OEUFS

Les poules pondeuses

L’élevage en batterie des poules pondeuses consiste à enfermer plusieurs poules dans une cage en grillage dans laquelle elles resteront toute leur courte vie.
Une directive européenne exige que chaque poule dispose d’au moins 550 cm2 au sol, ce qui correspond à un espace moins important qu’une feuille de papier A4.
Dans d’autres pays, aux Etats-Unis par exemple, chaque poule dispose d’un espace encore plus restreint. Elles sont gardées dans des bâtiments sans fenêtre avec parfois jusqu’à 90 000 autres poules. Les cages peuvent être empilées sur 3 à 6 étages.

Quel est le nombre de poules pondeuses concernées ?

On estime qu’il y a 4,7 milliards de poules pondeuses à travers le monde. 70 à 80% sont élevées dans des cages en batterie toute leur vie. Rien que dans l’UE, le nombre de poules pondeuses a été estimé à 305 millions et 91% sont élevées en cage. En France on dénombre à 55 millions de poules pondeuses dont 90% sont élevées en cage.

Les alternatives

L’élevage au sol

Dans ce type d’élevage, les poules sont élevées en petits groupes avec des perchoirs ou plates-formes surélevées. Le sol doit être recouvert de litière ou bien souvent des copeaux de bois sont fournis et les densités maximales européennes actuelles doivent être comprises entre 9 et 12 poules par m2 au sol. 15 cm de perchoir doit être fourni pour chaque oiseau.

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Bref historique et futurs objectifs

La PMAF a entamé une campagne contre la cruauté des cages en batterie pour les poules pondeuses il y a plus de 30 ans, concentrant tout d’abord ses efforts seulement au Royaume-Uni. Nous avons par la suite étendu cette campagne à l’Union européenne et à l’heure actuelle, nous menons une campagne au niveau mondial. Après des années d’actions de lobbying, de campagnes créatives et de création d’évènements, bien souvent en partenariat avec d’autres associations de protection des animaux à travers l’Europe (vous pourrez trouver plus d’informations sur la Coalition européenne pour les animaux de ferme –CEAF- un réseau d’organisations de défense des animaux au sein de l’Europe coordonné par le siège international de la PMAF), les efforts de la PMAF ont finalement abouti à l’adoption d’une directive européenne en 1999 pour la protection des poules pondeuses. Cette directive interdira les cages en batterie conventionnelles pour les poules à partir de 2012. Cette directive doit toutefois être révisée en 2005 et si elle est maintenue elle représentera une victoire très importante pour le bien-être des animaux de ferme et pour la PMAF.

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Toutefois, bien que la directive de 1999 représente le début d’un abandon du mode d’élevage en batterie des poules pondeuses, nous avons deux raisons d’être préoccupés :

- les cages dites enrichies restent autorisées

- les règles actuelles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) rendent illégale l’interdiction d’importer des produits d’origine animale d’autres pays pour seul motif qu’ils n’ont pas été produits en respectant les mêmes normes pour le bien-être animal du pays importateur. C’est à cause de l’OMC que nous risquons de perdre la proposition de l’UE d’interdire les cages en batterie conventionnelles pour les poules lors de la révision de cette directive qui aura lieu en 2005.
Les cages enrichies

La directive sur les poules pondeuses de l’UE interdira l’utilisation des cages en batterie conventionnelles à partir de 2012. Toutefois, la directive n’interdit pas les cages dites enrichies. Bon nombre d’éleveurs à travers l’Europe ont précisé que dès lors que l’interdiction des cages en batterie conventionnelles approche, ils se contenteront à l’avenir d’utiliser les cages dites enrichies.

