouloir tuer les gens tant la caricature des opinions opposées est plus facile qu’une réponse argumentée).
N’oublions pas une chose : Si nous voulons que beaucoup d’êtres humains profitent de la vie sur Terre, il faut d’abord (c’est une condition sine qua non) que l’humanité dure et pour cela aller vers une modestie démographique ne serait peut-être pas une si mauvaise voie.
Ces idées sont défendues par assez peu de mouvements, en France à ma connaissance seule l’association Démographie Responsable ose les mettre sur la place publique.

permalien shazzam :
2 juillet 2012 @03h55   « »
@Didier Barthès

Une décroissance dont bien sûr le seul outil serait la baisse de la fécondité

La Chine pratique la baisse de fécondité explicite, et ça génère des drames, pas seulement celui du féminicide, mais aussi celui de millions de chinois qui devront rester célibataires.

L’Allemagne, le Japon, l’Italie, l’Espagne, pratiquent la baisse de fécondité implicite. Ça crée des sociétés où retraites et vieillesse pèsent sur les plus jeunes. L’Allemagne ouvre ses portes à l’immigration, le Japon préfère l’automatisation. Je suis d’accord avec vous que ces deux démarches sont respectables.
J’imagine que vous et Démographie Responsable proposez l’arrêt de la politique nataliste française ? Fin des réductions pour les familles nombreuses, etc. ?

permalien Dr. Tushar Mehta :
9 juillet 2012 @22h42   « »
Dear Friends,

Bravo and congratulations for such an elegant depiction of this destructive force to the planet.

If you have the time and energy, then an english translation of this article could double the impact. I would love to promote both English and French versions of this article.

I also suggest the following movie which is free online. There is a French version narrated by the famous Canadian Georges Laraque also.

http://earthlings.com/

Merci !

permalien
1er août 2012 @05h02   « »
merci
Alors que mes copines me trouvent rabas-joie et croient que je ne mange ( et ma famille) que des carottes, je me dis que j’ai raison au quotidien, merci pour ton article

permalien valérie Labarre :
17 août 2012 @20h05   « »
Tout petit boulot facile à faire : dire à son médecin qu’on apprécierait qu’il retire de sa salle d’attente les prospectus des lobbies de la viande industrielles....(où on "explique" aux mamans que leurs enfants doivent manger de la viande tous les jours, etc).
Les médecins sont souvent aussi débordés que confiants : ils ne lisent pas Wink
A dire avec le sourire donc Smile

permalien Yann Kervennic :
30 septembre 2012 @03h26   « »
Actuellement l’industrie de la viande en prend plein la tronche. Certes elle le merite, mais pas plus ni moins que l’agriculture industriel en general. Il est faux de pretendre que la viande soit le centre du probleme, elle n’en est qu’un symptome.

Le probleme, ce ce qui nous concerne c’est principalement la monoculture, les bovins bresiliens en paturage n’arriavant pas dans l’assiette des francais.

En effet, ce n’est pas la viande qui a determine l’extension de la monoculture mais la necessite de trouver des debouches a cette pratique agricole industrielle qui permettait d’obtenir de fort rendements en calorie et de "rationaliser la production".

Ce sont les exces de la production de cereal qui ont donne naissance aux feed lots, pas les feeds lots qui ont posse a l’extension. Aujourd’hui, c’est un creneaux sature et moins profitable que les bio carburants. La production de mais subventionne doit trouver des debouches les plus rentables possible et part principalement en bio carburant aux etats unis (ce que l’article minimise tres malhonnetement).

Ensuite il y’a des approximations medicales :

La viande n’est pas la cause de l’obesite mais plutot les produit riche en glucide. De meme que le diabete et la plupart des maladies degeneratives lies a notre alimentation (on commence a parler d’alzheimer comme un type de diabete, voir new scientist et l’article de Monbiot dans le guardian).

Sinon comment expliquer que le regime LCHF (low carb high fat) soit le regime le plus efficace pour perdre du poid de facon durable et qu’il permet une diminution de la resistance a l’insulline ?

Voir le reportage d’arte la verite sur les graisse, avec l’interview de Gary Taub. Depuis de nombreuses etudes ont confirme cette remise en cause, a tel point que les autorites suedoises ont reintegre certains docteurs radie pour avoir soutenu ce regime et on reevalue les RDI en graisse. D’apres science et vie, une telle reforme est en preparation en france.

Ensuite pretendre que notre conssommation en viande est inedite dans l’histoire est faux. La conssommation de viande a baisse dans toutes les couches social en occident lors du passage a l’agriculture et l’explosion demographique qui a suivi, et a parfois ete tres faible mais surtout tres inegalitaire entre paysans et nobles. Cela se voit sur les ossements des cadavres.

Il suffit de voir combien de viande et de poisson devorent les sami qui pratiquent encore l’elevage, tout en ayant de tres bons marqueurs biologique pour voir que tout le laius medical presente n’est qu’un laius et que la science n’a certainement pas tranche dans le sens de l’auteur.

Le probleme c’est qu’il y’a viande et viande. Une viande nourrie au grains a de mauvaises graisses (omega 6), et les animaux des feed lots ont une faible esperance de vie compare aux broutards.
On ne peut donc pas parler de la viande en general pour evaluer les impacts sanitaires. Ce qui rejoint la critque de l’agriculture industrielle.

permalien Yann Kervennic :
30 septembre 2012 @03h31   « »
Pour ceux qui ne veulent pas se limiter au point de vue de Paul Mc Cartney et Nicolino, je recommande vivement la lecture de l’excellent livre de Lierre Keith, The vegetarian myth.
Tout y est aborde, l’ethique, l’economie, le medical et lepoint de vue ecologique et historique.

