une plus grosse proie, mais ce n’est pas son quotidien. Le loup mange entièrement sa proie et satisfait ainsi tous ses besoins alimentaires ( protéines, lipides, glucides, vitamine, minéraux, eau ). Le loup est à la recherche de sa nourriture pendant près de 4 heures par jour. Il doit trouver une proie, l’attraper, la manger entièrement. Si nous étudions de plus près cette proie, nous constatons qu’elle est constituée de viande et d’os ( la proie elle-même ), de graines, d’herbes et de légumes ( le contenu de l’estomac de l’animal ).

Chien domestique

Au début de ma pratique (1986 ), quand je demandais aux êtres comment ils nourrissaient les chien, la réponse la plus fréquente était « de restes de la table ». Inexpérimenté, j’essayais de convaincre les propriétaires de passer à l’alimentation sèche ( ou granulés ). Le vétérinaire m’avait dit que c’était ce qu’il y avait de mieux pour mon chien et l’information insistante par la publicité et le marketing m’avaient conforté dans cette idée. Quand aujourd’hui je m’informe de ce qu’on donne à manger au chien, on me répond fièrement « des granulés ». Mais… l’étude de certains troubles comportementaux, tels que l’hyperactivité, la dominance, l’anxiété et l’agressivité du chien m’ont convaincu du rôle important que joue l’alimentation dans le développement et la stabilité physique et mentale du chien. Geert De Bolster préconise plutôt une alimentation naturelle, constituée de viande, d’os, de grains et de légumes. La nourriture

doit être donnée fraîche et crue. Lors de troubles comportementaux ou de santé, il est préconise d’adapter l’alimentation au type individuel du chien.

Sensibilisé dès son jeune âge à la médecine chinoise, Geert De Bolster a besoin de comprendre et de juger l’équilibre entre les éléments et les substances vitales pour affiner son diagnostic du trouble affectant un chien. En associant une approche alimentaire et comportementale, il obtient souvent d’ excellents résultats dans sa pratique quotidienne et souhaite la communiquer