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Les cages enrichies n’apportent pas de solution aux problèmes psychologiques et physiologiques pour le bien-être des poules pondeuses que posent les cages conventionnelles :

- l’espace supplémentaire qui est alloué à chaque oiseau ne représente pas plus de 50 cm2, c’est-à-dire la taille d’un post-it ;

- la hauteur minimum des cages est de 45 cm ce qui est trop bas : les poules sont toujours dans l’impossibilité de battre et d’étirer leurs ailes ;

- trop peu de litière et trop peu d’espace ajouté au fait que les poules sont dérangées par leurs congénères a pour résultat que les bains de poussière dans les cages sont anormalement courts et incomplets et ne permettent donc pas aux poules de satisfaire un besoin très fort de prendre des bains de poussière. Les perchoirs dans les cages enrichies sont trop proches du sol pour satisfaire le besoin des poules pondeuses de se percher et en fait représente plutôt un moyen d’échapper à l’inconfort des sols grillagés. La compétition pour le seul nid ajoutée à la gêne occasionnée par l’exiguïté des cages a pour résultat que les poules sont anxieuses lorsqu’elles préparent leur nid et pondent. La PMAF souhaite que les éleveurs de l’UE utilisent seulement l’élevage en volière ou encore mieux, l’élevage en plein air qui, s’ils sont bien conçus et gérés peuvent sérieusement améliorer le bien-être des poules.

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Notre inquiétude face aux règles de l’OMC

Nous vivons dans un marché mondial et afin d’y être partie prenante, la plupart des pays ont adhéré aux règles de l’OMC. L’OMC a pour but de faciliter la libre circulation des marchandises et d’empêcher les pays qui en sont membres, d’interdire l’importation de produits d’un autre pays du fait de la façon dont il a été produit. Cette restriction représente une grave menace pour les succès qui ont été obtenus pour le bien-être des animaux et en particulier pour la directive concernant les poules pondeuses de l’UE qui a été adoptée en 1999 ainsi que pour tous les efforts actuels pour améliorer le bien-être des animaux à travers le monde. Les lois pour protéger le bien-être des animaux dans une partie du monde, risquent en effet de conduire à l’afflux de produits d’origine animale cruellement produits et moins chers provenant d’un autre pays. La PMAF et les éleveurs souhaitent que soit défini un cadre général de règles desquels les producteurs à travers le monde ne pourraient pas s’écarter et qui garantirait la protection des droits des travailleurs, de l’environnement et du bien-être des animaux.
La PMAF croit que si les règles de l’OMC peuvent être modifiées, les pays à l’extérieur de l’UE seront encouragés à améliorer la règlementation pour le bien-être des animaux, afin de leur offrir de meilleures conditions de vie. Les animaux à travers le monde entier pourraient bénéficier d’une telle évolution.

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L’étiquetage des œufs

Au 1er janvier 2004, la réglementation concernant l’étiquetage des œufs est entrée en vigueur. Elle permet désormais aux consommateurs citoyens d’être correctement informés du mode de production des œufs qu’ils achètent.

Chez les commerçants

Toutes les boites d'oeufs sont tenues de mentionner en toutes lettres le type d'élevage dont il est question. Les oeufs, quant à eux, doivent être marqués d'un code dont le premier caractère spécifie le mode d'élevage comme suit :
Sur la boite Premier caractère imprimé sur l'oeuf
Œufs de poules élevées en plein air (agriculture biologique) 0 ou « bio »
Œufs de poules élevées en plein air 1 ou « plein air »
Œufs de poules élevées au sol 2 ou « au sol »
Œufs de poules élevées en cages 3 ou au « en cage »

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Toutefois, dans certains cas, les œufs importés de pays non-membres de l’UE peuvent être simplement étiquetés « origine non-UE » ou « mode d’élevage non déterminé ».
Les oeufs vendus en vrac n'échappent pas à la règle: contrairement aux apparences, vente en vrac n'est pas synonymes de production de plein air! Une explication du code imprimé sur les oeufs doit vous être fourni dans une notice séparée.

Et sur les marchés?

En vente directe du producteur au consommateur sur les marchés, le marquage individuel des oeufs est également obligatoire, avec un codage identique à celui en vigueur dans les commerces traditionnels. En revanche, rien n'oblige pour l'instant le producteur à déclarer en toutes lettres, en plus du code chiffré, quel genre d'élevage il détient.

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Comment acheter?