Ensuite serait il possible de pouvoir repondre a cet article de facon exhaustive ou d’initier un debat sur le sujet ?

permalien Michael :
15 octobre 2012 @17h47   « »
Il faut trouver des équilibres de proximité. Dans le passé, l’absence des transports nous poussait à rationaliser. Aujourd’hui il faut s’y forcer ! J’ai lu un autre article sur le biogaz, c’est ce type de rationalisation qu’il faut réussir !

permalien prophy :
11 février @14h41   « »
"L’homme s’auto-detruira" etc... Je ne suis pas d’accord. Une bonne partie de l’humanité est ou serait tout à fait d’accord avec les conclusions de cet article. C’est un peu facile de mettre tout le monde dans le même panier. Ce sont des hommes (surement quelques femmes) responsables, suffisamment respectables pour accéder à de hautes fonctions de la société, qui décident pour leur intérêt personnel au mépris des générations futures.
Comment les faire agir en fonction de l’intérêt général ? Là est l’enjeu de civilisation actuel.

permalien venturii :
13 février @00h58   «
On ne s’en lasse pas...
Un petit bijou d’infograpĥie contre l’élevage industriel inspiré de The Matrix.
http://www.themeatrix.com/

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Ce carnet est destiné à présenter, sous forme d’esquisses ou de documents finalisés, des projets cartographiques en gestation (pour les présenter au public et pouvoir les développer collectivement), une réflexion sur la création cartographique, les manipulations et utilisations politiques des cartes, des projets artistiques dans lesquels la cartographie tient une place importante et des réalisations cartographiques ou géographiques anciennes (pour leur intérêt historique).

Philippe Rekacewicz est géographe, cartographe et journaliste. Collaborateur permanent du Monde diplomatique depuis 1988, il a participé de 1996 à 2006 au développement d’une unité — délocalisée en Norvège — du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le GRID-Arendal. Il s’intéresse aux relations qui unissent la cartographie avec l’art, la science et la politique (apports de l’art dans la production des cartes, utilisation politique de la carte comme objet de propagande et de manipulation). Depuis 2006, tout en continuant d’assurer à plein temps ses activités au Monde diplomatique, il participe à divers projets politico-artistiques en France, en Allemagne, en Suisse, en Norvège, aux Etats-unis et en Autriche.

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Viande - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeDim 15 Sep - 19:35

12 juin 2013

http://www.universelles-leben.org/cms/fr/tiere-bitten-lasst-uns-leben/ne-mangez-pas-de-viande-pourquoi/manger-de-la-viande-est-cruel.html

Les animaux implorent grâce : Laissez nous vivre

Ne mangez pas de viande ! Pourquoi ?

Manger de la viande est un acte cruel

Chaque année, dans l’ensemble du monde, 45 milliards d’animaux sont tués pour nourrir les hommes. En France p.ex., il s’agit de 771 961 000 gallinacés, 25 852 827 porcs, 78 483 000 dindes et canards, 5 708 544 ovins, 843 276 caprins et 36 645 équidés, soit un total de 928 996 923 animaux.

Elevage industriel – Les animaux accusent :
« Si nous devons endurer tant de souffrances, c’est parce que 90% des hommes mangent de la viande »

Dans la chambre de torture des poules
Dans la prison des veaux

Dans les ghettos des porcs

Dans les cellules de la mort des dindes

La souffrance des moutons

L’agonie du poisson
Dans les clapiers industriels où s’entassent les lapins
Vous mangez nos bébés − Pourquoi faites-vous cela ?

Dans la chambre de torture des poules :

« Notre brève existence de poules pondeuses se passe dans des hangars clos, sans fenêtres, tassées dans des cages empilées parfois sur 8 niveaux et dans lesquelles 22 poules se partagent 1m2. L’odeur y est insoutenable. Après 1 an à 1 an et demi passés dans nos cellules, nous ne sommes plus rentables à vos yeux et c’est pourquoi nous prenons alors le chemin de vos marmites. Pourtant, environ un cinquième d’entre nous ne parvient même pas jusque-là. Elles ne survivent pas à ce traitement et meurent du stress subi, d’infections ou de maladies osseuses, etc... »

« Nous, les poules, vous nous tirez brutalement des caisses dans lesquelles vous nous avez jetées pour nous transporter - nous brisant bien souvent les ailes ou les pattes. Vous nous accrochez par les pattes sur une chaîne roulante qui nous conduit dans un bain d’eau électrisé, pour nous anesthésier. Mais cela ne fonctionne pas toujours. Si nous sommes de petite taille ou que, par réflexe, nous maintenons notre tête hors de l’eau, c’est encore pleinement conscientes que nous passons sous le couteau électrique. Mais la chaîne poursuit sa course macabre : les corps morts, mais parfois aussi encore vivants, sont plongés dans l’eau bouillante, avant d’être plumés. Ils sont alors prêts à finir roussis sous la flamme… »

Dans la prison des veaux :

« Notre vie durant, nous sommes enfermés entre 2 cloisons, dans un espace d’1m2 où nous pouvons à peine bouger jusqu’à notre assassinat que vous nommez abattage. Il faut bien que ceux qui nous élèvent rentabilisent leur exploitation ! Le lait maternel dont nous sommes privés est remplacé par un liquide blanchâtre et gras composé de poudre de lait maigre, de suif, de graisse de baleine et de beaucoup de sel. Ce breuvage affreusement salé nous donne constamment soif, mais comme nous ne recevons rien d’autre, nous buvons toujours plus de ce liquide salé. Nous engraissons ainsi très vite pour atteindre le poids idéal à notre abattage.

Pendant notre brève existence, jamais il ne nous est donné l’occasion de voir l’herbe verte des prés. C’est seulement sur le chemin qui nous conduit à la mort que nous pouvons apercevoir le soleil pour la première fois.... »

Une vache sur 8 qui arrive à l’abattoir porte un petit. Mais pour la mafia pharmaceutique internationale et l’industrie cosmétique le sang des foetus est une mine d’or supplémentaire : les veaux en gestation sont enlevés de la cavité amniotique, on leur plante une aiguille dans le cœur encore battant, pour en extraire environ un demi-litre de sang destiné aux laboratoires de recherche et à l’industrie pharmaceutique. Au moins 2 millions de veaux à naître meurent ainsi chaque année dans d’atroces souffrances.

Le ghetto des porcs :

« Nous, les porcs, vivons en-fermés dans l’obscurité par groupes de 80 à 200. Le sol sur lequel nous reposons est grillagé, sans paille, ce qui génère des douleurs intolérables au niveau des articulations. Nous ne sommes pas considérés comme des êtres qui souffrent, mais traités comme de la marchandise : Pour renouveler et rentabiliser au mieux la marchandise-viande, les truies sont inséminées artificiellement. Ensuite, elles végètent pendant trois mois et demi dans un réduit, sans lumière. Pour mettre bas, on les sangle dans un enclos prévu à cet effet. Elles peuvent à peine bouger, uniquement se lever et se coucher, de sorte qu’elles sont quasiment dans l’impossibilité de s’occuper de leurs petits ».

La souffrance des porcelets :

« Au cours de nos 4 premières semaines d’existence, il est permis de nous castrer sans anesthésie. Pour ce faire, on nous coince la tête dans un appareillage et on fixe nos jambes en position écartée. Ensuite on incise la chair tendre qui protège nos testicules si sensibles que l’on enlève après les avoir sectionné. Lors de cette opération nous souffrons de manière abominable. Cette intervention étant effectuée à la chaîne par des novices et dans des conditions hygiéniques souvent douteuses, il n’est pas rare que nous ayons ensuite à souffrir d’infections. »

Dans les cellules de la mort des dindes :

« Nous, les dindes, notre souffrance est plus grande encore que celle de nos frères les poulets. Afin que nous devenions d’appétissantes volailles bien dodues, on nous fait subir un engraissement intensif de telle sorte que nos os peinent de plus en plus à supporter notre corps devenu trop lourd. Nos pattes s’atrophient et se déforment sous le poids de la chair. Après 6 mois d’un tel traitement, nous ne pouvons plus tenir debout et nous nous affaissons constamment sur nos pattes. Sans anesthésie on nous coupe le bec comme on le fait aussi aux poules et aux canards. Cette mutilation provoque douleurs et irritations incessantes. Imaginez que l’on vous coupe les lèvres, à vous les hommes. »

La souffrance des moutons :

« La plupart du temps on nous fait vivre dans des lieux arides où il est difficile de se protéger des intempéries et du soleil. Ainsi, en hiver nous sommes constamment dans le froid alors qu’en été nous ne disposons d’aucune zone d’ombre pour nous protéger du soleil. La plupart de nos éleveurs n’ont pas conscience que nos besoins ne se limitent pas à l’herbe fraîche.

Quand nos petits ne nous sont pas arrachés à la naissance, on ne nous les laisse que six mois, après leur avoir coupé la queue. S’il s’agit de mâles, on les castre sans anesthésie ou on bloque leur circulation sanguine en direction des testicules. Une fois par an, vous procédez à notre tonte et on ne peut pas dire que vous fassiez preuve de beaucoup de tendresse à notre égard lors de cette opération ! Il faut dire que notre laine n’est plus d’un grand intérêt économique pour vous. Désormais, vous allez chercher en Afrique des moutons dont la laine tombe naturellement, mais qui bien souvent perdent la vie en hiver à cause du froid.»

L’agonie du poisson :

« Nous aussi les poissons, nous sommes des êtres vivants sensibles. Des scientifiques anglais ont démontré récemment que nous sommes aussi sensibles à la douleur et au stress que les hommes et que nous avons un comportement social très développé. Mais pour les humains, nous ne sommes qu’une source de protéines, nous n’existons à vos yeux qu’en terme de rentabilité économique. C’est ainsi qu’environ 129 millions de tonnes de poissons sont « produites » par an dans le monde entier.

Aujourd’hui, un tiers des poissons que vous consommez sont issus de l’aquaculture. Mais le manque de liberté, la promiscuité et la mauvaise qualité de la nourriture que vous nous faites absorber nous rendent particulièrement sensibles aux maladies. C’est pourquoi vous nous gavez de médicaments et de fortifiants que vous retrouvez ensuite dans votre assiette. Dans le meilleur des cas, vous nous laissez asphyxier dans des souffrances horribles, quand vous ne nous ouvrez pas les entrailles ou ne nous coupez pas la tête alors que nous sommes encore parfaitement vivants. Dans la mesure où nous ne pouvons pas crier notre souffrance, vous ne prenez même pas la peine d’utiliser un anesthésiant. »

Dans les clapiers industriels où s’entassent les lapins :

« Nous les lapins, nous aimons gambader dans les prés, sous le ciel bleu. Pourtant, nous sommes obligés de végéter, enfermés de la naissance à la mort dans des conditions abominables. On nous entasse souvent à 4 ou 5 dans des cages minuscules. Par souci de place et donc de rentabilité économique, ces cages étant souvent à plusieurs niveaux, les excréments de nos congénères de l’étage supérieur nous arrosent avant de tomber plus bas, sur un tapis roulant, à travers le grillage qui sert de sol à notre cage. Inutile de dire que ce grillage blesse nos pattes et les coupe.

Le sort des lapines est particulièrement abominable. Transformées en machines à reproduire, elles doivent endurer jusqu’à 11 portées de 8 à 10 petits par an. Isolées avec leurs petits dans des cellules exiguës à l’extrême, certaines d’entre elles perdent la tête et s’en prennent à leurs petits. Dans ces conditions concentrationnaires, beaucoup d’entre nous se blessent. Il leur manque un morceau d’oreille ou de queue et certaines blessures profondes ne veulent pas guérir. A la naissance certains d’entre nous tombent à travers le grillage, meurent et se décomposent peu à peu sous nos pieds… »

Vous mangez nos bébés − Pourquoi faites-vous cela ? :

« Vous les hommes, vous nous enlevez nos enfants quelques jours seulement après leur naissance, pour vous approprier notre lait. Afin que nos petits veaux ne puissent pas développer leurs muscles et que leur chair reste bien tendre, vous les tenez enclos dans des box tellement étroits que tout mouvement leur est interdit. Pour obtenir la viande de veau rose clair, presque blanche, qui plaît tant au consommateur, vous les gorgez d’un lait de substitution dépourvu de fer et d’autres substances nutritives importantes. Ainsi, vous assassinez nos petits environ 14 semaines après leur naissance, sans qu’ils aient jamais vu la lumière du jour, ni foulé la terre de leurs sabots, ni goûté l’herbe des prés. »