1) Vérifiez dans votre supermarché et sur les étals de marché que les œufs de poules élevées en cage sont clairement étiquetés comme tel. Si ce n’est pas le cas, intervenez auprès du directeur du magasin ou du vendeur à l'étalage.

2) Restez vigilants face à la vente en vrac ou à l'étalage: on a trop souvent tendance à assimiler vente de proximité avec « petit élevage de plein air ».

3) Méfiez-vous des slogans et des emballages racoleurs: « oeufs de basse-cour », « oeufs de nos régions », « oeufs extra frais » etc, ne garantissent en rien le respect du bien-être animal!

Votre aide est précieuse

- Demandez l'affiche de la PMAF destinée à sensibiliser les consommateurs à l’existence de cet étiquetage et affichez-la dans un lieu public.
- Lorsque vous mangez à l’extérieur de chez vous, demandez au restaurateur s’il utilise des œufs de poules élevées en plein air. Si ce n’est pas le cas, expliquez au responsable du restaurant pourquoi il serait bon qu’il cesse d’utiliser des œufs de batterie.
- Aidez la PMAF par un don pour soutenir sa campagne contre l’élevage en cage des poules pondeuses.

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10 mai 2006

La campagne de GAIA contre la souffrance des poules pondeuses

Les poules de batterie passent leur vie dans de petites cages où elles n’auront que 550 cm2 de place. C’est encore moins qu’une feuille de papier A4. Après 13 mois de ponte, elles sont transportées à l’abattoir. À cause du manque d’espace, elles ne peuvent pas assouvir leurs besoins. Une poule doit pouvoir satisfaire certains besoins comportementaux comme gratter le sol, se lisser les plumes, prendre des bains de sable et construire leurs nids. Quand elles n’ont pas assez d’espace elles doivent refouler leurs instincts naturels, ce qui est très frustrant.

Le manque de confort crée des désirs inassouvis ce qui renforce leurs sentiments de frustration. Les poules ont tellement peu de liberté de mouvement que cela entraîne finalement un affaiblissement de l’ossature. Il s’agit d’un indicateur clair des mauvaises conditions de bien-être. Des recherches ont démontré que près de 30% des poules vivant en batterie ont leurs os brisés suite aux manipulations d’extraction de leurs cages et lors de leur transport vers l’abattoir.

Les poules aiment prendre un bain de poussière sur un sol couvert de litière. Quand elles n’ont pas la place pour prendre ce bain, elles le font à même le sol grillagé. Le plumage est, en général, dans un plus mauvais état dans les cages que dans d’autres systèmes d’élevage. Une considérable partie de la perte de plumes chez les poules pondeuses de batteries est imputable au « picage » de plumes, ce qui est très douloureux pour elles. La peau déplumée est plus susceptible d’être exposée aux blessures, ce qui peut favoriser des comportements cannibales.

Les poules préfèrent de loin pondre leurs œufs dans un nid. Si elles ne reçoivent pas de nids appropriés, elles vont montrer des comportements anormaux, preuves de leurs frustrations. On constate une augmentation du nombre de comportements caractéristiques chez les poules qui dispose d’un espace réduit pour leur nidification comme des oiseaux tournant en rond, s’agitant ou construisant des nids à vide. La hauteur de la cage est également un indicateur de bien-être. Sa hauteur est limitée pour l’instant à 40 cm (dans une cage enrichie à 45 cm2). Des rapports scientifiques ont démontré que les poules utilisent jusqu’à 56 cm d’espace vertical pour bouger leur tête.

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Dans une prétendue cage « enrichie », les poules pondeuses dispose d’un espace de 750 cm2 dont 600 cm2 sont réellement utilisable. Les poules pondeuses ont donc moins d’une feuille A4 pour vivre. Selon une directive de l’Union européenne, les cages de batterie conventionelles seront interdites en 2012 pour toutes les entreprises, et la cage enrichie sera la seule système de cage encore autorisée. Pourtant, presque tous les comportements normaux d’une poules nécessitent beaucoup plus d’espace que les 600 cm2 prévus. L’espace moyen utilisé par les poules pour répondre à leurs besoins vitaux est compris entre 475 cm2 et 1876 cm2. L’espace le plus élevé constaté était de 2606 cm2.