« Nous, les poules, par exemple, notre durée de vie naturelle serait normalement de 20 ans. Vous ne nous laissez vivre que 5 à 6 semaines, tout au plus 1 an et demi, si vous nous destinez à être des poules pondeuses. Les poussins mâles, considérés comme des sous-produits indésirables, ne vivent que quelques instants, avant d’être jetés vivants dans le hachoir à viande. »

« Nous, les cochons, nous pourrions vivre jusqu’à 20 ans, mais comme nous devons vous fournir en viande, vous mettez brutalement fin à notre vie, alors que n’avons que 5 mois ! »

« Nous, les vaches, nous vivons normalement jusqu’à 30 ans ; certaines d’entre nous atteignent même les 60 ans. Cependant, la plupart du temps vous nous abattez alors que nous ne sommes encore que des petits veaux de 3 à 5 mois, car vous pré-férez la chair tendre. Une vache laitière, elle, a le droit de vivre 5 ans et un taureau 18 à 20 mois. »

Soutenez notre action de signatures

Hommes, ne mangez pas de viande ! Non aux ghettos d’animaux ! A bas les abattoirs !

Aidez les animaux – par votre signature – vous pouvez le faire ici

Demander d'autres informations

Vous pouvez recevoir d'autres informations et arguments dans notre brochure gratuite « Homme, ne nous mangez pas ! Pourquoi ? ».

Sur le site : www.la-parole.com
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeLun 16 Sep - 18:50

POR FA!!!! YA QUE NO KEIRES PEDIRLES EMAILS AL MENOS PON ESTO EN SU BUZON

http://www.meat-abolition.org/fr

Nous œuvrons, de façon bénévole et indépendante, pour la promotion mondiale de l'abolition de la production et de la consommation de chair animale, c'est-à-dire pour l'interdiction des produits de la chasse, de la pêche et de l'élevage, parce qu'ils nécessitent l'exploitation, la souffrance et la mort d'êtres sentients.Rejoignez les activistes de par le monde et organisez des actions de sensibilisation à l'abolition de la viande !

Prochaines SMAV :

21/09/2013 - 29/09/2013

Montpellier (France), 26-01-2013
Montpellier (France), 29-09-2012
Vannes (France), 29-09-2012

Les SMAV : qu'est-ce que c'est ?

Les Semaines Mondiales d'actions pour l'Abolition de la Viande (SMAV) ont pour but d'introduire dans le débat politique et citoyen la question de l'abolition de la production et de la consommation de la chair d'êtres sentients et d'autres produits animaux. Six millions d'animaux terrestres sont tués dans le monde toutes les heures pour être transformés en nourriture. Le nombre d'animaux aquatiques tués est plus élevé encore. La consommation de viande cause plus de souffrances et de morts qu'aucune autre activité humaine alors qu'elle n'est en rien nécessaire.

Bénévoles : la revendication d'abolition de la viande a besoin de vous !

Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,

parce qu'ils souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,

parce que la consommation de produits animaux n'est pas une nécessité,

parce que les êtres sentients ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,

l'élevage, la pêche et la chasse, ainsi que la vente et la consommation de produits animaux, doivent être abolis.

Dans google, taper ' le vrai visage de la viande '. Cliquer sur le premier résultat et regarder la vidéo s'il vous plaît. Dans google taper ' si les abattoirs avaient des vitres ', cliquer sur le premier résultat et regarder la vidéo s'il vous plaît.

« Et puis, de toute façon, je n’en mange que très peu » : Nous avons fait, un jour, un débat sur le thème des animaux ; étaient présents essentiellement des militants progressistes, et tous, en guise d’introduction à ce qu’ils allaient dire, nous ont sorti ça. Nous ne voyons pas bien en quoi cela signifie être sensible à la souffrance des animaux, en quoi ils avaient conscience du problème qui nous intéressait. C’est vrai que manger de la viande une fois par semaine tue, sans doute, moins qu’en manger tous les jours. Les animaux vivent, probablement, plus cette différence que nous. Quelle réaction auraient-ils si quelqu’un leur disait qu’il bat peu sa femme ?
Par ailleurs, et puisqu‘on parle de militants, il semblerait qu’il y ait chez eux une gêne parce que les animaux ne sont pas une cause révolutionnaire, qui puisse, en tant que telle, déboucher sur un changement radical de société. On ne peut pas faire de démagogie aux animaux, alors que si on se lamente sur le sort des ouvriers ou des enfants, on espère qu’en retour, par gratitude ou par conscience de classe ou autre, ils nous construiront le monde idéal dont on rêve.
- « Tout ce que nous mangeons est obtenu dans ce système par l’exploitation des humains, des animaux ou des plantes ; on ne s’en sortirait pas si on voulait faire attention à tout et il faut bien manger… » : Il n’y a pas de solutions « tout ou rien »… Beaucoup disent préférer s’abstenir plutôt que faire quelque chose qu’ils jugent imparfait. Ils oublient qu’ils font quelque chose en mangeant de la viande, ce n’est aucunement une abstention, ils ne font qu’accomplir une vie médiocre, dictée par la tradition, qui les a habitué à manger de la viande malgré la barbarie que cet acte représente. Pour moi, il ne s’agit pas d’essayer d’être parfait dans telle ou telle direction, de rechercher un absolu quelconque, mais d’essayer de déterminer une « solution imparfaite » qui soit la plus en accord avec les buts que je me donne.
- « Tu ne serais pas là si tes ancêtres des cavernes n’avaient pas chassé ! » : Peut-être, mais les choses n’ont un sens que dans une situation donnée, et c’est de la situation présente dont nous parlons, pas du passé. De plus nos ancêtres ont été végétariens à une période, alors on pourrait aussi bien dire « si nos ancêtres n’avaient pas été végétariens, nous ne serions pas là ». Pourquoi se référer à une situation datant de millions d’années pour justifier ses attitudes actuelles ? En effet, à ce compte-là, le cannibalisme se trouve tout naturellement légitimé car nos ancêtres l’ont aussi pratiqué. Le passé n’est pas un prétexte pour des pratiques cruelles : manger ses semblables humains est devenu moralement inacceptable et petit à petit il en deviendra de même de manger les autres animaux. Nos ancêtres mangeaient de la viande… sortons de la préhistoire.

NE PAS MANGER DES ANIMAUX

- « C’est un luxe de nanti de se poser le problème. Ne faites pas le difficile, il y en a beaucoup qui aimeraient en manger et qui n’ont pas cette chance ! » : Il est paradoxal de tenir un tel discourt alors qu’on est nanti, qu’on s’adresse à un nanti, et pas au squelette moribond dont il est question. Ne pas manger de viande n’est nullement « faire le difficile », c’est juste constater qu’il est possible de vivre sans tuer des animaux et de préférer cette solution.
Je reviens à l’argumentation qui nous traite d’enfants gâtés. Elle me semble fondée sur un double mépris. Le mépris de nos motivations d’abord : on ne nous reproche pas de ne pas manger de viande, on nous reproche de le faire pour des motifs peu sérieux. Illustration donnée : « Si tu étais paysan du Sahel, tu ne ferais pas la fine bouche pour manger ta vache quand tu en aurais besoin ». Peut-être. Si ma vie en dépendait, j’abattrais peut-être 15 personnes pour me sauver. Peut-être pas. Je me vois mal le dire d’avance. Mais ça ne prouve ni qu’abattre 15 personnes ne soit pas grave, ni que tuer une vache n’est pas grave. Je ne suis pas paysan du Sahel (et les gens en face de moi qui s’indignent en leur nom, non plus), ma vie n’est pas en danger, et dans mon existence quotidienne, j’évite d’abattre des gens et de faire tuer des vaches.

Deuxième mépris : celui contre les gens du Tiers-Monde eux-mêmes. A force de savoir qu’ils ne mangent pas à leur faim, on finit par croire qu’ils ne sont que des ventres affamés. C’est un effet pervers du tiers-mondisme. On fait abstraction de leurs pensées, de leurs différences individuelles, de tous leurs désirs autres qu’alimentaires. On ne s’attend pas à ce qu’ils puissent dire : « Nous avons faim mais ça nous gêne de manger de la viande ». On ne comprend pas que certains Indiens refusent de manger la viande. Les gens affamés ne sont pas censés réfléchir à un niveau moral ou philosophique. Et si on « respecte leur culture », c’est un peu comme on respecte la nature, les animaux dans les réserves. Ils sont « comme ça », une bonne fois pour toutes, il ne faut pas intervenir, ce serait introduire un « élément artificiel ». Ne pas parler aux Papous de la souffrance des animaux, les observer simplement, écrire éventuellement une thèse dessus, échanger un peu de nourriture contre une sagaie à mettre dans nos musées exotiques (je ne sais pas en fait si les Papous mangent de la viande et font des sagaies, ce qui m’intéresse ici est de dénoncer ce qui se passe dans la tête des gens). Respecter les coutumes, même s’il s’agit de la chasse ou de l’excision du clitoris (Ah non ! l’excision du clitoris, c’est différent, c’est un sujet « sérieux ». L’excision du clitoris consiste à mutiler les parties génitales des filles, cette pratique est courante, encore en Afrique. Beaucoup de gens dans le monde ne trouvent pas ça horrible, comme beaucoup d’autres ne trouvent pas la chasse horrible). Ne pas leur demander de penser, ni penser avec eux.


Manque de chance, on ne voit pas bien en quoi prôner le végétarisme serait une intrusion de la culture occidentale, vu que ça ne semble pas faire partie de la culture de beaucoup de français ; et c’est justement dans les pays qui sont aujourd’hui du Tiers-Monde qu’on trouve le plus souvent des philosophies ou religions qui disent de ne pas manger de la viande pour ne pas tuer les animaux. Pas partout, loin de là. J’aurais sans doute à peu près autant de mal à convaincre la plupart des berbères que la plupart des français à ne pas manger de viande pour ne pas tuer les animaux – mais pas forcément tous, certains y ont peut-être pensé avant moi. Ça n’interdit pas, en tout cas, d’en parler. Penser, demander aux gens de penser est toujours considéré comme un luxe artificiel, réservé aux riches oisifs. On veut voir dans le Tiers-Monde des ventres qui ne pensent pas. Les occidentaux tombent en fait eux-aussi sous le même mépris : consommateurs affamés de fric, de bagnoles et de sports d’hiver. Tant qu’on participe au gueuleton, on échappe aux critiques de ceux qui nous font les reproches dont je parle, car on se montre pauvre aussi : pauvre en pensée. On se demande après ça où est la supériorité supposée de l’humain, qui justement est censée justifier son carnivorisme ! Et sous le couvert de leur « indignation morale », les gens qui nous font ces critiques ne montrent qu’une chose : leur désir de ne pas remettre en question les choses dont ils bénéficient.
- « Je vous respecte, je suis tolérant, respectez-moi, soyez tolérants » : C’est comme si un assassin demandait qu’on respecte son goût pour le meurtre pour motif de « choix personnel ». On oublie, seulement, que la consommation de viande n’implique pas qu’une seule personne, mais elle en implique au moins deux : celle qui mange et celle qui s’est fait tuer. Un animal n’est pas un objet, mais bien un être conscient, et manger de la viande n’est pas un acte sans conséquence sur autrui. Les « choix personnels » des personnes ne sont nullement neutres, ils sont les conséquences de toutes les influences du milieu (histoire personnelle, culture, etc.). Si une personne fait souffrir une autre personne, rien ne peut justifier de ne pas y donner une réponse collective pour l’empêcher. Toutefois, chacun peut évoluer, nous avons, nous aussi mangé de la viande. Nous essayons de respecter chaque être, mais cela ne nous empêche pas de trouver que la consommation de viande est un acte de cruauté.
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeMer 25 Sep - 9:08

20 juin 2013

Lettre de la part d’un monde végétalien
(Dutch, English, French, German, Greek, Italian, Norwegian, Romanian, Spanish, Turkish)

Chers amis et co-activistes,

au moment où la plupart des organisations pour les droits des animaux sont activement en train de promouvoir, préconiser et valoriser les produits animaliers et les méthodes d’élevage « humains », je vous écris au nom de trois bénéficiaires de cette clémence.