L’espace et les dispositifs des cages « enrichie » sont donc inadaptés. Ce système ne laisse pas la possibilité aux poules d’agir pleinement selon leur comportement naturel. Ceci amène à des comportements anormaux : frustration, souffrance et dégénération corporelle. Seules les alternatives d’élevage sans cage procurent potentiellement des normes de bien-être élevées.

GAIA EN ACTION

GAIA veut sortir les poules de batteries de leurs cages, qu’elles soient enrichies ou non, en proposant un logement alternatif, économiquement faisable et adapté aux animaux. GAIA incite les producteurs à investir dans un système de production de poules élevées en plein air ou dans un espace extérieur couvert. Grâce à nos actions à différents niveaux, quelques pas importants ont déjà été menés dans la bonne direction :

Sur l’insistance de GAIA, la Belgique a voté pour l’interdiction des batteries de ponte au Conseil de l’UE. Une victoire pour le bien-être des poules!
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Pendant la crise de la dioxine de 1999, GAIA a obtenu des mesures pour limiter la souffrance animale.
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GAIA a informé les grands magasins alimentaires des problèmes liées aux poules pondeuses, en leur demandant de ne plus vendre des oeufs de poules élevées en cages. La chaîne Makro a été la première à suivre cette demande, et ne vend plus que des oeufs de poules élevées en plein air.
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En juillet 2006, Colruyt a décidé de suivre le bon example de Makro.

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À VOUS DE JOUER

N’achetez pas d’oeufs de poules élevées en cage. Les oeufs de poules élevées en plein air sont aussi bons et ne sont pas beaucoup plus chers. Ne soutenez pas la souffrance animale!

Écrivez aux grands magasins alimentaires en leur demandant de suivre l’exemple de Makro et Colruyt.

Soutenez GAIA et faites un don. Sans votre soutien, nous ne pouvons pas continuer nos campagnes. Nous avons besoin de vous !

RAPPORTS

Vous pouvez trouver ci-joint une sélection des nombreux rapports concernant le bien-être des poules de batterie:

Laying hens. Code of recommendatons for the welfare of lifestock , DEFRA 2002

Les arguments contre les cages amenagées en Europe /Blootgelegd... de zaak tegen verrijkte kooien / Laid bare... the case against enriched cages in Europe, CIWF & GAIA 2001

Sondage de l’opinion concernant les poules de batteries, DIMARSO 1999

Battery eggs sale and production in the ACT, Productivity Commission 1998

Report on the welfare of laying hens, Farm Animal Welfare Council 1997

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15 juin 99

LE CONSEIL EUROPEEN DE L'AGRICULTURE VOTE POUR
UNE INTERDICTION DES BATTERIES DE PONTE!

GAIA très contente de cette avancée en faveur du bien-être des poules

Il y aura une interdiction du système actuel des batteries de ponte à partir du 1.1.2012. C'est qu'ont décidé les ministres européens de l'Agriculture lors du Conseil de l'UE au Luxembourg aujourd'hui. Le système intensif actuel, un des plus cruels qui existent, sera ainsi supprimé. Cette interdiction représente, après l'interdiction de l'engraissage des veaux en caisses à partir du 1.1.2007, une percée monumentale pour le bien-être des animaux dans l'élevage intensif. Pour les 260 millions de poules dans l'UE, il y a maintenant un réel espoir d'une vie meilleure et la décision des ministres européens de l'Agriculture incitera le secteur à passer à des systèmes plus respectueux du bien-être des animaux, tout en étant économiquement viables.

Après des années d'actions intenses de GAIA, la joie est grande chez le Groupe d'Action dans l'Intérêt des Animaux. "Il y aura enfin une interdiction d'un des systèmes intensifs les plus cruels, et bien que nous aurions souhaité la voir imposée plus tôt, c'est un délai encore raisonnable pour les ministres européens de l'Agriculture", dit Michel Vandenbosch. "Car il y avait une proposition de compromis sur la table, qui prévoyait une interdiction seulement à partir de 2017. Nous avons pu, avec nos collègues européens, tout de même encore écourter ce délai qui était d'une longueur déraisonnable."