Pour l’industrie ils sont connus en tant qu’unités de production n°6, n°35 et n°67 595. Pour le consommateur « compatissant », ils sont connus en tant qu’étiquettes de bonne conscience : « le lait bio », « le veau rosé » et « les œufs bio ». Aux défenseurs du bien-être ils sont connus en tant qu’ « alternatives humaines ». Entre eux ils se connaissent en tant que mère, fils, sœur, ami. Pour eux-mêmes, ils sont simplement ce que vous et moi nous sommes pour nous-mêmes : un monde auto-conscient et autocontrôlé d’expériences subjectives, d’émotions, de peurs et de souvenirs– quelqu’un avec la certitude absolue que sa vie vaut le coup de vivre.

N°6 est mère pour la première fois.
Elle est frénétique. Son enfant a disparu. Elle arpente désespérément dans son enclos, beuglant, pleurant et appelant son petit qu’elle a perdu, craignant le pire ; ses peurs sont confirmées. Elle est l’une des milliers de femelles sans défense qui est née dans la pittoresque et verdoyante ferme de lait biologique. Elle passera sa courte vie en deuil, perdant enfant après enfant. Elle sera traite inlassablement au travers de nombreux cycles de grossesse et de deuil. Sa seule expérience de maternité sera celle de la pire perte d’une mère. A la fleur de son âge son corps cèdera, son esprit se brisera, sa « production » de lait déclinera et elle sera envoyée à l’abattage horrifiant avec d’autres mères en deuil et épuisées comme elle.

Elle est le visage du lait biologique.

N°35 est un bébé de deux jours.

Son cordon ombilical est encore attaché, son pelage est encore recouvert des fluides d’accouchement, ses yeux encore flous, ses jambes tremblotantes. Il pleure pitoyablement pour sa mère. Personne ne répond. Il vivra sa courte vie en tant qu’orphelin, sa seule expérience d’amour maternelle sera celle de se languir de sa mère, sa seule expérience de connexion émotionnelle, celle de l’absence.
Bientôt, le souvenir de sa mère, de son visage, sa voix, sa senteur auront fané, mais la douloureuse et irrépressible aspiration à sa chaleur sera toujours là. A l’âge de quatre mois, lui et les autres orphelins comme lui seront entassés dans des camions et amenés à l’abattoir.
Même traîné sur le sol de l’abattoir, il sera toujours en train de chercher sa mère, désirant toujours désespérément sa présence encourageante, surtout dans ces moments sombres où il sera effrayé et aura besoin d’elle plus que jamais – au milieu des visions d’horreur, des bruits et des odeurs de la mort autour de lui. Dans sa détresse, dans sa recherche d’un peu de consolation et de protection, il, comme la plupart de petits veaux, va essayer de téter les doigts de son tueur.

Lui est le visage du « veau rosé » que les « patrons de restaurants responsables » sont encouragés à proposer à leur menu

N°67 595 est l’une des 80 000 poules dans un établissement familial d’œufs biologiques. Elle n’a jamais vu le soleil ni senti l’herbe sous ses pieds, elle n’a jamais rencontré sa mère. Ses yeux piquent à cause des fumées brûlantes d’ammoniac, son corps déplumé est couvert de blessures et d’abrasions, ses os sont cassants à cause de l’épuisement par la production d’œufs, son bec coupé est palpitant de douleur. Elle est exténuée, épuisée et défaite. Après toute une vie de privation sociale, psychologique, émotionnelle et physique, elle s’en sort en picorant des cibles fantômes pendant des heures sans fin. Elle a deux ans et sa vie est terminée. Sa production d’œufs a diminué et on s’en débarrassera par les moyens les moins chers – elle sera gazée avec les autres 80 000 poules de sa communauté. Cela prendra trois jours complets pour finir le travail. Pendant deux longues journées elle entendra les bruits et respirera les odeurs de ses sœurs en train de mourir dans les bidons de gaz à l’extérieur de son étable. Et à la troisième journée ce sera à son tour. Elle sera attrapée par ses jambes et amenée dehors pour la première fois de sa vie et, comme toute un chacune de ces 80 000 poules épuisées, comme chacune de ces 50 milliards de victimes annuelles de notre appétit, elle se battra pour continuer à vivre et elle n’acceptera aucune explication et aucune justification pour être privée de sa pathétique vie unique.

Elle est le visage des « œufs biologiques » dont nous encourageons l’utilisation par les campus universitaires, les entreprises et les consommateurs.

Ce sont les « bénéficiaires » de pratiques de « l’agriculture humaine » que nous, les défenseurs d’animaux, sommes en train de développer, promouvoir, et récompenser publiquement en encourageant les consommateurs « compatissants » à acheter les produits que nous ne connaissons pas comme étant autre que de la misère. Les pratiques tellement « humaines » que, si nous étions forcés à les endurer, nous ne pourrions les décrire comme humaines.

Nous, les activistes, savons qu’il n’existe pas d’élevage compatissant, responsable ou éthique à aucune échelle. Nous savons que la seule alternative éthique et humaine est la vie végétalienne.

Pourquoi sommes-nous si peu nombreux à dire la vérité ? Pourquoi décrivons-nous les produits « biologiques » en tant qu’humains alors que nous connaissons l’horreur que ces pratiques infligent sur leurs victimes ? Pourquoi nous mentons-nous à nous même et au public sur le fait que l’élevage « responsable » est tout sauf un mythe, une combine de marketing, un label trompeur ? Pourquoi tant parmi nous abandonnent les vies animales en encourageant la consommation de leur chair, œufs et lait, quand notre seul devoir est de nous battre pour leurs vies comme si c’étaient les nôtres ? Pourquoi soutenons-nous la pratique de la consommation d’animaux quand nous la savons si brutale, inexcusable, excessive et complètement inutile ? Pourquoi récompensons-nous les consommateurs qui en demandent plus alors que l’élimination de cette pratique est notre lutte principale ? Pourquoi renforçons-nous et encourageons-nous les présomptions spécistes du monde, quand notre travail, notre seule tâche en tant qu’éducateurs végétaliens et activistes est de défier et de changer ces préjugés en offrant une nouvelle façon de considérer les animaux non-humains, une nouvelle manière d’interagir avec eux, un nouveau mode de vie, une nouvelle manière d’être dans le monde ?

Beaucoup d’entre nous justifient notre approbation de produits animaliers « humains » et notre poursuite de réformes sociales en disant que le monde n’est pas prêt à changer, qu’il pourrait ne jamais devenir végétalien, que le meilleur que l’on puisse accomplir est de réduire la souffrance des animaux condamnés aujourd’hui. Mais ce n’est pas vrai. Ce n’est pas un fait. C’est une peur – une peur d’agir, un échec de volonté, une attitude défaitiste et, en fin de compte une prophétie qui s’accomplit d’elle-même.

La vérité c’est que le monde peut changer. En effet, le monde a déjà changé beaucoup de fois auparavant, et il a changé de façons qui semblaient impossibles à ce moment là. La vérité c’est que le monde changera, mais seulement si nous travaillons dans le but de ce changement. Il restera pareil si nous, les agents de changement autoproclamés, l’encouragerons de rester pareil. Il changera si nous dirons tous la vérité : qu’il n’y existe pas d’élevage ou d’utilisation d’animaux de quelconque manière qui soient humains, la vérité que la seule alternative humaine est la vie végétalienne, la vérité que l’élevage de quelconque échelle est un désastre éthique et environnemental, la vérité que les animaux sont des personnes comme toi et moi, mais simplement non-humains et qu’ils ont le même droit inhérent que toi et moi à la vie et à la liberté. La vérité que la vie végétalienne n’est pas un choix de « style de vie » mais un impératif moral.

Nous pouvons faire mieux. En effet, nous avons l’obligation de faire mieux.

Je vous invite à voir par vous-mêmes combien peut être accompli quand un petit groupe d’activistes dédiés consacrent tout leur temps et ressources à une éducation végétalienne qui ne sape pas, mais est en harmonie avec notre but ultime – la Libération Animale – et quand le message Go Vegan (deviens végétalien) est central à toute et chacune de ses communications, à partir des ressources en ligne, passant par la littérature imprimée, les publicités, les démonstrations, les affichages, les événements de soutien, aux explorations en profondeur des personnalités d’animaux d’élevage – détaillés dans les portraits individuels publiés sur le Blog de la Prairie.

Sur un budget minime, avec un groupe d’éducateurs de véganisme bénévoles, qui sont déterminés à dire toute la vérité sur la production de la viande, du lait et des œufs, une petite organisation (populaire) comme Peaceful Prairie Sanctuary a pu construire quelque chose d’aussi grand. Alors que les organisations opulentes ont non seulement échoués à mettre en valeur ce message, mais l’ont sapé au travers des années de travail anti-végan. Un monde végétalien éclatant pousse au milieu du monde non-végétalien, un endroit où les animaux réfugiés sont vus et représentés comme les personnes qu’ils sont de droit, un endroit où les résidents humains travaillent inlassablement pour rien de moins qu’une libération totale, un Etat Libre au cœur de ce monde subjugué par l’homme, un endroit où les principes d’abolition sont appliqués en mots, en pensées et en actes. Une enclave végétalienne dont seule la présence a déjà changé la géographie physique, politique, psychologique et spirituelle du monde.

Je vous invite à faire cette expérience par vous-mêmes. Rejoignez nous dans notre lutte afin d’étendre sa portée. Aidez nous à la rendre sans frontières.

Joanna Lucas
Peaceful Prairie Sanctuary

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeLun 21 Oct - 11:45



"Nous en avons assez de l'élevage industriel !"
CIWF contre l'élevage industriel dans le monde

Depuis deux ans, Jonty est à la tête de notre campagne pour exposer la vérité sur l'élevage industriel. Il rentre d'un voyage en Allemagne auprès d’un abattoir de poulet qui prévoit de doubler sa production de 200.000 à 400.000 oiseaux par jour. Il a rejoint des milliers de manifestants pour former une chaîne humaine autour de l’abattoir.
Wietze, ville située dans la campagne vallonnée de Basse-Saxe ,Allemagne. Je suis ici pour participer à une manifestation contre le projet de doubler production d’un abattoir qui actuellement abat, découpe et emballe 200.000 oiseaux par jour. L’abattoir devrait atteindre le chiffre stupéfiant de 400.000 poulets par jour, scénario presque incroyable.
L'événement est coordonné par de nombreuses organisations - agriculteurs, syndicats agricoles aux ONG environnementales et de bien-être animal - qui tous partagent une volonté inébranlable de mettre un terme à la propagation du modèle de l’élevage intensif. Le nom de cette manifestation pacifique - « Wir Haben Agrarindustrie Satt ! » (« Nous en avons assez de l'agriculture industrielle !) - énonce notre objectif commun en termes non équivoques.
Parler des conséquences de l’élevage intensif
Je plante ma tente avec des centaines de personnes dans un pré, à côté d'un champs avec des vaches (une scène ironique étant donné le thème de l'événement) au programme : débats, ateliers, présentations (dont la mienne), films, concerts, pour finir en beauté, la formation d'une chaine humaine pour encerlcer l'usine incriminée, dans un élan de solidarité contre l'idée même de l'élevage industriel. discours. J'explique pourquoi l'élevage industriel est néfaste pour animaux planète, homme. Mon public est choqué d'entendre certains faits et statistiques, nous avons tous bon espoir. Nous pouvons changer les choses et nous sommes ici pour ça.
Une atmosphère de ruche
Quand la journée touche à sa fin, la zone autour du feu de camp se transforme en une vraie ruche. Les militants s'installent pour préparer les bannières, personnaliser les T-shirts et créer des costumes pour la manifestation de demain et le "Menschenkette", la chaîne humaine, au coeur de toutes les discussions.
En peu de temps, les bannières sont prêtes et disparaissent (soigneusement cachées en attendant le lendemain) au profit de planches à découper, de couteaux et de légumes. Nous sommes maintenant en pleine « disco soupe » - une session collective d'épluchage de légumes dans une ambiance musicale et festive.
Réaction en chaîne
C'est ma dernière matinée et le moment crucial est enfin là - la manifestation et la chaîne humaine. Nous marchons durant une heure pour rejoindre l’abattoir, rejoints par des milliers de militants tout au long du chemin. Sifflets, vuvuzelas et le battement des pas créent une bande-son entraînante.