Le président de GAIA s'était enfermé pendant 26 heures en compagnie de deux activistes la semaine dernière dans une cage de batterie à proportions humaines devant le cabinet du Ministre Herman Van Rompuy. "Nous n'aurons pas souffert pour rien", ajouta Vandenbosch. Hier GAIA a mené une action au Luxembourg devant le bâtiment du Conseil européen des ministres de l'Agriculture.

A

Par cette décision, les ministres de l'Agriculture européens veulent tenir compte de la volonté d'une grande majorité de la population européenne et de la décision du Parlement européen, qui, le 28 janvier, avait voté à une grande majorité en faveur d'une interdiction des batteries de ponte. Des cages dites "enrichies" (avec plus de place pour les poules, de la paille, des matériaux pour faire des nids, des perchoirs) sont possibles suivant les nouvelles directives européennes. Mais celles-ci exigeraient le même investissement de capital que des systèmes alternatifs plus respectueux du bien-être des poules tout en étant économiquement rentables, comme les systèmes en volière. De plus, le Comité scientifique de la Commission européenne doit présenter un rapport d'évaluation en 2005 afin que le secteur soit incité dans la pratique à faire la transition vers des systèmes alternatifs.

Avec la Belgique, tous les pays apart l'Espagne et L'Autriche ont voté en faveur de l'interdiction. L'Espagne s'est abstenue et l'Autriche a voté contre parce que ce dernier trouvaient que l'interdiction aurait du être appliquée plus tôt.

B

GAIA exige et obtient des mesures visant à limiter les
souffrances des animaux suite à la crise de dioxin

UN ARRETE ROYAL AUTORISERA DES ABATTAGES D'URGENCE
AFIN D'ABREGER LES SOUFFRANCES DES POULES BLOQUEES







le 4 juin 1999 Communiqué de Presse
GAIA





Un arrêté royal autorisera des abattages d'urgence pour abréger les souffrances des poules dans les batteries de ponte et élevages intensifs bloqués. C'est ce qu'a appris aujourd'hui le président du Groupe d'Action dans l'Intérêt des Animaux GAIA, Michel Vandenbosch, au cabinet d'agriculture du secrétaire de cabinet Thierry De Grunne. Ce dernier a reçu Michel Vandenbosch alors que des activistes pour les droits des animaux, couchés comme des cadavres devant les marches du cabinet, dénonçaient les excès de l'agro-industrie. Mercredi les autorités ont abandonné à leur sort des centaines de milliers de poules entassées dans des boxes, aux portes des établissements d'abattage, parce que avant-hier, le nouveau ministre de la santé publique, Van den Bossche, avait interdit que ces animaux soient abattus. Ils sont donc restés entassés une journée de plus dans les boxes de transport. GAIA protesta car les autorités ont omis de prendre des mesures pour des abattages d'urgence permettant d'abréger les souffrances des animaux. Par chance, les températures étaient supportables, sinon les animaux auraient souffert davantage encore, et auraient sans doute péri en masse. 'Les animaux souffrent déjà tellement dans les élevages industriels. Il est inadmissible qu'on leur inflige des souffrances suplémentaires ', explique GAIA. Les autorités prennent enfin des mesures. Au cas où la situation deviendrait également aiguë pour les cochons et boeufs bloqués, les autorités prendront des mesures similaires. C'est ce que le cabinet a fait savoir à GAIA.

A

Pour sortir une bonne fois pour toute des catastrophes agro-industrielles GAIA exige'une reconversion complète vers une production alimentaire plus respectueuse des animaux'. GAIA demande aussi que'les modes de production biologiques et naturels, y compris la filière végétarienne, soient fortement stimulés par les autorités'. Car 'devenu une nécessité, cela profite au bien-être des animaux et à la santé publique'.