Au final, environ 10.000 personnes arrivent près de cette terrible usine sans fenêtre (mais avec des chiens de garde menaçants et des clôtures de barbelés). Nous nous tenons par la main pour former une chaîne autour du site. C'est une incroyable scène à couper le souffle - les innombrables bannières, costumes et accessoires offrant un peu de couleur face au gris des murs de l'usine. Rien ne peut affaiblir notre moral, pas même une grosse averse.
Des retrouvailles pleines d’espoir
Sur le chemin du retour, je réfléchissais à cette expérience insolite, mais tellement inspirante, que je venais de vivre. Malgré mon insuffisante maîtrise de l'allemand, j'avais été en mesure de comprendre les arguments des orateurs que j'avais écoutés et les militants auprès de qui j’avais marché, et j'ai été frappé par leur éloquence et leur enthousiasme.
Cet événement a confirmé ma conviction profonde que l’élevage industriel n’est pas uniquement un problème de bien-être animal. Ce système est à un véritable problème qui concerne notre alimentation, nos emplois, notre économie, notre environnement, nos campagnes et nos communautés. En fait, il y a très peu de choses qui ne sont pas connectées de près ou de loin au mode de production de ce que nous mangeons.
Steph Roth, militante extraordinaire et une des organisateurs de l'événement, a ainsi résumé l'ambiance générale : « C'est quand vous connectez des gens d’origines différentes, des connaissances, des compétences et des passions différentes, que les pièces du puzzle se rassemblent. C'est très bien de faire vos propres actions, mais c'est quand nous créons des histoires partagées que la vraie magie commence à se produire. » Je pense qu'elle a tout à fait raison.
Quelle suite ?
Les remous créés par cette manifestation pourraient être profonds. Des élections nationales auront lieu en Allemagne à la fin de septembre, et la chaîne humaine a offert une indéniable « démonstration de force », preuve que les Allemands en ont assez des élevages et des abattoirs industriels, des communautés rurales désertées et des champs des maïs à perte de vue. L'espoir est que ceux qui arrivent au pouvoir en septembre mettent l'accent sur ​​des politiques qui favorisent une alimentation saine et une agriculture durable, plutôt que de suivre aveuglément les demandes des lobbies agro-industriels.


Dernière édition par végétalienne-13 le Mer 24 Juin - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 5:46

JUNE 27 2013
AGIR POUR LES ANIMAUX
 Viande - Page 20 Ciwf_france_logo_reverse 

http://www.ciw


f.fr/actualites/2013/06/elevage-industriel-tous-victimes/Nouvelle campagne « Élevage industriel : tous victimes ! »
CIWF France s'associe à Agir pour l'environnement pour lancer une campagne de mobilisation citoyenne « Élevage industriel : tous victimes ! ».

Nous sommes tous victimes de l’élevage intensif à divers degrés : les animauxmaltraités bien sûr, mais aussi lesconsommateurs inquiets des dérives de l’industrie de la viande, les pays du Sudqui voient une grande partie de leurs terres monopolisées, sans parler des atteintes à l’environnement qui nous affectent tous.
L'affaire des lasagnes de « bœuf » produites à base de cheval illustre bien les errements d’une industrie agroalimentaire qui a rompu tous liens avec le vivant : les animaux sont considérés comme des «sous-produits», le consommateur n’est qu’un porte-monnaie et l’environnement qu’une variable d'ajustement.
 Viande - Page 20 Ceci-est-pas-une-vache250
Je participe et j’envoie les cartes pétition >>
Envoyez les cartes pétition !
Des solutions existent mais elles vont souvent à l'encontre d'intérêts économiques bien établis. Dès aujourd’hui, aidez-nous à interpeller les ministres de l'Agriculture et de l’Écologie !
Envoyez-leur des cartes pétition pour qu’ils favorisent enfin un élevage plus respectueux du bien-être des animaux, des hommes et de l’environnement.
Viande - Page 20 Bouton-carte-petition
Également dans l'actualité
Viande - Page 20 Pinonthetail150 Mobilisation pour les cochons
Une belle journée de sensibilisation aux conditions d'élevage des cochons et de récolte de signatures pour notre pétition « Non aux souffrances de millions de porcs en Europe ! » le 6 juin dernier. 
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L’argent des contribuables européens sert à financer le développement des systèmes d'élevage non autorisés dans l'UE. Le rapport de CIWF, HSI et Vier Pfoten, dénonce l’absence de standards minimums de bien-être animal dans l’octroi des aides au développement.
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Viande - Page 20 Entree-personnel150 Entrée du personnel, le 1er juillet à Paris
Avec Agir pour l’environnement, nous vous invitons à la projection gratuite du documentaire "Entrée du personnel", un film choc sur les conditions de travail dans les abattoirs, en présence de la réalisatrice Manuela Frésil.
>> Voir les informations pratiques
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Merci de votre engagement en faveur des animaux de ferme. 

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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 5:47

découvrir ce qui se cache derrière notre consommation de viande. Merci de votre engagement en faveur des animaux de ferme.
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MessageSujet: Re: Viande   Viande - Page 20 Icon_minitime

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