Ce matin GAIA, uni dans la Coalition contre la Ponderie Industrielle à Chapelle-lez-Herlaimont ensemble avec Animaux en Péril ainsi qu'avec des défenseurs de l'environnement, d'agriculteurs et de riverains, a manifesté également sur le marché hebdomadaire de Mons (siège de la députation permanente du Haînaut). Les manifestants, venu avec 2 tracteurs, ont informé les visiteurs du marché des projets du bio-industriel flamand Dion Vandewiele qui veut construire à Chapelle-les-Herlaimont près de Charleroi des batteries de ponte d'une capa-cité de 1 million 24 mille (!) poules. Si cette entreprise-monstre devient réalité, ce serait une catastrophe pour l'environnement, pour la survie des éleveurs extensifs, pour la santé publique ainsi que pour le bien-être des animaux. Ecolo, PRL et PSC ont fait savoir qu'ils s'opposent au projet. Le PS (du bourgmestre de Chapelle, Patrick Moriau, grand partisan de l'entreprise-monstre) se retranche dans le silence. La députation permanente doit décider si un permis sera accordé à Vandewiele. La Coalition conte la Batterie de Ponte Industrielle à Chapelle (dont GAIA est le co-fondateur) avait déjà remis à la députation permanente 45.000 signatures et quelques centaines pourvois en réclamation dans le cadre de l'enquête publique. Les visiteurs du marché ont réagi de façon très positivie, manifestatant leur opposition à un tel projet.

B

MAKRO RETIRE LES ŒUFS DE BATTERIE DE SES RAYONS
GAIA fait la fête chez Makro avec une tarte géante





le 6 janvier 2006 Communiqué de Presse
GAIA




La direction de Makro a fait savoir à l'association de défense des droits des animaux GAIA qu'à partir du lundi 9 janvier, tous les œufs de batterie seraient retirés des rayons. Désormais, Makro vendra uniquement des œufs qui proviennent de poules élevées en plein air ou de poulaillers avec un espace extérieur couvert. GAIA se réjouit de cette décision, et remettra aujourd'hui à la direction de Makro une tarte géante faite avec des œufs de poules élevées en plein air.



Depuis un certain temps, GAIA insiste auprès des grandes surfaces pour retirer tous les œufs de batterie des rayons. Makro a réagi de façon positive et sera la première chaîne de supermarchés à interrompre, définitivement, la vente d'œufs de batterie en Belgique, œufs produits irrespectueusement envers le bien-être animal ! Espérons que les autres supermarchés suivront rapidement l'exemple de Makro. Aux Pays-Bas, cela fait un an que les œufs de batterie ont disparu des rayons des supermarchés.

D'après le dernier sondage d'Eurobaromètre, de plus en plus de consommateurs choisissent des produits plus respectueux du bien-être animal en connaissance de cause et, sont prêts à payer un prix plus élevé pour cela. Effectué à la demande de la Commission Européenne, le sondage avait pour but de déterminer la position des Européens vis-à-vis du bien-être des animaux de ferme ainsi que l'influence de ce dernier sur le comportement d'achat. Plus de 60% des Belges interrogés, se disent disposés à payer plus pour des œufs provenant de systèmes d'élevage plus respectueux de l'animal.

COLRUYT EXCLUT LES ŒUFS DE BATTERIES

Colruyt ne vend plus que des œufs de poules élevées en plein air.
GAIA satisfait:

« C'EST UN SIGNAL IMPORTANT POUR L'INDUSTRIE. FINI LES BATTERIES, L'AVENIR EST AUX POULES DE PLEIN AIR !»

le 3 juillet 2006

L'association de défense des droits des animaux GAIA félicite la chaîne de supermarchés Colruyt pour sa décision de ne plus vendre d'œufs de batterie à partir du 1er juillet. Colruyt ne vendra plus désormais que des œufs provenant soit de poules élevées en enclos avec un parcours extérieur couvert soit de poules élevées en plein air. « De cette manière, Colruyt privilégie le bien-être animal et prend une grande avance sur la législation européenne qui interdira le système de batteries à partir de 2012 », déclare la chaîne de grandes surfaces dans un communiqué de presse. « C'est dans l'ordre des choses » réagit GAIA avec satisfaction. Colruyt est la seconde chaîne de grandes surfaces qui ne place plus d'œufs de batteries dans ses rayons. Au début de cette année, Makro avait décidé la première de cesser la vente de ce type d'œufs.



espace extérieur couvert



« Avec Colruyt, c'est un second acteur important du secteur de la distribution qui adopte une attitude très positive », explique le président de GAIA Michel Vandenbosch. « C'est aussi un signal fort pour l'industrie indiquant que l'enfer des poules, les cages de batteries ou les cages dites enrichies, un peu plus spacieuses mais aussi mauvaises, n'ont pas d'avenir. Le secteur des poules pondeuses devrait passer à un élevage vraiment respectueux des animaux. Les poules ne doivent plus être en cage et doivent être élevées en tenant vraiment compte de leur bien-être. »

Ce dernier point est aussi un souhait des consommateurs, comme l'indiquent tous les sondages, dont l'Eurobaromètre. Colruyt et Makro satisfont donc à leurs désirs. Le Belge lui aussi rejette de plus en plus les œufs de batteries. Il en achète de plus en plus provenant d'élevage au sol ou en plein air. C'est ce qu'indiquaient encore récemment les chiffres de l'institut GFK qui étudie chaque année le comportement de consommation des ménages belges.




plein air



GAIA relance un appel aux grandes surfaces en Belgique afin qu'elles suivent les bons exemples de Colruyt et de Makro. Aux Pays-Bas, aucun œuf de batterie n'est plus vendu dans les supermarchés. Toutes les chaînes ont opté pour des œufs d'élevage au sol.

Cet article a été écrit le 14 décembre 2008.

Après concertation avec GAIA: la chaîne de magasins de proximité Prima se reconvertit aussi aux oeufs de poules élevées hors cage





Dès fin janvier 2009, le distributeur Huyghebaert ne vendra plus d'œufs de poules élevées en cage. Huyghebart répond ainsi favorablement à la demande de GAIA de ne plus mettre en vente que des œufs frais issus d'un élevage plus respectueux de l'animal. "Nous sommes très heureux de cette décision", déclare Ann De Greef, Directrice de GAIA. "Parce que Huyghebart complète la liste des distributeurs et chaînes de magasins qui bannissent les œufs de batterie."

Huyghebart vend actuellement uniquement des œufs de batterie sous la marque Prima ; ce qui équivaut à une production annelle de trois millions d'œufs. Dans le courant du mois de janvier, ceux-ci seront remplacés par des œufs de poules élevées au sol. Prima mettra aussi en vente des œufs de poules élevées en plein air.

Campagne fructueuse
Par cette décision, Prima marche sur les traces d'Intermarché, Match, Cora, Champion, Carrefour, Lidl, Aldi, Delhaize, Colruyt et Makro. En janvier 2006, Makro fut le premier à retirer de ses rayons tous les œufs de batterie. "Huyghebart fait ainsi figure d'exemple pour le secteur du petit commerce", dit Ann De Greef.

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Les exploitants indépendants de Prima
Les magasins Prima sont exploités par des petits commerçants indépendants, qui déterminent eux-mêmes leur politique d'achat. Ils travaillent en étroite collaboration avec le distributeur Huyghebart.
Bruno De Witte, responsable achats des produits frais chez Huyghebart : "Nous allons insister auprès de nos gérants pour qu'ils optent pour des œufs de poules élevées hors cage aussi bien pour notre propre marque que pour d'autres marques. Prima exige la qualité. La reconversion aux œufs de ponte en est une nouvelle preuve. Nous sommes heureux de pouvoir, par cette décision, participer à l'amélioration du bien-être animal."

Les magasins n'attendent pas 2012 et boycottent les cages enrichies.
A partir de 2012, l'élevage des poules en batterie sera interdite dans l'Union Européenne, mais les magasins préfèrent ne pas attendre cette date buttoir. Ils optent dès aujourd'hui pour des œufs plus respectueux du bien-être animal, telles que que l'élevage au sol ou l'élevage avec un parcourt extérieur. Ils boycottent également les cages enrichies, que l'Europe tolère encore au-delà de 2012. Une cage enrichie ne répond absolument pas aux besoins essentiels des animaux : les poules ne disposent qu'un peu plus d'espace que dans une cage conventionnelle: environ l'équivalent d'un carton de bière. Les poules auront un peu de matériel pour pondre et un nid en plastique, mais ce n'est évidemment pas assez pour assurer leur bien-être.

Perspectives d'avenir
GAIA adresse également cette demande à d'autres acteurs de l'industrie alimentaire afin de boycotter les œufs de poules élevées en cages. Sodexo, IKEA, McDonald's, Quick, Autogrill Belux et Panos ont réagi positivement et utilisent désormais des œufs frais issus de l'élevage hors cage au lieu d'œufs frais issus de l'élevage en cages. L'organisation de défense des droits des animaux continuera en 2009 à s'adresser à l'industrie de transformation qui offre ou utilise des oeufs de batterie pour, entre autres, la pâtisserie ou les mayonnaises.

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Cet article a été écrit le 29 octobre 2008.

Intermarché Belgique cesse à partir du 1er février 2009 la vente d'œufs de batterie

La chaîne de supermarchés prend, à la demande de GAIA, une décision respectueuse des animaux



La chaîne de supermarchés Intermarché (ITM Belgium) cesse également la vente d'œufs de batterie, plus précisément à partir du 1er février 2009. C'est ce que Marc Dartevelle, responsable des relations extérieures d'ITM Belgique, a fait savoir à GAIA par courrier.

"Nous pensons que ce choix répond pleinement aux attentes actuelles de notre clientèle et prouve que notre Groupe est largement sensibilisé à la question du bien-être animal", souligne Marc Dartevelle, qui ajoute que cette décision sera communiquée à tous les exploitants indépendants.

Il y a trois semaines, GAIA avait demandé par courrier à Intermarché, de ne plus vendre d'œufs de batterie à l'exemple de Match, Cora, Champion, Carrefour, Lidl, Aldi, Delhaize, Colruyt et Makro, et de ne plus proposer à l'achat que des œufs issus de systèmes d'hébergement plus respectueux des animaux (élevage au sol, en libre parcours extérieur couvert, en plein air, bio...). A la suite de quoi Intermarché a décidé d'accéder à la demande de GAIA. Une décision que GAIA applaudit.

News du 1er juillet 2008 :

Panos n'utilise plus d'œufs de batterie dans ses sandwiches et ses salades





La plus grande chaîne de sandwicheries de notre pays a remplacé depuis le 1er juillet tous les œufs frais issus de poules élevées en batterie par des œufs de poules élevées au sol. GAIA est ravie de cette décision. Chaque année, Panos utilise 2.406.630 œufs frais pour ses sandwiches et salades. Avant le 1er juillet, ces œufs étaient pondus par 9.000 poules enfermées dans des cages exiguës. Grâce à la décision prise par Panos, des milliers de poules auront donc une vie meilleure.

Panos est la 12ème société à accéder à la demande de GAIA de bannir les œufs de cage, après Makro, Colruyt, LIDL, Delhaize, Aldi, Carrefour (pour sa propre marque), McDonald's, Sodexo, Quick, IKEA et Carestel.

Panos veut donner l'exemple

Le choix de Panos de ne plus utiliser que des œufs de poules élevées au sol entre dans le cadre de sa politique respectueuse de l'environnement et du bien-être animal. 'Notre propre enquête a révélé que le client va attacher de plus en plus d'importance au commerce équitable et au bien-être animal. Le client ne trouvera donc à partir de maintenant que des œufs de poules élevées au sol dans de très nombreux sandwiches (comme par exemple, l'Hollandia, le Club ou le Veggie) et dans les salades', dit Anne-Catherine Versprille, Brand Manager chez Panos.

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